mercredi 27 mai 2009

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Depuis quelques jours, le bruit court qu'il ne servirait à rien de voter pour des listes données à moins de 10% dans les sondages car elles ne pourraient pas avoir d'élus.Ces propos erronés, relayés par la première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry, n'ont d'autre fonction que d'enfoncer le clou d'un vote présumé utile.C'est bien sûr une contre vérité : les listes qui seront écartées de la répartition des élus sont celles qui feront moins de 5%. Avec un score, même légèrement supérieur, il est tout à fait possible d'avoir des élus. Ainsi, Francis Wurtz, président du groupe GUE au Parlement européen qui aura par exemple réussit à bloquer la directive Bolkestein et la directive portuaire, a été élu député en 2004 avec un score de 6% en Ile de France.Alors ne laissez pas se propager l'intox : le 7 juin, élection proportionnelle à un seul tour : chaque voix comptera pour faire élire dans toute les circonscriptions, un maximum de députés de Front de gauche !
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lundi 25 mai 2009

Douze articles offrent des chansons pour l'Humanité


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Un CD exceptionnel de soutien à l'Humanité

Cali,

Bernard Lavilliers,

Noir Désir,

les Têtes Raides,

Renaud,

Miossec,

Jacques Higelin,

Georges Moustaki,

Balbino Medellin,

Georges,

Pascal Bizern et

Daguerre

ont offert chacun une chanson sur un CD exceptionnel pour soutenir le journal fondé par Jean Jaurès.

Le CD "collector" est accompagné d'un numéro spécial de 24 pages qui comprend les interviews des artistes et le texte des chansons offertes.

Les fruits de la vente de ce numéro iront soutenir les finances du journal l'Humanité qui se bat depuis plusieurs mois pour assurer la pérennité de sa parution.

Prix de vente modeste : 8 euros

A commander à Xavier Dubois, xavdub2@hotmail.com, 06 30 04 16 02

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mardi 19 mai 2009

Financement de l’école privée : la proposition de loi revient à l’Assemblée

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Le Collectif pour la promotion et la défense et de l’école publique de proximité a écrit au Président de la République pour lui demander de renoncer à rétablir l’obligation pour les communes de financer les écoles primaires privées hors de leur territoire...

La proposition de loi Carle, adoptée le 10 décembre 2008 par le Sénat va venir très prochainement devant l’Assemblée. Cette proposition est inacceptable !

Elle vise à "garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence" Il s’agit là de reconnaître, de fait, une mission de service public aux écoles privées qui sont pourtant des entreprises n’ayant aucune des obligations des écoles publiques et de contraindre les communes à financer des écoles privées en dehors de leur territoire.

Les associations de parents, les professionnels de l’éducation et les élus considèrent nécessaire et indispensable de renforcer la mixité sociale, afin que les enfants puissent apprendre à vivre ensemble. Si cette proposition de loi Carle est votée, nous serons confrontés à l’éclatement scolaire, social et communautaire.

Ne modifiant en rien l’entrave à des principes constitutionnels fondamentaux, les quelques aménagements prévus par la proposition de loi ne sont que des artifices. Si une commune juge que la demande d’une famille n’est pas recevable, le Préfet peut obliger la collectivité à financer la scolarisation des enfants de cette famille hors de sa commune de résidence. De surcroit, il n’y a pas d’accord préalable : la commune est mise devant un fait accompli et doit le faire supporter à l’ensemble des contribuables. On fait ainsi primer l’intérêt particulier sur l’intérêt général en favorisant la scolarisation dans les écoles privées Cette proposition de loi qui est dans le droit fil de l’article 89 de la loi de 2004 va plus loin que la loi Debré modifiée du 31 décembre 1959 qui fonde, sur le territoire d’une commune, les « rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés ».

Elle crée pour toutes les communes de nouvelles obligations au bénéfice de toutes les écoles privées implantées sur d’autres communes. Or la commune n’a pas donné son accord pour le contrat passé entre d’autres communes, leurs écoles privées et l’État. La libre administration des communes inscrite dans la constitution est ainsi remise en cause.

L’adoption de ce projet de loi entraînerait la fermeture de classes ou d’écoles publiques.

