mardi 30 septembre 2008

Les communistes s'invitent chez les bourges!




Les images sont insolites... Après une traversée du Champs de Mars au pas de course pour rejoindre le cortège, nous voilà enfin arrivés au point de rendez-vous de la manif. Le parcours choisi, du Medef à l'Elysée est un programme à lui seul. Quoi de plus symbolique pour exiger une augmentation des salaires, des retraites et des allocations? L'atmosphère est bon enfant. Ce n'est pas tous les jours que les drapeaux rouges flottent sur les quartiers les plus huppés de la capitale! Rolls-Royce, Hôtel 5 étoiles... Tout y est!Les slogans, repris en choeur résonnent dans la foule. "Augmentez les salaires, pas les actionnaires" "Medef, Medef crache tes benefs!"Nous étions 10 à 15 000 à marcher sur l'Elysée. Belle réussite pour cette initiative lancée il y a à peine deux semaines par Marie-George Buffet lors de son discours de clotûre de la Fête de l'Huma.Toutes les Fédérations septentrionales sont représentées. Les Fédérations du Nord et du Pas-de-calais, regroupées derrière une même banderole comptent beaucoup d'élus et de militants.Arrivés avec un peu de retard, nous avons fini par les retrouver. Deux arrageois, Marc et Elise, rencontrés au cours de nos distributions de tracts nous ont fait le plaisir de se joindre à nous.Pour Elise, interrogée à la fin de la manif par des militants de la JC, "reporters" pour l'occasion, "ll faut qu'on se mobilise plus" "revoir un peu l'organisation mais il faut continuer à se bouger et à se mobiliser tous ensemble!" (voir sur la vidéo en ligne)C'est un message fort. Les Français doivent savoir qu'à gauche, le Parti Communiste relève la tête et se bat pour défendre l' intérêt des classes populaires.De retour dans nos foyers, la télévision n'en a que pour le changement de look opéré par Ségolène Royal au cours de son meeting interne au PS... Décidément, que c'est important le pluralisme de la presse!

Souce : pcf arras

lundi 29 septembre 2008

à l'école de la République en 2012 - pour réflechir un peu, même pour celles et ceux qui ne font pas partie de l'éducation nationale...

Enzo est assis à sa place, parmi ses 32 camarades de CP. Il porte la vieille blouse de son frère, éculée, tâchée, un peu grande. Celle de Jean-Emilien, au premier rang, est toute neuve et porte le logo d'une grande marque. La maîtresse parle, mais il a du mal à l'entendre, du fond de la classe. Trop de bruit. La maîtresse est une remplaçante, une dame en retraite qui vient remplacer leur maîtresse en congés maternité. Il ne se souvient pas plus de son nom qu'elle ne se souvient du sien. Sa maîtresse a fait la rentrée, il y a trois semaines, puis est partie en congés. La vieille dame de 65 ans est là depuis lundi, elle est un peu sourde, mais gentille. Plus gentille que l'intérimaire avant elle. Il sentait le vin et criait fort. Puis il expliquait mal. Du coup Enzo ne comprend pas bien pourquoi B et A font BA, mais pas dans BANC ni dans BAIE ; ni la soustraction ; ni pourquoi il doit connaître toutes les dates des croisades. On l'a mis sur la liste des élèves en difficulté, car il a raté sa première évaluation. Il devra rester de 12 à 12h30 pour le soutien. Sans doute aussi aux vacances. Hier, il avait du mal à écouter la vieille dame, pendant le soutien ; son ventre gargouillait. Quand il est arrivé à la cantine, il ne restait que du pain. Il l'a mangé sous le préau avec ceux dont les parents ne peuvent déjà plus payer la cantine.Il a commencé l'école l'an dernier, à 5 ans. L'école maternelle n'est plus obligatoire,c'est un choix des mairies, et la mairie de son village ne pouvait pas payer pour maintenir une école. Son cousin Brice a eu plus de chance : il est allé à l'école à 3 ans, mais ses parents ont dû payer. La sieste, l'accueil et le goûter n'existent plus,place à la morale, à l'alphabet ; il faut vouvoyer les adultes, obéir, ne pas parler et apprendre à se débrouiller seul pour les habits et les toilettes : pas assez de personnel. Les enseignants, mal payés par la commune, gèrent leurs quarante élèves chacun comme une garderie. L'école privée en face a une vraie maternelle, mais seuls les riches y ont accès.Mais Brice a moins de mal, malgré tout, à comprendre les règles de l'école et ses leçons de CP. En plus, le soir il va à des cours particuliers, car ses parents ne peuvent pas l'aider pour les devoirs, ils font trop d'heures supplémentaires. Mais Enzo a toujours plus de chance que son voisin Kévin : il doit se lever plus tôt et livrer les journaux avant de venir à l'école, pour aider son grand-père, qui n'a presque pas de retraite. Enzo est au fond de la classe. La chaise à côté de lui est vide. Son ami Saïd est parti,son père a été expulsé le lendemain du jour où le directeur (un gendarme en retraite choisi par le maire) a rentré le dossier de Saïd dans Base Élèves. Il ne reviendra jamais. Enzo n'oubliera jamais son ami pleurant dans le fourgon de la police, à côté de son père menotté. Il parait qu'il n'avait pas de papiers... Enzo fait très attention : chaque matin il met du papier dans son cartable, dans le sac de sa maman et dans celui de son frère. Du fond, Enzo ne voit pas bien le tableau. Il est trop loin, et il a besoin de lunettes.Mais les lunettes ne sont plus remboursées. Il faut payer l'assurance, et ses parents n'ont pas les moyens.L'an prochain Enzo devra prendre le bus pour aller à l'école. Il devra se lever plus tôt. Et rentrer plus tard. L'EPEP (établissements publics d'enseignement primaire) qui gère son école a décidé de regrouper les CP dans le village voisin, pour économiser un poste d'enseignant. Ils seront 36 par classe. Que des garçons. Les filles sont dans une autre école.Enzo se demande si après le CM2 il ira au collège ou, comme son grand frère Théo,en centre de préformation professionnelle. Peut-être que les cours en atelier seront moins ennuyeux que toutes ces leçons à apprendre par coeur. Mais sa mère dit qu'il n'y a plus de travail, que ça ne sert à rien. Le père d'Enzo a dû aller travailler en Roumanie, l'usine est partie là-bas. Il ne l'a pas vu depuis des mois. La délocalisation, ça s'appelle, à cause de la mondialisation. Pourtant la vieille dame disait hier que c'est très bien, la mondialisation, que ça apportait la richesse. Ils sont fous, ces Roumains ! Il lui tarde la récréation. Il retrouvera Cathy, la jeune soeur de maman. Elle fait sa deuxième année de stage pour être maîtresse dans l'école, dans la classe de monsieur Luc. Il remplace monsieur Jacques, qui a été renvoyé, car il avait fait grève. On dit que c'était un syndicaliste qui faisait de la pédagogie. Il y avait aussi madame Paulette en CP ; elle apprenait à lire aux enfants avec des vrais livres ; un inspecteur venait régulièrement la gronder ; elle a fini par démissionner. Cathy a les yeux cernés : le soir elle est serveuse dans un café, car sa formation n'est pas payée. Elle dit : « A 28 ans et un bac +5, servir des bières le soir et faire la classe la journée, c'est épuisant. » Surtout qu'elle dort dans le salon chez Enzo, elle n'a pas assez d'argent pour se payer un loyer. Après la récréation, il y a le cours de religion et de morale, avec l'abbé Georges. Il faut lui réciter la vie de Jeanne d'Arc et les dix commandements par coeur. C'est lui qui organise le voyage scolaire à Lourdes, à Pâques. Sauf pour ceux qui seront convoqués pour le soutien
Enzo se demande pourquoi il est là. Pourquoi Saïd a dû partir. Pourquoi Cathy et sa mère pleurent la nuit. Pourquoi et comment les usines s'en vont en emportant le travail. Pourquoi ils sont si nombreux en classe. Pourquoi il n'a pas une maîtresse toute l'année. Pourquoi il devra prendre le bus. Pourquoi il passe ses vacances à faire des stages. Pourquoi on le punit ainsi. Pourquoi il n'a pas de lunettes. Pourquoi il a faim.

