Travaillant dans un secteur dit « en tension », ils revendiquent leur droit à la régularisation comme le permet une loi votée en novembre dernier. Certains travaillent en France depuis déjà plusieurs années, comme en témoigne Ousmane KANE. Il vit en France depuis 7 ans et n’a connu qu’un seul patron, celui de Casa Nova. « Je travaille sept jours sur sept, pour seulement 3,80€ de l’heure, c’est scandaleux. » « Ce que nous demandons, continue Ousmane, c’est de la dignité, nous voulons pouvoir bénéficier, comme tous salariés, d’un salaire décent nous permettant de nous loger et d’élever dignement nos familles. » Ousmane vit avec sa femme et ses deux enfants, dont l’aînée va intégrer l’école maternelle l’année prochaine, un appartement en colocation car il ne dispose pas de revenus suffisant pour se payer un logement pour eux seuls.
A leurs côté, des militants CGT appellent les passants à signer une pétition pour la reconnaissance de ces travailleurs « sans papiers » qui occupent ces emplois.
Serge Guéguen
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