Ce projet de loi qui va être incessamment soumis au vote de l’Assemblée nationale répond largement à la demande de la direction de l’enseignement catholique. Ce texte va aggraver le dualisme scolaire, donner à l’enseignement privé des moyens dont ne dispose pas l’enseignement public, qui, lui, a toutes les contraintes de service public. : laïcité, obligation d’accueil de tous les élèves, continuité de service et gratuité pour les familles.

L’École publique est celle de tous les citoyens. Les députés, quelle que soit leur appartenance politique, doivent s’opposer à l’adoption de cette proposition de loi qui remet en cause le pacte républicain voulant que les pouvoirs publics soutiennent l’école de la République et ne permettent pas que les enfants soient séparés dès l’enfance.

Les députés attachés aux principes du maintien des liens forts entre l’école, les habitants d’une localité et les élus ne peuvent pas accepter ce système d’individualisation qui transforme la collectivité en simple tiroir caisse et instaure un chèque éducation. Ce projet de loi adopté, tout citoyen au nom du principe d’égalité, serait en droit de revendiquer auprès de sa commune de résidence ce nouveau privilège pour faire financer au nom de la liberté d’enseignement la scolarité de ses enfants dans un établissement sous contrat simple ou hors contrat, voire pour une instruction dans sa famille. Cette possibilité ne doit pas être votée.

Les députés républicains ne peuvent pas accepter une proposition qui conduirait les collectivités à verser un surplus de plusieurs centaines de millions qui, non seulement n’amélioreraient pas les conditions de scolarisation, mais les aggraveraient en conduisant inéluctablement à la disparition d’écoles de proximité.

Déjà plus de 500 communes, sans école publique, ne disposent que d’école(s) privée(s) confessionnelle(s). Combien y en aura t-il demain avec cette disposition anticonstitutionnelle ? Rappelons-le : « L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat. ».

De très nombreux maires de toutes tendances ont exprimé hier leur inquiétude devant l’article 89 de la loi du 13 août 2004. Ils vont se retrouver dans la même situation demain avec cette épée de Damoclès qui vise l’avenir de leurs écoles publiques et laïques ouvertes à tous et menace l’équilibre de leurs budgets. Ce projet fait augmenter les dépenses d’éducation ; la banlieue paiera pour la ville, les communes rurales seront pénalisées avec un risque fort d’exode scolaire vers le chef lieu de canton et les villes.

Nous sommes convaincus que ce courrier va attirer votre attention car vous savez qu’il en va de l’avenir même d’un système scolaire de qualité pour la réussite de tous et d’une conception républicaine qui maintient un lien puissant entre la commune et son école.

Nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nous vous demandons de voter contre ce dispositif législatif qui s’oppose à notre Constitution et menace notre École de la République.

La proposition de loi Carle

Texte n° 20 (2008-2009) adopté par le Sénat le 10 décembre 2008

Compte rendu intégral des débats en séance publique (10 décembre 2008)

Sur le site du collectif


Source : http://www.elunet.org/spip.php?article9476


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samedi 16 mai 2009

La sous-traitance des chômeurs.

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Avez-vous entendu parler d’INGEUS ? Entreprise d’origine australienne dont le représentant de la branche française est invité parfois aux colloques de notre très cher MEDEF. Cette société se veut être une réponse pour trouver du travail aux chômeurs, en leur proposant un parcours individualisé soi disant plus performant que le Pôle emploi. (ANPE/ASSEDIC réunis)

De la concurrence ? On nous répondra que non. C’est un partenariat bien évidemment. Un partenariat juteux ? L’objectif est avant tout de pouvoir proposer la meilleure réponse possible à des personnes en souffrance. Cela va de soi !!!

Comment ferions-nous pour douter de cette bonne foi et de la vertu d’un tel engagement ?

Tout d’abord nous pouvons observer une magnifique chaîne connue et utilisée à toutes les sauces, pour décrédibiliser des services gérer par l’Etat. Une vaste opération lancée depuis des années.

Il ne s’agit pas de dénoncer les salariés de cette société qui doivent faire leur boulot correctement mais de dénoncer une chaîne qui conduit à la destruction du service public.

En 1 : réduire les finances et les personnels. Les demandeurs d’emploi voyant ainsi, dans le meilleur des cas un service qui fonctionne tant bien que mal, dans d’autres, un service qui ne permet pas de retrouver un travail et de se sentir aidé.