Projection basée sur les textes actuels, les expérimentations en cours et les annonces du gouvernement, trouvée sur le net.

dimanche 28 septembre 2008

Salaires/Pouvoir d’achat : « Monsieur le Président, je vous fais une lettre... »


Monsieur le Président,
Ecoutez-nous !
Vous aviez dit « tout est possible » et votre politique depuis un an aggrave toutes les difficultés de la France. Et les nôtres. Vous avez choisi de servir le MEDEF, les circuits financiers et vos amis notamment avec le « paquet fiscal ». Et pour cela vos « réformes » cassent tous les acquis construits par nos aînés, école publique, sécurité et protection sociales, hôpital, culture, code du travail... Vous êtes le Président du « travailler plus pour gagner moins ».
Ca ne peut pas durer comme ça !
Nous voulons une autre vie pour nous et nos enfants. S’il faut la rupture, rompons avec la logique du tout pour le fric. Un Président de la République en a la possibilité et les pouvoirs.
Sachez que nous ne nous tairons pas. Déjà, beaucoup d’entre nous manifestent nombreux contre les effets néfastes de vos choix. Nous voulons construire une alternative où l’humain soit au centre.


samedi 27 septembre 2008

Communiqué de Cécile MUSCHOTTI Secrétaire Fédérale des Jeunes Communistes du Var

« Je serai le président de tous les français » Nicolas Sarkozy était ce soir au Zénith de Toulon, devant 4.000 personnes. C'est dans le cadre d'une "réunion publique" que le Président de la République a choisi d'évoquer la situation économique mondiale, et ses répercussions sur la politique menée par le gouvernement. A l'appel de nombreuses organisations politiques et syndicales, un mouvement de rassemblement place de la Liberté à Toulon était programmé pour montrer que l'opposition est toujours présente… Nous sommes une vingtaine de jeunes communistes varois et nous avons décidés après ce rassemblement de nous rendre non pas au lieu même de la conférence de Sarkozy (systèmes de sécurité bien trop puissants) mais le plus prêt possible pour que simplement la population puisse nous voir, réaliser que dans le Var une nouvelle jeunesse est naît, prête à tout pour protéger ses droits et son pays. Mais, bien entendu les forces de l'ordre nous ont barré le passage.
Nous étions environs à 500m du Zénith, la population pouvait librement circuler mais pas nous ! J'ai donc voulu entamer une sorte de négociation avec la police : « laissez nous passer, nous vous laissons nos drapeaux et autocollants et je m'engage en tant que secrétaire des jeunesses communistes à ce qu'il n'y ai aucun débordement, nous voulons juste par exemple chanter sans gêner ni la circulation ni la sécurité de la population…etc. » Le policier a alors répliqué que le président choisissait qui il voulait voir à ses représentations ou pas, et que de toutes les manières nous ne passerions pas (une vingtaine de CRS se dirigeait alors vers nous). Les autres personnes pouvaient traverser ce pont, mais pas nous ! Certains trottoirs sont donc interdits aux personnes ayant une étiquette rouge ! Nous avons donc assisté à de vraies méthodes totalitaires, dictatoriales. Ce n'est sans doute pas la première fois que cela se passe mais nous voulons que ça se sache ; il faut prendre conscience des méthodes fascistes et les dénoncer. Je vais, à titre personnel, rencontrer un avocat pour connaître exactement tous nos droits, et savoir, qui, au nom de la justice française, peut être accusé voir condamné. Ceci étant dit, je voudrais glisser un petit mot aux Mouvement des Jeunesses Socialistes qui nous ont complètement laissé tomber à ce moment : les exemples de division de la gauche chez vos « pères » ne sont pas forcément les meilleurs ! MUSCHOTTI Cécile, secrétaire des jeunesses communistes du Var.



