Le 14 mars 2008 , à la veille de la reprise des expulsions locatives, la maire réélue de Bobigny, Catherine Peyge, signe un nouvel arrêté pour interdire les expulsions locatives, premier acte politique du nouveau conseil municipal
La fin de la trêve hivernale marque le retour de l'incertitude, parfois du cauchemar pour les familles menacées d'une expulsion locative.Comme les années précédentes, Bobigny s'engage ainsi pour le droit de vivre dignement. La loi sur le droit opposable au logement ne doit pas rester une coquille vide : il faut le rendre concret en arrêtant la machine à exclure les familles qui, faute de ressources suffisantes, ne peuvent accéder à ce droit constitutionnel.
À travers ces arrêtés, « nous nous opposons à des pratiques inacceptables » souligne Catherine Peyge. Et d'affirmer, prenant l'exemple du 115 et des ‘hôtels sociaux', que « les expulsions et les dégâts humains qu'elles provoquent coûtent infiniment plus cher qu'un maintien dans les lieux, avec un accompagnement social adapté. »C'est la cinquième année que la Ville de Bobigny prend de tels arrêtés ; ils ont, jusqu'à présent, été systématiquement annulés par le Tribunal administratif, sur requête du Préfet.
Dans le cadre de la mise en oeuvre du droit au logement opposable, l'Etat continuera t-il de traîner en justice comme des hors-la-loi les communes qui prennent de tels arrêtés ? Ou sera-t-il cohérent avec ses objectifs et suspendra toutes expulsions locatives pour raisons économiques et sociales ?
Source : http://pcfarras.over-blog.com/article-17918838.html
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