En 2 : proposer une réforme afin de soi disant mieux adapter le service. Se donner une image de quelqu’un qui fait bouger les choses, ça vous rappelle quelqu’un?

En 3 : une fois que tout le monde à bien intégrer que ces services seraient incompétent, on propose alors une sous-traitance. Expérimentation faite sur certaines régions, dont le Nord.

INGEUS apparaît. Le bienfaiteur capitaliste (social il va de soi) montre alors la voie à suivre et vient de nouveau à la rescousse d’un service de l’état qui ne peut être performant. Enfin, c’est ce qu’on veut faire croire.

Une petite mise au point s’impose, pour chaque chômeur intégré au programme d’INGEUS, cette « petite » entreprise est rémunérée par le Pôle emploi. TF1 lors de reportage annonçait que la somme versée par tête est de 4300 €. Sacré partenariat !!! Cet argent n’aurait-il pas pût être utilisé autrement ?

Autre point on ne vous informe pas de ce programme comme une opportunité offerte à vous. On vous informe par courrier que vous avez été sélectionné et que votre refus d’y participer pourrait entraîner des mesures de radiation en tant que demandeurs d’emploi.

La boucle est bouclée. D’un coté on rémunère une entreprise en offrant une image d’un capitalisme social et vertueux. De l’autre les chiffres du chômage peuvent baisser puisque le choix donné est de participer à un programme privé ou d’être radié. Et enfin, et c’est le plus fort on fait que la population intègre que le capitalisme est réformable et est la seule voie envisageable et raisonnable.

Première nouvelle : il n’existe pas plusieurs capitalismes, si les mots changent le fond est le même. Apporter une rente à une minorité de la population sur le dos de la majorité.

Deuxième nouvelle : avec une meilleure utilisation de l’argent un service public adapté et de qualité est possible.

Nous vous invitons à vous rendre sur ce lien où est évoquée une proposition du PCF concernant la sécurisation du marché du travail et des parcours de formations.

http://www.pcf.fr/spip.php?article1541

Pour continuer à vous faire votre opinion et poursuivre l’information voici deux liens :

http://labrique.lille.free.fr/spip.php?article349

http://www.ingeusfrance.fr/index.php

Bien à vous camarades,


Pierre-Alexandre Fournier

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vendredi 15 mai 2009

Nous ne paierons pas leur crise !

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Front de Gauche pour changer d'Europe
Réunion publique à Lille mardi 19 mai à 19h30
Salle Courmont - 2 rue Courmont - Métro Porte d’Arras

avec Jacky HÉNIN, Député européen, tête de liste du Front de Gauche
Marc DOLEZ, Parti de Gauche,député du Nord
Michèle ERNIS, Gauche Unitaire
Michelle DEMESSINE, Parti Communiste Français, sénatrice du Nord
Loïc PEN, Médecin, animateur du comité de défense de l’hôpital public

Le capitalisme est responsable de la crise... A lui de régler la note ! Chaque jour, le patronat sacrifie l’emploi sur l’autel des gros dividendes versés aux actionnaires, avec la bénédiction du Président de la République. Le gouvernement supprime encore 30 000 emplois cette année dans la fonction publique, dont 12 000 dans l’Éducation nationale, ce qui en fait le premier licencieur de France. Avec la crise du capitalisme, les difficultés des familles s’accroissent alors que les riches connaissent l’opulence. Face à la colère qui monte et aux exigences d’une vie meilleure et plus sûre, le gouvernement et la droite restent sourdset ne veulent rien changer à leur politique. Alors que faire ? Il faut s’unir et agir, être encore plus forts et plus nombreux. Dans ce contexte, les élections européennes du 7 juin sont une étape dans la résistance et la riposte àla politique de Sarkozy, pour construire une Europe socialiste, démocratique et pacifiste.

L’enjeu est clair
★ Soit rien ne change avec la poursuite des politiqueslibérales européennes actuelles et c’est l’enfoncementdans la crise du capitalisme.
★ Soit nous nous rassemblons sur des grandesorientations résolument à gauche pour transformerl’Europe.