Source : Istres communiste

mercredi 24 septembre 2008

Grande fête populaire !

Bonjour,

Nous vous invitons à la grande fête populaire organisée par la section d'Hellemmes du PCF

Le dimanche 02 novembre 2008 à partir de 11h30 à l'Espace des Acacias,
Place Hentgès à Hellemmes (Métro Hellemmes).

Buffet froid - Animations - Tombola

Adultes : 15 euros -Enfants (6/12 ans) : 10 euros

Réservations au 03 20 41 82 95 (ou auprès des militants PCF Hellemmois)

avant le 27 Octobre.

mercredi 17 septembre 2008

Marche pour le pouvoir d'achat


Les Français font de l’augmentation du pouvoir d’achat la grande question de cette rentrée. Tous, à part les bénéficiaires des cadeaux du Président, se trouvent en difficulté.
Pour la première fois, les Français voient bien qu’ils vivront moins bien que leurs parents. Les fins de mois sont compliquées à boucler, beaucoup se sont privés sur les vacances et s’interrogent sur la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants. De fait, un nombre toujours plus grand de ménages est plongé en situation de réelle pauvreté. La précarité et le temps partiel imposés principalement aux femmes explosent. 10% des Françaises et des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !
C’est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre.
C’est possible de faire autrement !
En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse créée). Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant !
Le capital s’enrichit au détriment des salaires et s’investit de plus en plus dans la financiarisation et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux. La fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros, elle a doublé en 10 ans. Chaque année, 65 milliards de subventions ou d’exonérations fiscales sont distribuées aux entreprises sans aucune évaluation de leur utilité sociale.
Le pouvoir d’achat, c’est la condition pour relancer l’économie !
Certains experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque t-on ? Les salaires, les retraites stagnent depuis de longues années et les prix ne cessent de monter. Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce serait bon pour relancer l’économie, pour équilibrer les comptes de la sécu, pour s’attaquer en grand au chômage. C’est ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes officiels comme l’OCDE.
Alors, ensemble, faisons-nous entendre du gouvernement et du MEDEF.

La fédération du Nord organise des bus au départ des principales villes du département.
Pour la Métropole Lilloise : départ du métro CHR B Calmette 10h30; retour au même endroit vers 20h30 (renseignement auprès de Kamel au 06 11 20 77 19)
Pour les autres villes : renseignements au 03 20 63 08 08

vendredi 12 septembre 2008

Le chiffre du moment

+ 6,6 % !
C’est l’augmentation moyenne effectuée par les grandes surfaces sur les prix des produits alimentaires dans la période de septembre 2007 à mai 2008.

Source : Association UFC – Que Choisir.

jeudi 11 septembre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE de JACKY HENIN

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INACCEPTABLE : Renault supprime 4 000 emplois tout en faisant des profits records

L’annonce de 4 000 emplois supprimés à Renault dont 1 millier à Sandouville n’est en rien justifié comme le rappelait mes collègues députés, Jean-Paul Lecoq et Daniel Paul dans leur courrier à Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, en date du 24 juillet dernier.

Dans les faits, pour chaque emploi supprimer par Renault en France, il y aura 2 voir 3 emplois de détruit dans les entreprises sous traitantes.

Non, rien ne justifie un tel plan, si ce n’est la volonté de Carlos Ghosn de faire de Renault le constructeur généraliste européen le plus rentable et ce pour la satisfaction des seuls actionnaires.

En effet, rappelons qu’en 2005, les actionnaires ont touché 55,4 millions de dividendes, 716 millions en 2006, 900 millions en 2007, et pour 2008, 1039 millions d’euros sont prévus.

Chacun connaît le dicton « quant on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ».

Non rien ne justifie une telle décision car les résultats au 1er semestre 2008 sont en forte augmentation sur 2007 : 1,5 milliards de résultats net soit 11,5 %.

En 5 ans, Renault a accumulé 15 millions d’euros de bénéfice...

Oui, comment peut-on annoncer de si bons résultats et dans le même temps supprimer des milliers d’emplois ?

Cela relève du cynisme patronal le plus absolu.

C’est pourquoi avec mes collègues Jean Paul Lecoq et Daniel Paul, je demande au gouvernement et à Nicolas Sarkozy, président de l’Union européenne, d’intervenir avec force auprès du groupe Renault pour que cesse cette saignée d’emplois industriels et ses conséquences sur les emplois induits. La politique industrielle de la France et de l’Europe ne doit pas se décider « à la corbeille ». La France ainsi que l’Europe, a besoin d’une véritable politique industrielle créatrice d’emplois durables sur son territoire.

Ce week-end end, je serai présent à la Fête de l’Humanité pour animer un débat sur l’avenir de l’automobile en France et en Europe. Je donne rendez-vous aux salariés et aux syndicalistes ce samedi à 15 heures au stand de la Fédération, Seine Saint Denis pour engager la riposte à ce plan de casse de l’automobile française.


