mercredi 26 novembre 2008

« Nicolas Sarkozy en transition à Valenciennes : l’impuissance face à la crise » (Communiqué JJ Candelier - Groupe communiste Assemblée nationale,)

Communiqué de Jean-Jacques Candelier, Député du Nord : "Le Président de la République vient vanter les mérites du Contrat de Transition Professionnelle (C.T.P.) à Valenciennes.

Ce n’est pas un hasard : on sait que la Région possède un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale, que les délocalisations s’y s’accélèrent et que toutes les industries éprouvent les plus grandes difficultés.

Cette Région, qui a tant donné pour le développement industriel de notre pays, est plus que jamais la victime d’un système où les pleins pouvoirs sont accordés aux multinationales et aux actionnaires.

Le chef de l’Etat ne veut pas mettre le doigt là-dessus. Il propose aux ouvriers de se reconvertir dans des emplois fictifs !

En pleine crise économique et de destruction des emplois, on connaît les effets du C.T.P. : au bout d’un an, il faut pointer au chômage, comme tout le monde !

Arrêtons cette politique de la terre brûlée ! Arrêtons les moulinets insupportables, que ce soit dans le G20 ou au sein de l’Union européenne !

Il faut faire le bilan de plus de vingt années de politiques libérales, qui ont précarisé le monde du travail, ont massivement réduit la rémunération du travail, pour dégager toujours plus d’argent pour les actionnaires et la spéculation mondiale.

C’est aux profits de s’adapter à la crise, et non aux salariés de payer les pots cassés. Pour cela, je formule trois propositions :

1) Augmentations des salaires et retraites, à même de relancer la consommation et la machine économique,

2) Moratoire sur les licenciements, que ce soit dans le public ou le privé,

3) Droits pour les salariés et leurs représentants élus d’intervention la définition et le contrôle des choix de gestion et des stratégies des entreprises et des banques.

En pleine sinistrose, il est bon, pour le chef de l’Etat, de rejoindre les siens, une poignée de militants U.M.P. à la Salle des Fêtes de Saint-Saulve. Les salariés eux, attendent toujours…"

Source : elunet.fr

mercredi 19 novembre 2008

La Cour de Cassation blanchit le député Vanneste au nom de la liberté d'expression.

Lesbian & Gay Pride Lille

c/o l'Egide

202 rue Nationale

59000 LILLE

Communiqué de presse

Lille, le 13 novembre 2008,

La Cour de Cassation blanchit le député Vanneste au nom de la liberté d'expression.

Pouvons-nous accepter qu'un Elu de la République Française, Pays des Droits de l'Homme, intervienne librement en s'inspirant de sinistres personnages, à l'Assemblée Nationale?

Pour mémoire:

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Dans son discours prononcé à BAD TÖLZ le 18 février 1937, HIMMLER explique le danger que représente à ses yeux l'homosexualité.

"...10% des individus de sexe masculin sont homosexuels, et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. A long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel...........le domaine de la sexualité peut être synonyme de mort pour un peuple..."

Dans son intervention, au cours des débats sur la création de la HALDE, à l'Assemblée Nationale le 7 décembre 2004, Mr Vanneste explique le danger que pourrait représenter l'homosexualité.

"...J'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité...".

Vous pouvez noter que Mr Vanneste, député UMP, étend sa pensée à l'humanité.

Aujourd'hui en 2008

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Deux tribunaux (tribunal correctionnel de Lille en 2006 et la Cour d'Appel de Douai en 2007) ont condamné Christian Vanneste pour ses propos homophobes.

En 2008, la Cour de Cassation de Paris (dont le président est toujours nommé par le chef de l'état) annule la décision des jugements précédents. Il s'agit là d'un profond discrédit de la justice.

Accepter un tel discours injurieux porte atteinte à la dignité des personnes homosexuelles comme nous.

Alors que faire?

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Il est évident que la Cour Européenne de Justice des Droits de l'Homme doit être saisie pour que la condamnation de Mr Vanneste soit confirmée et maintenue.