En 2005, à Lille comme partout en France,nous avons dit
★ NON à l’Europe de la concurrence «libre et non faussée »
★ NON à l’Europe des profiteurs, de la dictature de la Banque centrale européenne
★ NON à l’Europe de l’alignement sur l’OTAN

En 2009, nous voulons construire
★ Une Europe débarrassée des dogmes libéraux et des réflexes capitalistes
★ Une Europe de la Paix, sociale, écologiqueet démocratique
★ Une Europe de l’égalité, notamment entre les hommeset les femmes, qui cesse les discriminations envers les migrants.

C’est l’objectif de la liste du Front de Gauche conduite par Jacky Hénin : Celui ci a été initié par le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire issue en partie du NPA et de nombreuses personnalités et acteurs du mouvementsocial. Par delà nos différences, nous savons que la crise du capitalisme que nous traversons est porteuse de tragédies si nous n’apportons pas d’alternatives face à l’urgence. Nous nous adressons à toutes celles et tous ceux qui veulent une autre Europe, en rupture avec les traités de Lisbonne et de Maastricht. Le 7 juin, les banquiers voteront.
Et vous ?

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7 raisons pour voter Front de Gauche aux élections européennes du 7 juin 2009

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Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) - République, laïcité, internationalisme, vers un socialisme du XXIe siècle

1.- Pour s’engager en politique « Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupe de toi ». Certains peuvent avoir tous les griefs de la terre contre les partis politiques ou contre la politique elle-même, mais s’ils restent à pester dans leur coin cela ne sert à rien, les choses n’avancent pas pour autant. Voter pour les listes du Front de Gauche n’exige pas un accord sur tous les sujets. La preuve : le M’PEP a de nombreuses différences avec le Front de Gauche, mais aussi des points d’accords qui justifient son soutien ! Dans un « front », il faut de la diversité ! Ceux qui considèrent que le Front de Gauche va dans le bon sens doivent donc s’y engager. Par exemple, ne serait-il pas cohérent que le mouvement altermondialiste appelle à ne pas voter pour les partisans du traité de Lisbonne (UMP, PS, MoDem, liste Europe écologie), sans pour autant appeler à voter ?

2.- Pour affaiblir électoralement les partis pro-système Le 7 juin 2009, voter pour les listes de l’UMP, du PS, du MoDem et des Verts, ce sera du pareil au même. Tous ces partis étaient hier favorables au Traité constitutionnel européen, tous sont aujourd’hui des adeptes du Traité de Lisbonne qui en est la copie conforme. Il faut faire barrage aux listes des partis pro-systèmes en ne votant pas pour elles aux élections européennes.

3.- Pour mettre un grain de sable dans le système européen L’élection de beaucoup de députés du Front de Gauche ne permettra évidemment pas de changer d’Europe. Mais ces élus seront les relais et les vigies des luttes sociales qui s’opposeront aux directives libérales élaborées par la Commission européenne.

4.- Pour ne pas disperser ses voix Pour être efficaces, encore faut-il que les électeurs de gauche concentrent leurs voix sur les listes qui présentent la perspective politique ayant le maximum de potentiel, en écartant les listes de division qui conduisent à l’impasse comme celles du NPA et de LO.

5.- Pour soutenir les analyses et propositions du Front de Gauche Le Front de Gauche appelle à « Changer d’Europe ». Il s’agit d’un appel à refonder toute la construction européenne, sa conception même, et non plus simplement de tenter de la faire bouger en s’inscrivant dans son cadre actuel. Pour le M’PEP, cette question est centrale, car se sont bien les fondements de la « construction » européenne qui doivent être revus, et non simplement ses politiques.

6.- Pour encourager la seule initiative unitaire Ce dont a besoin la gauche de gauche, avant tout, c’est d’unité. La gauche de gauche doit faire preuve d’intelligence politique et admettre qu’elle ne parviendra pas à surmonter ses divergences d’un coup de baguette magique ; alors, en attendant, il faut s’unir sur des bases acceptables par tous afin de faire face à la droite. C’est ce que semblent avoir compris les partis fondateurs du Front de Gauche, et ils sont les seuls à avoir lancé une démarche unitaire à la gauche du Parti socialiste.

7.- Pour progresser dans la reconstruction de la gauche Après le désastre de l’élection présidentielle de 2007, l’heure est à la reconstruction de la gauche. Cette reconstruction doit porter sur deux aspects : rétablir des repères idéologiques solides ; réorganiser les alliances. L’élection européenne est une étape importante dans cette perspective.