Jacky HENIN

mercredi 10 septembre 2008

Pétition : Pour la gratuité des transports sur Lille métropole

En signant cette pétition, vous soutenez l’initiative du PCF pour que soit financée une étude de faisabilité sur la gratuité des transports sur Lille Métropole par la communauté urbaine.

Pourquoi ?

Chômeurs, RMIstes, étudiants, moins de 25 ans... La politique tarifaire de Transpole découpe ses usagers en de multiples sous- catégories. Pourtant, de nombreux laissés pour compte prennent le risque de frauder. Il s’agit souvent de personnes vivant dans la précarité.

à l’opposé de cette conception du "chacun son tarif", la gratuité des transports permettrait à l’accès aux métros, bus et tramway quel que soit notre revenu ou notre situation sociale. Se déplacer est un droit : un véritable service public des transports doit se donner les moyens de rendre les transports accessibles à tous.

- La facilité d’accès aux transports en commun désenclaverait les quartiers les plus fragiles. Ce qui permettrait plus de mobilité entre lieu de résidence, lieu d’études, lieu de travail et lieu de loisir.
- Précarité oblige, les périodes de recherche d’emploi sont de plus en plus fréquentes tout au long de la vie. Ces périodes sont caractérisées par le stress et l’inquiétude vis-à-vis notre parcours professionnel. La gratuité des transports assurerait à chacun la liberté de déplacement nécessaire à la recherche d’emploi sans avoir à courir après les demandes de remboursement de transport.
- écologique, la gratuité des transports en commun encouragerait les automobilistes à laisser le volant pour emprunter un moyen de transport moins onéreux et moins polluant. Ce qui aurait pour effet de limiter les pics de pollution sur la métropole.
- Les transports gratuits dans une métropole de la taille de Lille serait une première en France. Cette innovation pourrait favoriser l’image touristique de Lille.

Comment faire ?

Certaines villes ont tenté l’expérience de la gratuité des transports, mais celle-ci a un coût : supprimer le ticket revient à payer celui-ci dans ses impôts. Le prix du ticket représente moins de 44% du chiffre d’affaire de Transpole. Rendre l’accès aux transports gratuit revient donc à financer ce budget.

Cela mériterait une étude approfondie. Plusieurs scénarios sont possibles :
- Les Entreprises pourraient participer au financement, comme en région Parisienne où 50% des dépenses de leur salariés en matière de transports sont remboursés par l’employeur.
- L’impôt permet à chacun de payer en fonction de ses moyens le coût global des transports. Ce fonctionnement serait alors plus juste.

Le groupe communiste de la LMCU demande une étude de faisabilité sur la gratuité des transports - refusé jusqu’à ce jour. Cette étude pourrait constituer un bon point de départ à l’élaboration d’un nouveau mode de gestion des transports publics, plus juste, économe et innovante.



JE SIGNE


mardi 9 septembre 2008

RSA : un « rapport d’étape » pour le moins incomplet

Communiqué Actu’chomage du 09 Septembre 2008

Ça n’est pas sérieux !!!

Alors qu’on s’apprête à généraliser un nouveau système d’« intéressement » qui s’appuie, déjà, sur de grossières erreurs de diagnostic et qui n’apportera rien de vraiment plus favorable par rapport aux dispositifs de cumul déjà existants, voici qu’un « rapport d’étape » pondu à la va-vite nous vante la marchandise de Martin Hirsch comme permettant d’accroître de 30% le retour à l’emploi !

Hélas, silence total sur la nature des postes occupés (CDI, CDD, intérim, contrats aidés… temps plein ou temps partiel) et sur le possible effet d’aubaine que ce dispositif pourrait avoir sur les employeurs. Déplorant la précipitation politique et le manque de rigueur autour de ce projet, le président du Comité d’évaluation du RSA, François Bourguignon, l’a dit lui-même dans Les Echos : « Nous n’avons pas eu assez de temps pour évaluer les expérimentations ».

Un autre « rapport d’étape » arrêté au 31 mars et, bizarrement, un peu plus précis, a montré que les emplois non durables et à temps partiel raflaient la mise.

Comment les technocrates qui nous gouvernent osent-ils promouvoir un dispositif qui, bien qu’il soit en phase d’expérimentation, reste aussi mal évalué ? Ce manque de sérieux est pour le moins troublant. Il révèle qu’en réalité le RSA vise nettement au retour à l’emploi, peu en importe la qualité et la pérennité, afin d’influer sur les statistiques : la lutte — la vraie — contre le chômage et la pauvreté n’est pas sa priorité.

Source : http://www.elunet.org/spip.php?article4794

lundi 8 septembre 2008

Lever le blocus contre CUBA!

Cyclones des Caraïbes : traiter l’urgence et les vrais problèmes ; lever le blocus contre Cuba.

La série de cyclones qui frappe les Caraïbes a causé des centaines de morts et a laissé des centaines de milliers de personnes sans abri, sans nourriture et sans eau potable à Haïti qui a déjà connu cette année des émeutes de la faim. A Cuba, la population n’a pas eu à déplorer des pertes humaines grâce aux dispositions prises par les autorités mais les dégâts matériels sont énormes.

L’ Union européenne a déjà décidé une aide appréciable de 2 millions d’euros à Haïti. Cependant, il est temps de contribuer à sortir ce pays, un des plus pauvres du monde, d’une situation d’ extrême vulnérabilité du fait de son sous-développement. La mission des troupes étrangères sous l’ égide de l’ ONU doit être la reconstruction. La France et l’ Union européenne ont le devoir d’apporter un soutient conséquent à ces objectifs.

Pour Cuba, plusieurs pays de la région, ainsi que l’Espagne et de la Russie, ont déjà proposé leur aide. Les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils seraient prêts à envoyer un groupe d’experts pour évaluer les dommages causés par cette catastrophe naturelle en vue d’établir d’un aide probable.