Les Elus de la République ne peuvent qu'exiger la démission de ce député, qui, par ses propos déshonore l'Assemblée Nationale dans un pays qui, nous le rappelons, est celui des Droits de l'Homme.

Conclusion:

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Nous ne pouvons pas accepter que de tels propos injurieux et dévalorisants puissent être prononcés en toute impunité au nom de la LIBERTE , sinon c'est la porte ouverte à tous les abus: l'Histoire est là pour nous le rappeler.

Ne jamais oublier que c'est à cause du silence des peuples que se sont produites les pires atrocités de notre Histoire.

Faudra t-il accepter n'importe quels propos au NOM DE LA LIBERTE DE PENSEE ET D'EXPRESSION?

La démocratie prend de la valeur lorsque chaque individu est respecté dans ce qu'il est.

L'équipe de la Lesbian & Gay Pride Lille

Président: Frank DANVERS

Vice-présidente: Régine FONTENEAU

Trésorier: Marc-Charles SERIN

Secrétaire: Henri ROUX

lundi 17 novembre 2008

En conscience, je refuse d’obéir !" Lettre d’un instituteur de Colomiers à son inspecteur


La lettre "En conscience, je refuse d’obéir" d’Alain Refalo a agi comme un déclic chez beaucoup d’enseignants. A ce jour, plus de 7 500 visiteurs différents l’ont lu sur le blog, sans compter une vingtaine de sites qui l’ont mise en ligne et la diffusion par mail. Des enseignants l’impriment, la diffusent, l’affichent. Son auteur vient d’être convoqué, une enquête est ouverte par son Académie...

[...] Le démantèlement des fondements de l’Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir. L’objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction d’un système, certes imparfait, mais qui a vocation à éduquer et instruire, à transmettre tout autant un « art de faire » qu’un « art de vivre », en donnant toutes ses chances à chaque élève, sans aucune distinction. [...]

1. Les « nouveaux » programmes constituent une régression sans précédent. [...] C’est pourquoi en conscience, j’ai décidé de ne pas les appliquer et de continuer à travailler dans l’esprit des programmes de 2002.

2. Tout particulièrement, je refuse de m’inscrire dans la logique d’une « Instruction morale et civique » aux relents passéistes. [...] Aujourd’hui, comme hier, en conscience, j’ai fait le choix d’une éducation citoyenne qui permette aux élèves de découvrir leur potentiel créatif et émotionnel au service du mieux vivre ensemble.

3. La réduction du volume horaire de la semaine scolaire de 26h à 24h apporte des bouleversements tels dans l’organisation des écoles, qu’il faut aujourd’hui parler de désorganisation structurelle. [...] Dès la rentrée, en conscience, je n’appliquerai pas ce dispositif d’aide personnalisée tel qu’il est actuellement organisé. Ces deux heures seront mises à profit pour mener à bien un projet théâtre avec tous les élèves de la classe, répartis en demi-groupe, le mardi et le vendredi de 15h30 à 16h30, ceci avec l’accord des parents.

4. Les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires à destination des élèves de CM1 et CM2 sont eux aussi des dispositifs scandaleux et démagogiques destinés à caresser l’opinion publique dans le sens du poil. [...] Parce que je respecte profondément les élèves qui ont des difficultés et leurs parents et que je suis persuadé que ce dispositif est néfaste, je continuerai à refuser de transmettre des listes d’élèves pour les stages de remise à niveau.

5. La loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles les jours de grève n’est pas autre chose qu’une loi de remise en question des modalités d’application du droit de grève. [...] En conscience, je ne me déclarerai pas gréviste à l’administration et j’informerai les parents trois jours avant de mon intention de faire grève. [...]


Source : elunet.org

jeudi 13 novembre 2008

Appel du Comité national de soutien à Salah Hamouri

"En dépit d’un fort mouvement d’opinion et d’interventions multiples auprès des autorités concernées, en France comme en Israël, le jeune franco palestinien de 23 ans, Salah Hamouri, est toujours en prison alors qu’il est parfaitement innocent.