VOTEZ ET FAITES VOTER POUR LE FRONT DE GAUCHE !

Nicolas Maury

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Anecr : Appel pour le Front de Gauche

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mercredi 13 mai 2009
APPEL

La France, l’Europe et le monde sont face à une crise économique, financière, sociale et environnementale de très grande ampleur, aux conséquences dramatiques pour des millions de personnes. Nous partageons et portons la colère des populations que nous représentons.
Loin de prendre conscience de la gravité de la situation, Nicolas Sarkozy et la droite poursuivent leur politique antisociale. Des milliards pour les banques, des cadeaux pour les riches. Rien pour les travailleurs.
L’Union Européenne quant à elle, au lieu de s’attaquer aux causes de la crise, continue de livrer à la concurrence les hommes et les femmes, les territoires et leurs productions, remet en cause les droits sociaux et les services publics, tourne le dos à l’intérêt des peuples, met aussi en grand danger la paix et la stabilité en Europe.
Face aux attaques et aux régressions que cette politique entraîne, nous, élus-es, proposons et construisons chaque jour dans nos communes, nos départements, nos régions, une autre Europe.
L’urgence est là !
Il faut dire NON à cette Europe ultralibérale ! Il faut changer en France et en Europe ! Il faut construire une autre Europe !
En 2005, nous avons été majoritaires pour dire Non au Traité constitutionnel européen, et Oui à une autre Europe.
Le 07 juin, avec les élections européennes, prolongeons le vote de 2005 en soutenant les listes du Front de gauche qui rassemblent des forces anticapitalistes et antilibérales, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire et des militants associatifs et syndicaux, pour la construction d’une unité politique porteuse de changements.
Avec le Front de Gauche, disons massivement NON à Sarkozy et à l’Europe libérale, et OUI à une Europe démocratique, sociale, écologique, solidaire et de la Paix.
Avec le Front de Gauche, élisons des députés qui défendent à chaque instant au Parlement Européen les intérêts de la France, de nos concitoyens et de l’ensemble des peuples européens. Elisons des députés qui agissent et portent des propositions au sein des institutions européennes pour s’attaquer aux causes de la crise, pour disputer le pouvoir à ceux qui le confisquent et pour être les relais des exigences citoyennes. Elisons des députés qui renforcent les rangs du Groupe de la Gauche Unitaire européenne (GUE) dont les 41 élus-es n’ont eu de cesse d’agir et d’obtenir des avancées pour les droits des salariés, les services publics et pour la paix.
Nous, élu-es, appelons tous les citoyens à se joindre à cet appel, à voter et à faire voter pour les listes du Front de Gauche, pour changer en France et en Europe.
Faisons du Front de gauche, un FRONT POPULAIRE QUI BOUSCULE LA POLITIQUE EN EUROPE ET EN FRANCE !
Montreuil, le 29 avril 2009,
Le Bureau national de l’ANECR

Signez l’appel de l’ANECR

jeudi 14 mai 2009

« République et Socialisme » soutient le Front de Gauche pour « changer d’Europe »

Communiqué du PCF - Une délégation nationale du Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche et Gauche Unitaire) et les représentants de République et Socialisme se sont rencontrés le mardi 12 mai, au siège du PCF.

« République et Socialisme », qui regroupe des élus, des responsables nationaux, régionaux, départementaux et des militants républicains issus notamment du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), a décidé de rejoindre le Front de Gauche pour les élections européennes du 7 juin prochain.
Mobiliser les électeurs de gauche, conforter et prolonger la dynamique du “NON” au traité constitutionnel européen de 2005, apporter à la crise des réponses alternatives dans l’intérêt de celles et ceux qui la subissent et en souffrent et fonder une nouvelle Europe dans l’intérêt des peuples qui la composent sont les profondes motivations qui animent République et Socialisme. Ces motivations se retrouvent dans la déclaration de principe du Front de Gauche et dans les actions menées sur le terrain des luttes et dans la campagne électorale depuis sa création.
Les deux délégations sont convenues de la pleine participation de République et Socialisme à la campagne du Front de Gauche afin d’amplifier encore la dynamique unitaire en cours.
Parti communiste français Paris, le 13 mai 2009.