Plus que jamais ce qui est à l’ordre du jour est la fin du blocus économique, commercial et financier illégitime que les Etats-Unis maintiennent sur ce pays. La France, qui exerce actuellement la Présidence de l’ Union Européenne, doit tout faire pour y mettre fin. Ce blocus impose chaque année à Cuba des dégâts considérables. Sa levée permettrait en particulier, dans des conditions normales, l’ achat de médicaments et de nourriture et l’ accès aux crédits internationaux nécessaires.



Source : pcf arras

dimanche 7 septembre 2008

A vos agendas ! Conférence débat.

le 4 octobre 2008, à 15 h à la Maison de l’Education Populaire (MEP) 1, place Georges Lyon à Lille

ANNIE LACROIX-RIZ présente son nouveau livre « De Munich à Vichy, l’assassinat de la Troisième République (1938-1940) »

à l’initiative de la cellule Centre-Vieux Lille (Pierre Simonot), l'UEC et la Coordination communiste et le PRCF


La bourgeoisie a inventé l’histoire « officielle », et elle cherche à la faire breveter par des historiens « raisonnables » et des journalistes complaisants. Dans cette histoire-là, le capitalisme se met en scène : il est bon et efficace ! Il efface ses trahisons, gomme sa cupidité, nie sa haine du peuple.

Annie Lacroix-Riz, l’historienne qui décoiffe, va chercher la vérité dans les faits, dans les documents d’archives, dont elle est une spécialiste. Elle avait déjà montré que la bourgeoisie ne s’était pas contenté de collaborer après la défaite de 1940, mais avait construit une entente avec l’ennemi dès l’entre-deux-guerres dans son livre « Le choix de la défaite ».

Son nouveau livre « De Munich à Vichy : l’assassinat de la Troisième République (1938-1940) » montre comment les classes dirigeantes et leurs auxiliaires politiques (« républicains » compris) ont organisé et organiquement lié la trahison nationale et la guerre contre la classe ouvrière et ses défenseurs.

Pourquoi se passionner pour des événements vieux de 70 ans ? Parce que leur connaissance nous apporte une compréhension très actuelle sur la guerre de classe que mène avec âpreté le capitalisme d’aujourd’hui : sa haine de l’Etat comme lieu de régulation, sa lutte pour l’écrasement des salaires, sa tactique permanente de division des salariés, son combat dans le domaine des idées pour falsifier l’histoire.

Parce que Annie Lacroix-Riz nous donne des billes pour organiser la résistance !

Source : pcf.fr

samedi 6 septembre 2008

Mobilisation contre la privatisation de la Poste

Les syndicats de la Poste appellent les postiers à la grève et à des manifestations le 23 septembre contre la privatisation.


source dépêche AFP :

Les fédération CGT, Sud-PTT, CFDT, FO, CFTC et CGC "ont décidé d’appeler l’ensemble des postières et des postiers à la grève nationale et unitaire avec manifestations le 23 septembre 2008", indiquent-elles dans une déclaration commune lue par la secrétaire générale de la CGT-Poste, Colette Duynslaeger, à l’issue d’une réunion intersyndicale au siège de la fédération à Montreuil qui avait débuté à 14H30.

"L’unité des organisations syndicales contre ce projet isole la Poste et le gouvernement", ajoutent les syndicats, qui soulignent que "l’ampleur de l’action le 23 septembre sera une étape importante pour mettre en échec la privatisation", et que "chaque grévistes va compter".

Les syndicats "réitèrent leur exigence d’un débat public national", et proposent aux usagers de signer une pétition "pour appuyer l’action des postiers et s’opposer au projet". Ils "conviennent également de s’adresser ensemble à tous les élus et partis politiques".

Pour que les manifestations "soient le plus massives possible, nous souhaitons qu’elles soient décentralisées", a précisé Mme Duynslaeger.

Les syndicats dénoncent la transformation de l’établissement public en société anonyme au 1er janvier 2010, synonyme pour elles de privatisation.


Source : pcf.fr

vendredi 5 septembre 2008

De l’exploitation de la misère carcérale

Chaque homme transgressant le contrat social, liant chaque individu aux autres et nécessaire pour la sécurité de chacun, doit répondre de ces actes devant la Justice. Cette dernière, ultime recours où la coercition prime, malheureusement, sur la prévention, décide parfois que la prison (et donc la privation de la liberté de circuler) servira d’école qui remettra le détenu dans le droit chemin.

Si l’on peut s’interroger sur la pertinence de ce dispositif contraignant, nul ne peut nier que la situation carcérale est devenue plus que tendue la principale cause étant la surpopulation des établissements pénitentiaires. Par ailleurs, se faire côtoyer de simples consommateurs de cannabis avec des trafiquants de cocaïne ou des braqueurs de bar-tabac n’est certainement pas un moyen d’aider à la réinsertion des premiers.

Mais, en dehors de ces constats qui, hélas, ne surprennent et n’indignent plus grand monde, la question du Travail dans les prisons est un sujet délicat. Certes, le prisonnier-travailleur reçoit un subside pour les heures de labeurs qu’il consent à effectuer mais qui accepte ce travail ? Un braqueur multirécidiviste retrouvera une part de son butin à sa sortie et un narco-trafiquant de grande ampleur ne s’inquiète généralement pas de son niveau de vie. Alors c’est le « petit délinquant », qui est, en partie, incarcéré car la société ne lui donnait pas d’autre choix que les petites combines et les magouilles en tout genre (Bourdieu fustigeait déjà ce phénomène en 1970) qui acceptera. Or cet homme oppressé par un système capitaliste le laissant « en dehors » du contrat social qui, finalement, a été largement récupéré, instrumentalisé et mis au service de la bourgeoisie, se retrouve, à nouveau, exploité dans l’enceinte de la prison. Ce sont donc, une fois de plus, les plus démunis qui tombent dans la gueule carnassière des capitalistes.