Au terme de 3 années de prison durant lesquelles son procès a vu l’annulation de plus de 20 audiences faute du moindre témoin se présentant à la barre du tribunal militaire chargé de le juger, il a été brutalement placé devant un chantage odieux consistant à le forcer à « plaider coupable » sous peine de se voir infliger une peine de prison supérieure à 7 ans de prison, peine décidée unilatéralement par le Procureur dudit tribunal.

Ce qu’on lui reproche ? Etre passé 3 mois avant son arrestation devant le domicile de Yossef Ovadia, chef du parti Shas, rabbin connu pour ses positions extrêmes. Ce fait banal, joint à l’accusation – du reste non fondée – de son appartenance au FPLP, ont conduit le tribunal militaire israélien installé en territoire palestinien à considérer que Salah Hamouri avait « l’intention » d’attenter à la vie de cette personne.

Alors qu’aucune preuve concrète n’a pu être présentée et que son habitation a été fouillée au peigne fin par les services spéciaux israéliens qui n’ont rien trouvé y compris dans le disque dur de son ordinateur, Salah Hamouri, bien qu’innocent, a été ainsi condamné à 7 ans de prison pour un « délit d’intention ».

Notre jeune compatriote français est donc un otage.

Il est otage de l’occupation israélienne qui juge ceux qu’elle opprime. Il est otage de la « justice » militaire israélienne qui l’a contraint à s’accuser faussement sous peine d’une sanction plus lourde s’il refusait son chantage. Il est l’otage de la politique intérieure israélienne, le parti Shas soutenant le gouvernement Olmert finissant.

Malgré toutes les démarches effectuées et les assurances prodiguées, Salah Hamouri est toujours en prison tandis que son cas fait l’objet d’un silence assourdissant

Dans ces conditions nous estimons de notre devoir en tant que défenseurs des droits de l’homme partout dans le monde, de nous mobiliser plus fortement encore, dans la diversité de nos positions ou situations, afin d’entreprendre une véritable campagne dynamique et unifiée pour obtenir la libération de notre compatriote Salah Hamouri.

A cette fin nous décidons, sans plus attendre, de créer un « Comité national de soutien à Salah Hamouri » pour faire connaître son cas et obtenir sa libération. Sa maman, Denise Hamouri, en sera la présidente d’honneur. Nous appelons à relayer largement, sur cette base, les actions d’informations et de soutien."

Pour se joindre au comité de soutien, écrire au député honoraire Jean-Claude Lefort.

Source : elunet.org

lundi 10 novembre 2008

La crise pour les Nuls!

Crise des subprimes: une explication très simple pour ceux qui essaient encore de comprendre

Alors voilà, Mme Ginette a une buvette à B. petit village bien de chez nous Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu qu’elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut aussi augmenter un peu les prix de base du « Calva » et du ballon de rouge. Le jeune et dynamique directeur de la banque locale, quant à lui, pense que les ardoises du « troquet » constituent, après tout, des actifs recouvrables et commence à faire crédit à Mme Ginette ayant les dettes des ivrognes comme garantie. Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n’est capable de comprendre. Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux bourses de Francfort et de Paris, etc .., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c'est-à-dire les ardoises des ivrognes de Mme Ginette). Ces « dérivés » sont alors négociés pendant des années comme si il s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays. Jusqu’au jour ou quelqu‘un se rend compte que les alcoolos du troquet de B. n’ont pas un « rond » pour payer leurs dettes. La buvette de Mme Ginette fait faillite. Et le monde entier l’a dans le …….

Section communiste du PCF Avion

jeudi 6 novembre 2008

La crise financière mondiale - En finir avec le capitalisme !

La crise financière mondiale - En finir avec le capitalisme !

La crise financière et industrielle actuelle est la conséquence de l’avarice de l’infime minorité de capitalistes qui contrôlent l’économie. Elle sera lourde de conséquences pour les travailleurs, les jeunes et les retraités.