Source : http://www.elunet.org/spip.php?article9378

mardi 12 mai 2009

Dominique Petit nous a quitté.

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" La section d'Hellemmes du Parti Communiste Français, ses militants et ses élus ont la douleur de vous faire part du décès de Dominique PETIT.
Militant communiste intègre et fidèle à ses convictions, il était avant tout un camarade et un ami dont les qualités humaines, l'amitié et la fraternité nous manqueront terriblement.
Nous nous associons bien sûr à la douleur de ses proches et de sa famille et tenons à leur présenter nos plus sincères condoléances."

Damien PETIT

Séverin et Caroline PETIT ses enfants

Joris son petit-fils

Francine ABBATE sa compagne

ses enfants et petits-enfants

Andrée FALLET-GOETHALS (†) sa mère

Annie DOVERGNE –PETIT

Jean-Claude et Danièle FALLET-DOVERGNE

et leurs enfants ses sœur, beau-frère, belle-sœur, neveux et nièces

Et toute la famille

Ont la douleur de vous faire-part du décès de

Dominique PETIT

Membre du Parti Communiste Français

Ancien Conseiller Municipal d’Hellemmes

Ancien Conseiller à la Communauté Urbaine de Lille

survenu le 7 mai 2009, dans sa 58ème année, des suites d’une longue maladie.

Ils vous prient d’assister aux funérailles civiles qui auront lieu le Mercredi 13 mai 2009. Assemblée à 10 heures 30 au dépôt mortuaire du cimetière d’Hellemmes (rue Roger Salengro), où aura lieu l’inhumation.

Votre présence tiendra lieu de condoléances.

Dans l’attente de ses funérailles, Dominique repose à la morgue centrale du CHR de Lille.

Conservez de lui, un bon souvenir.

Un tronc sera à votre disposition pour aider sa famille.

59260 HELLEMMES – 10, rue Jean Bart

dimanche 10 mai 2009

Dans « Communistes » N° 348 - Gauche unitaire européenne : Un riche bilan

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Président de la « Gauche unitaire européenne » au Parlement européen, Francis Wurtz revient sur « la marque de fabrique », les propositions et la singularité de ce groupe.
Communistes N° 348 - 6 mai 2009
Communistes : « Gauche unitaire européenne » se caractérise sans doute d’abord par ses rapports avec le mouvement social ?
Francis Wurtz La récente mise en échec du projet de directive visant à généraliser la possibilité pour tout Etat de l’Union européenne de recourir à la semaine de 65 heures a rappelé à qui l’avait oublié que le Parlement européen a des pouvoirs, pour peu qu’une majorité de parlementaires ait la volonté politique de s’en servir à bon escient. Dans le cas présent, notre groupe avait, dès le début du processus, proposé le rejet du texte. Il n’avait, alors, pas été suivi. La sensibilisation des opinions publiques à cet enjeu de société, ainsi que... la proximité des élections, ont fini par conduire au résultat souhaité. Même la droite n’a pas osé soutenir la position du Conseil (les gouvernements) ! Entretenir en permanence - et pas seulement la veille d’un scrutin - des liens de coopération avec le mouvement syndical et déployer des efforts systématiques d’information et de sensibilisation de nos concitoyens, c’est la « marque de fabrique » de notre groupe de la « Gauche unitaire européenne » et, en son sein, des élus communistes français.
C : En même temps, le groupe n’a cessé d’avancer des propositions alternatives ?
FW : Nous ne nous contentons pas de tenter de parer aux « mauvais coups ». Nous avons l’ambition de faire vivre une autre vision de l’Europe. Certaines de ces options alternatives sont en train d’acquérir - avec la terrible « leçon de choses » de la crise du capitalisme (et du modèle libéral européen) - une crédibilité sans précédent depuis la création de la Communauté européenne. Je pense, par exemple, au « crédit sélectif », c’est-à-dire offert à des conditions favorables aux investissements créateurs d’emplois et très dissuasives lorsqu’il s’agit d’opérations spéculatives. C’est le moment de pousser ce type d’exigences en rupture avec les règles libérales en vigueur.
C : Les autres points forts de « Gauche unitaire européenne » ?
FW : Je crois pouvoir dire que nous avons également gagné une reconnaissance très large dans bien d’autres domaines : le féminisme (notamment avec le réseau européen IFE ainsi que « Que choisir » de Gisèle Halimi) ; l’environnement (sur le climat, l’eau, la protection contre les produits chimiques dangereux...) ; la défense de l’agriculture paysanne et de la souveraineté alimentaire ; la solidarité avec les migrants (par exemple, dans le cadre de la formidable mobilisation contre la "Directive de la honte"). Nous sommes incontestablement le groupe de référence sur la défense des droits fondamentaux du peuple palestinien ; la solidarité avec l’Afrique et les nouvelles démocraties d’Amérique latine, ou encore l’opposition à la guerre et à la militarisation de l’Union européenne.
C : « Gauche unitaire européenne » a aussi incarné l’opposition au libéralisme ?
FW : L’opposition de gauche aux traités libéraux européens est franchement l’apanage exclusif de notre groupe ! Hier, cela nous valait parfois le quolibet de « mouton noir ». Aujourd’hui, on nous invite à de passionnants « face à face » avec des experts financiers de renom beaucoup moins « sûrs d’eux et dominateurs » que naguère... Puissent les gens qui aspirent à « changer d’Europe » mesurer combien c’est le moment de renforcer le courant que nous représentons !
Propos recueillis par Gérard Streiff
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samedi 9 mai 2009