Et encore, si les produits manufacturés de cette façon étaient destinés à être distribués, par l’Etat au nom de la Solidarité Nationale, aux personnes âgés dans le besoin par exemple ! Mais non ! Notre Etat, toujours prêt à aider la classe dominante, offre les détenus de la République aux entreprises privées !

Sur le site http://nord.travail-penitentiaire.fr/index.htm, le ministère de la Justice propose des « solutions adaptées » et un « réseau spécialisé en sous-traitance » aux entreprises. L’ANPE n’étant plus capable de proposer du travail rémunéré correctement aux chômeurs, l’Etat propose une exploitation des détenus, promettant de la « proximité », de la « réactivité », de la « flexibilité », le « respect des délais » et surtout la « maîtrise des coûts » ! En somme, tout ce dont une entreprise peut rêver : de la main d’œuvre disponible 24H/24, des coûts bas et surtout la certitude qu’aucune plainte ne pourra émaner des « employés »… L’inspection du Travail est-elle prête à examiner les conditions dans lesquelles ce travail est effectué… ?

Plus besoin pour les entreprises industrialo-métallurgiques de s’expatrier aux confins du Pakistan ou de l’Indonésie pour faire travailler des enfants à la chaîne puisque le gouvernement français propose une main d’œuvre comparable !

Décidément la bourgeoisie, encouragée par l’Etat, ne cesse de trouver de nouveaux moyens de profiter de la misère qu’elle engendre. Le gouvernement français nous apporte une nouvelle preuve (dont on se serait bien passé) qu’il est plus que jamais du côté des exploiteurs, des bourgeois, des bouchers capitalistes dépeçant les prolétaires. Il n’est d’autre alternative à cette situation qu’une Révolution prolétarienne mettant à bas le système de production actuel. Camarade, pour le salut de l’Humanité écrivons la suite de l’Histoire !

Par Alexandre et Aliénor

jeudi 4 septembre 2008

Marche pour les salaires le 26 septembre

Une grande marche pour les salaires devrait être organisé le 26 septembre du siège du Medef à l’Elysée... C’est ce qu’à décidé le 1er septembre le Conseil national du PCF reprenant ainsi la proposition de Marie-George Buffet.

Partout, cette question monte dans le mouvement social, dans l’opinion publique... Le dernier sondage CSA/HD montre que 56 % des salariés sont prêts à descendre dans la rue pour les salaires.

Des juin, les élus communistes et républicains invitaient eux aussi à prendre à bras le corps cette question dès juin. Serge Hulot, au nom de l’Anecr, soulignait que le "Le Pouvoir d’achat est une question extrêmement sensible"... "Dans cet esprit, nous pourrions envisager d’initier, au nom de l’ANECR, une action dans la durée qui allieraient défense et promotion des services publics locaux, nationaux – aujourd’hui tous visés avec la RGPP et les finances des collectivités locales"...

Les coups durs portés cette été contre le pouvoir d’achat ne peuvent que renforcer cette détermination des élus à faire de cette bataille un grand rassemblement...

Les déclarations se multiplient pour porter cette question des salaires et du pouvoir d’achat.

Dans un communiqué le PCF estime : "Les syndicats mettent en tête de leurs cahiers de revendications cette question des salaires. Les luttes se multiplient dans les entreprises, grandes ou moyennes pour des augmentations et certaines sont victorieuses.

A gauche même, ceux qui trouvent des vertus au libéralisme peinent de plus en plus à éviter de prendre position.

Le sujet pourrait bien devenir dans les mois qui viennent une sorte de ligne de partage des eaux entre ceux qui veulent changer la vie et ceux qui aspirent à poursuivre le système. Les uns devront alors se préoccuper de leur rassemblement et du débouché politique qu’ils lui donnent ; les autres s’arc-bouteront alors avec plus de difficulté sur les vieux clichés conservateurs."

Du côté des syndicats, la CGT considère que "Incontestablement les questions du pouvoir d’achat dominent l’actualité sociale. "

"Alors que les prix flambent, que le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure pour les Français, le gouvernement refuse aux 2,5 millions de Smicards (dont 90.000 à temps partiel) la moindre augmentation au-delà de la règle légale. Le Smic a été seulement revalorisé de 8 centimes d’euros (+0,9 %) au 1er juillet 2008 !

L’augmentation de 2,1 % intervenue cette année dès le 1er mai, ne relève que de l’obligation légale d’ajuster le Smic dans les mêmes proportions que l’inflation lorsque celle-ci franchit le seuil de 2 %. Le refus du gouvernement d’accorder un coup de pouce au Smic est scandaleux. Alors qu’il y a un an, le Président de la République avait promis à « la France qui se lève tôt » de revaloriser la valeur du travail, aujourd’hui le bilan est lourd. Pour la 1ère fois depuis 25 ans, le taux du salaire horaire ouvrier évolue moins vite que les prix, ce qui influe négativement sur le niveau d’augmentation du SMIC au 1er juillet. Cette situation nécessite encore plus, un coup de pouce gouvernemental sur le Smic pour aller au-delà de son augmentation légale, d’autant plus que l’inflation déjà élevée (+ 3,6 % en moyenne sur 1 an) pèse plus lourd sur les budgets modestes.

Pour FO, Jean-Claude Mailly constate que "salaires, prix, production, croissance, consommation, tous les indicateurs sont en train de plonger. Une économie comme celle de la France étant en grande partie tirée par la consommation, celle-ci est actuellement doublement atteinte : d’un côté des salaires qui n’augmentent pas assez, d’un autre des prix qui montent trop. Cela ne fait que renforcer notre revendication prioritaire sur les salaires, retraites et minima sociaux" (...)