Même pendant les années de « croissance », la précarité de l’emploi et la pauvreté se généralisaient. Désormais, la situation est encore plus alarmante.

Chaque semaine, on nous annonce de nouvelles délocalisations, fermetures et restructurations d’entreprises au détriment des salariés. Des centaines de milliers d’emplois sont menacés, tandis que les prix et les loyers ne cessent d’augmenter.

Suivant l’exemple de Bush, Sarkozy promet de soutenir le système bancaire. Cela signifie que l’Etat prendrait à sa charge les pertes dues aux pratiques spéculatives et frauduleuses des banquiers.

Mais d’où viendra l’argent de l’Etat, dont les caisses, rappelons-le, sont vides ? Soit d’une augmentation des impôts, soit d’un endettement accru de l’Etat – et sans doute des deux à la fois.

Ainsi, l’Etat empruntera massivement à des banques… pour pouvoir payer les dettes d’autres banques ! Quelle escroquerie ! Cet endettement supplémentaire servira de prétexte pour réduire les budgets de l’éducation, de la santé et des services publics.

Il n’y a pas d’argent pour financer la Sécurité Sociale ou les retraites, mais il n’en manque jamais quand il s’agit de renflouer les caisses des capitalistes du secteur bancaire !

Pendant de longues années, les politiciens, les médias et tous leurs « spécialistes » nous ont expliqué que le socialisme était mort, que le capitalisme avait triomphé, que c’était un système efficace qui assurerait le progrès social et un avenir meilleur. Il fallait tout privatiser, tout soumettre à la loi du profit et du « marché ».

Nous en voyons aujourd’hui le résultat. Les soi-disant « plans » pour « moraliser » et « réguler » les marchés ne sont que de la poudre aux yeux. Le système capitaliste est spéculatif par sa nature même. L’idée de réguler les marchés financiers est absurde.

Les répercussions de cette crise ne nous laisseront pas d’autre choix que de lutter bec et ongles pour défendre nos salaires, nos emplois, nos retraites, nos écoles et notre système de santé.

Mais aussi longtemps que nous laisserons l’économie et le système financier entre les mains d’une minorité capitaliste, il n’y aura pas d’issue. Il faut arracher au secteur privé le contrôle de l’économie en nationalisant les banques, les assurances, les organismes de crédit, l’industrie et la grande distribution – sans indemnisation pour les grands actionnaires.

Lorsque les principaux leviers de l’économie seront sous le contrôle de la collectivité, il sera possible d’établir un plan de production socialiste rationnel, où les décisions seront prises dans l’intérêt de la majorité, et non plus d’une poignée de riches parasites.

Telle est l’idée fondamentale du socialisme.

La Riposte

mercredi 5 novembre 2008

La victoire de Barack Obama est l’expression d’une immense attente de changements

La victoire de Barack Obama est d’abord la défaite cinglante du néo-conservatisme de John Mac Cain et de Georges Bush. La politique réactionnaire du Parti républicain, la logique de guerre, le recul des libertés, l’ ultralibéralisme, le soutien constant à la haute finance et aux spéculateurs ont été puissamment rejetés par une très large majorité de citoyens des Etats-Unis. Le Parti communiste français salue cet événement majeur.

La victoire du sénateur de l’Illinois montre une société américaine qui change. L’élection d’un président noir est un fait de grande portée dans l’ histoire des Etats-Unis et un facteur d’encouragement pour toutes celles et ceux qui agissent, partout, contre le racisme et les discriminations.

Cette victoire de Barack Obama, c’est aussi l’expression d’une énorme attente de justice et de protection sociale, de démocratie et de paix. Barack Obama a contribué à faire naître d’immenses espoirs de changements aux Etats-Unis et dans le monde. Il faudra qu’ il y réponde. C’est un défi considérable alors que la première puissance capitaliste est dans une crise profonde.

Parti communiste français

Source : elunet.org