Soutenez les propositions de loi des parlementaires communistes et du Parti de gauche contre la crise



Le 28 mai, les parlementaires communistes défendront trois projets de lois visant à interdire les licenciements boursiers, abroger le bouclier fiscal et défendre un vrai plan de relance contre la crise.
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vendredi 8 mai 2009

Le PCF veut imputer les frais du meeting de Sarkozy aux comptes de campagne de Dominique Baudis et saisit la commission nationale des

comptes de campagne.


Nicolas Sarkozy a prononcé hier un discours lors d’un meeting, soi-disant républicain, devant quelques 3000 militants UMP dont les candidats UMP à l’élection européenne.
Pour l’ensemble des spectateurs et des commentateurs, le meeting d’hier soir à Nîmes, et alors qu’a démarré la campagne officielle, était sans aucun doute possible celui de l’UMP.
Pourtant, malgré la décision qui s’impose au CSA de comptabiliser le temps de parole du Président de la République dans celui de la majorité, il semble qu’en vertu « d’une phase d’expérimentation », le discours du Président serait découpé de façon totalement subjective pour ne retenir que certaines phrases.
Non seulement le temps de parole de Nicolas Sarkozy doit être intégralement comptabilisé dans celui de la majorité, mais de plus, et surtout, le coût du meeting doit être imputé aux comptes de campagnes de l’UMP. Le détournement des moyens de l’Etat à des fins partisanes et personnelles est un scandale qui n’a que trop duré !
Nous demandons officiellement que cesse ce régime d’exception, et que le compte de campagne de la liste UMP conduite par Dominique Baudis dans le Sud-Ouest soit imputé de l’ensemble des frais engagés lors de ce meeting. Le PCF entend interroger, dès aujourd’hui, la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) à ce sujet. Chaque jour, le Président de la République s’exonère un peu plus de la loi et des règles élémentaires de la démocratie, cette situation doit cesser.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

Source : http://www.pcf.fr/spip.php?article3694

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jeudi 7 mai 2009

Descriminations : La Courneuve porte plainte

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Gilles Poux, maire de La Courneuve a annoncé le 5 mai son intention de porter plainte le 6 mai, au nom de sa ville, auprès de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’Egalité (Halde) pour "discrimination territoriale".
Il déposera son dossier aujourd’hui devant la Halde, avant d’organiser le 28 juin une marche de protestation dans sa ville près de Paris.
"Nous souhaitons par cette plainte que la Halde interpelle les pouvoirs publics quant à la situation de la Courneuve, autant en matière d’emploi que de logements, d’éducation, de services publics et de culture", a déclaré Gilles Poux lors d’une conférence de presse .
"La Halde se doit de faire valoir avec nous qu’il ne peut y avoir dans le cadre de la République, de ses lois, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, de lieu où la maltraitance, urbaine, sociale, éducative, locative…soit purement et simplement admise par l’ensemble quand nous avons collectivement les outils pour faire vivre l’égalité."
À La Courneuve, Il y a eu au moins trois grandes ruptures qui pourraient à elles seules être le fondement d’une plainte pour discrimination territoriale :
la rupture urbaine
les infrastructures de transports
la rupture économique et sociale
Gilles Poux a précisé avoir contacté 150 maires de villes connaissant des difficultés similaires avec l’espoir que son "pavé dans la mare" deviendrait un "raz-de-marée", parallèlement au lancement d’une campagne nationale.
En juin 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait provoqué un tollé dans les banlieues en parlant de nettoyer "au Kärcher" la Cité des 4000 à La Courneuve après la mort d’un jeune, victime d’une balle perdue.