Vous ne trouvez pas d'emploi, faites vous incarcérer !

De nombreux employeurs du Nord pas de Calaison reçu une publicité provenant de ce site :
http://nord.travail-penitentiaire.fr/index.htm

A quoi sert la politique de répression du gouvernement ? A créer de la main d'oeuvre pas cher !
Proximité, Capacité, Réactivité, Flexibilité : Autant de slogan empruntés aux employeurs modernes, ici utilisé pour créer de l'esclavage moderne.

Ceci se passe dans une région déjà sinistrée par le chômage.

Encore plus bizarre :
Si vous faites une recherche sur google : "produire en prison nord travail pénitentiaire"
Le site n'apparait pas .
On dirait que les créateurs de ce site ne tiennent pas à ce leur adresse s'ébruite en dehors du réseau d'employeurs.

MENACES SUR LE DROIT A L'AVORTEMENT


LE DROIT A L' IVG MENACÉ ?

La parution de deux décrets autorisant l’inscription sur le livret de famille de fœtus mort-nés inquiète les organisations féministes.

Une parution discrète qui va faire du bruit. Vendredi dernier, deux décrets ont été publiés au Journal officiel, autorisant les parents de fœtus mort-nés à les inscrire à l’état civil, sans délais minimal de gestation, et, nouveauté, à les mentionner, avec leur prénom, dans le livret de famille. Ces textes réglementaires permettent donc de déclarer une mort anténatale, quel que soit le niveau de développement de l’embryon ou du fœtus. Officiellement, il s’agit d’accompagner le deuil des quelque 5 000 couples qui perdent, chaque année, un futur enfant. Mais pour beaucoup cette publication en catimini est un pas de plus vers la reconnaissance juridique des fœtus.

Décision controversée :

L’affaire remonte à 2005. À l’époque, trois couples saisissent en même temps la cour d’appel de Nîmes (Gard) pour obtenir une « déclaration d’enfant sans vie ». Le rejet de leurs demandes est alors motivé par une circulaire ministérielle parue en 2001 conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci préconise que la reconnaissance de la mort ne puisse se faire qu’à partir de vingt-deux semaines de gestation et à condition que le fœtus pèse au moins 500 grammes. Seulement voilà : en février dernier, la Cour de cassation annulera la décision de la cour d’appel de Nîmes et donnera raison aux plaignants. À la surprise générale. Argument principal : l’article de référence du Code civil, datant de 1993, ne fait pas mention de ces dispositions…

Menace sur le droit à l’avortement :

Les deux décrets entérinent maintenant cette décision controversée. Provoquant - un peu plus - l’inquiétude des associations féministes qui dénoncent le flou entretenu entre les statuts d’embryon, de fœtus et d’enfant. Pour Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial, ces décrets sont tout bonnement « catastrophiques ». « Ils érigent des projets d’enfants en personnalité, y compris dans les délais légaux de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) », souligne-t-elle. L’association reproche, par ailleurs, à ces textes de faire de la souffrance une norme. « Cette décision permet d’entériner le statut de victimes des couples ayant perdu un embryon ou un fœtus, et par là même, de montrer du doigt ceux qui choisissent l’IVG ou qui ne souhaitent pas afficher leur souffrance par un biais légal. »

Au-delà des considérations éthiques, les associations tirent la sonnette d’alarme et insistent sur le danger que ces textes font courir au droit à l’avortement. Marie-Pierre Martinet souligne ainsi le rôle des associations proches des mouvements « pro-vie », qui ont appuyé les familles lors du pourvoi en cassation. Pour Sabine Salmon, présidente de l’association Femmes solidaires, c’est encore plus clair : « Sous couvert d’apaiser la peine des familles, ces décrets ouvrent la porte à la remise en cause de l’IVG. »

Alice Cloiseau
www.humanite.fr/

mercredi 3 septembre 2008

DES BRUITS DE BOTTES AUX PORTES DE L'EUROPE

Personne n’a démenti les affirmations du « Canard Enchaîné » selon lesquels les officiers américains ont non seulement combattu en Géorgie, mais bel et bien « conseillé » à ces mêmes géorgiens d’attaquer l’Ossétie du Sud, provoquant ainsi Moscou dans son arrière cour.

Personne ne demandera non plus des comptes aux Etats-Unis pour ses nouveaux dommages collatéraux en Afghanistan. Que valent la vie des femmes et des enfants de ce pays pour les Ricains ?

Depuis des décennies, ces actes de cruauté et de barbarie sont le fait de la CIA, des Etats-Unis et de l’OTAN que malheureusement le France vient de rejoindre sous la houlette de Sarkozy.

Fini l’indépendance française chère au Général De Gaulle...

Aujourd’hui, c’est l’alignement sur la stratégie de l’administration Bush, et notre bon vieux continent s’en retourne à un climat de guerre froide.

Les américains installent désormais des boucliers anti-missiles ultrasophistiqués en République Tchèque et en Pologne, donc en Europe, narguant la Russie de Medvedev.

Va-t-on de nouveau vers d’autres conflits, voire une nouvelle guerre en Europe, avec ses atrocités, pendant que les américains, tirant les ficelles de toutes querelles, seront spectateurs.

Après Cuba, le Viet Nam, l’Afghanistan, l’Irak, l’impérialisme Américain rêve toujours de nouvelles conquêtes. Non pas pour défendre les Droits de l’Homme, mais bel et bien pour agrandir son empire et gendarmer le monde.