Edit : http://www.ville-la-courneuve.fr/lacourneuveporteplainte/

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mercredi 6 mai 2009

Communiqué de Jean-Claude Danglot, Sénateur du Pas de Calais et de Jacky Hénin député européen.

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Blocage des prisons par les surveillants :
un mouvement LÉGITIME
Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche expriment leur plus vive solidarité avec les surveillants de prison qui appellent au blocage des établissements pénitentiaires à partir d’aujourd’hui 4 mai.
Nous avons pu constater les conditions de travail déplorables dans lesquelles étaient placés les surveillants et l’ensemble du personnel lors de visites d’établissements et à l’occasion des nombreux contacts que nous avons eus avec les représentants syndicaux des personnels pénitentiaires. Les choses ne cessent de s’aggraver avec la politique incohérente en matière de justice que mène un ministère plus soucieux de soigner sa communication que d’accorder les moyens nécessaires pour assurer ses responsabilités.
Comment, en effet, ne pas partager les préoccupations des personnels: la surpopulation carcérale est non seulement la cause de suicides de détenus mais également de plus en plus de surveillants. Si l’on y ajoute un déficit de personnels, la situation dans les prisons risque de devenir rapidement explosive et incontrôlable.
Loin de vouloir améliorer rapidement les conditions carcérales, la Garde des Sceaux annonce avoir décidé d’un moratoire concernant la mise en place des Règles pénitentiaires européennes, alors que l’application de ces règles, que les États signataires doivent respecter, est demandée par tous les acteurs de la vie carcérale. Dans le contexte actuel, cette décision relève quasiment de la provocation et le gouvernement confirme ainsi qu’il préfère dilapider des milliards d’euros pour les banques et les grands groupes au lieu de respecter ses obligations en répondant aux aspirations justifiées des personnels.
Qu’attend le gouvernement pour faire adopter la loi pénitentiaire, pourtant votée en urgence au Sénat au mois de mars, mais qui aujourd’hui semble jetée aux oubliettes du calendrier parlementaire ?
Le gouvernement, dont la responsabilité dans la condition carcérale actuelle est importante, ne peut tenir longtemps un double discours sur les prisons : il est temps pour lui de mettre un terme définitif à ce qui est toujours une « honte pour la République ».
Nous ne manquerons pas dans les prochains jours d’apporter notre soutien appuyé aux personnels dans leur lutte en leur rendant visite et en agissant à notre niveau dans le but de faire aboutir leurs revendications légitimes.

Lens le 4 Mai 2009
Jean-Claude DANGLOT Sénateur du Pas de Calais
Jacky HENINDéputé Européen

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lundi 4 mai 2009

REUNION PUBLIQUE

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REUNION PUBLIQUE
MARDI 2 JUIN 2009
18H, SALLE DU PARC
ESPACE DES ACACIAS
Place Hentgès
HELLEMMES
(métro Hellemmes)


En présence de Roger MALY, Adjoint au Maire, secrétaire de la section P.C.F. d’HELLEMMES, de Michelle DEMESSINE, sénatrice P.C.F. du NORD, Adjointe au Maire de LILLE et de Laurent MATEJKO, représentant du Parti de Gauche, candidats sur la liste « Front de Gauche pour changer d’Europe » conduite par Jacky HENIN, député européen sortant ainsi que de nombreuses personnalités hellemmoises du monde syndical et associatif.

Discussion animée par Marc DUBOIS, journaliste.


Parce que, tous ensemble, nous pouvons changer l’Europe, venez nombreux !


Front de Gauche pour Changer d’Europe, initié par le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, les Unitaires du NPA et de nombreuses personnalités du mouvement social et associatif.

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