C’est dans ce contexte que la France, hélas, vient d’envoyer de nouveaux renforts en Afghanistan avec un premier bilan : 10 jeunes soldats tués !

Souhaitons qu’il n’en soit pas de même ailleurs et surtout en Europe.

La paix dans le monde est toujours un vœu d’actualité et le bonheur d’un peuple ne se fait pas sans lui.

C’est pourquoi le Parti Communiste Français demande le retrait total des troupes d’Afghanistan, ainsi que le désengagement de notre pays de l’OTAN au service de Bush et des USA.

Michel ANSART

www.pcf62.com/



Source : pcf arras

mardi 2 septembre 2008

Grève des travailleurs sans-papiers de Romainville. Régularisation !

Le 19 août dernier, à 6h30, quinze travailleurs du centre de tri des déchets de Romainville, en Seine Saint-Denis, sont entrés sur le site et ont investi l’espace central de l’usine avec drapeaux et affiches de la CGT. Travailleurs « sans-papiers », ils se sont mis grève illimitée pour obtenir leur régularisation. Les militants CGT des Unions Locales de Bobigny, de Noisy-le-sec, et de l’Union Syndicale de l’Intérim les accompagnent et les soutiennent jour et nuit.

Quinze travailleurs contre deux multinationales

Depuis le mois d’avril, les grèves de travailleurs sans-papiers se sont multipliées. Ce mouvement n’est pas près de s’éteindre. Aujourd’hui, plus de 900 régularisations ont été arrachées. Elles constituent une première fissure dans le mur du pouvoir. A Romainville, la lutte des quinze travailleurs a une dimension internationale. Il s’agit de faire plier les entreprises Veolia et Urbaser.

Par le recours à l’intérim, la multinationale française Veolia a exploité les travailleurs du site de Romainville pendant de nombreuses années – depuis 1992, pour le plus ancien d’entre eux. Depuis deux mois, la multinationale espagnole Urbaser, qui s’implante en France, a remplacé Veolia pour la gestion du centre de Romainville. Elle feint d’ignorer la situation. Mais elle est épinglée de longue date par les Commissions Ouvrières espagnoles, avec lesquelles nous sommes en contact.

Les revendications des grévistes sont claires et nettes :
1) Requalification des missions intérim en CDI. Certains salariés ont cumulé 300 missions intérim en 6 ans !
2) Réintégration des licenciés pour défaut de papiers (jusqu’où va l’hypocrisie !)
3) Démarches de l’entreprise, en préfecture, pour obtenir la régularisation de tous les sans-papiers.

Les négociations sont en cours avec les deux grands groupes et avec le SYCTOM (syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères). La détermination reste entière chez les grévistes.

Faire plier Veolia et Urbaser

Privés de droits, les salariés sans-papiers de Romainville, comme partout ailleurs, ne bénéficient ni de sécurité sociale, ni de retraite – alors qu’ils versent des cotisations dans les caisses de l’Etat. Nombre d’entre eux payent des impôts. Ils sont surexploités au quotidien : bas salaires, conditions de travail déplorables, brimades, menaces, changements de postes, licenciements arbitraires, etc. Et ils sont tous les jours à la merci d’une rafle policière.

Il leur a fallu beaucoup de courage pour se mettre à découvert, surprendre la direction de l’entreprise par un mouvement solide et la contraindre à la négociation. Et ils y sont parvenus. Leur porte-parole, secondé par la CGT, a été reçu et des discussions sont en cours.

La responsabilité du SYCTOM

Le problème de la privatisation de ce secteur n’est pas nouveau. Suite à une décision de la mairie de Paris, la CGT publiait le 2 juillet dernier un communiqué contre la privatisation de la collecte des ordures ménagères. Le SYCTOM, syndicat intercommunal qui regroupe la Seine Saint-Denis et l’est parisien, est propriétaire du site de Romainville. Il en a confié récemment la gestion à Urbaser, avec « délégation de service public ». Comme toujours, le passage au secteur privé livre les travailleurs au bon vouloir du patron, qui foule au pied le peu de protections qui restent dans la dernière version du Code du Travail. La privatisation signifie une impunité totale pour les pratiques illégales de l’employeur, ainsi qu’un renforcement de l’exploitation éhontée d’une main-d’œuvre fragilisée, livrée à tous les dangers. Aujourd’hui, les grévistes mettent en demeure les quelque 60 élus du SYCTOM de faire cesser l’hypocrisie et la fraude, chez leurs prestataires.

L’affaire de tous les salariés

Depuis deux semaines, nous recevons de multiples soutiens et visites, sur le site de la grève. La solidarité doit encore s’amplifier. Tant que durera cette situation, les capitalistes continueront à jouer la division pour mieux détruire les droits de tous. Comme pour l’ensemble des travailleurs précaires (qui sont légion), les sans-papiers ont droit à des conditions d’existence dignes. Leur activité syndicale doit être reconnue. Ils font « tourner » la machine économique au profit des mêmes exploiteurs que les autres salariés. Même sans-papiers, ils sont d’abord des travailleurs. Rétablir ces salariés dans leurs droits est l’affaire de tous. La seule solution est leur régularisation. Et pour cela, notre soutien actif est déterminant !

Vous pouvez :

1) Envoyer un chèque pour le fonds de lutte à l’adresse suivante :

UL CGT Bobigny. Rue du 8 mai 45. Espace Maurice Miles. 93 000 Bobigny

Chèques à l’ordre de « Union locale CGT de Bobigny ». Inscrivez au dos du chèque : « Sans-papiers de Romainville »

2) Envoyer des messages de solidarité à : ulcgtbobigny@orange.fr

Jacques Lesne (CGT ANPE 93 - PCF Bobigny)

Publication : lundi 1er septembre 2008