Le candidat du Front national à Calais, qui était en mesure de se maintenir au second tour des municipales, a décidé de se retirer. Le Front national calaisien apporte ainsi son soutien à la candidate UMP qui n'avait d'ailleurs pas manqué de chercher une entente avec l'extrême droite.
Nombreuses réactions à gauche contre cette alliance objective de l'UMP et du FN à Calais. Les appels en faveur de la liste de rassemblement conduite par le maire sortant Jacky Hénin - en tête au soir du premier tour - se multiplient. À Calais et devant l'enjeu, la gauche se mobilise pour l'emporter au second tour en sadressant notamment aux abstentionnistes de dimanche dernier.
Coup de tonnerre dans le ciel calaisien même si la recherche d'une fusion entre les listes du FN et de l'UMP laissait augurer cette alliance droite-extrême droite.
Le candidat du Front national à Calais, qui était en mesure de maintenir sa liste au second tour des municipales face au maire sortant Jacky Hénin et à la candidate UMP Natacha Bouchart, a renoncé à présenter une liste, contre l'avis de son parti qui l'a suspendu immédiatement.
"Si je me maintenais au deuxième tour, en triangulaire, le communiste Jacky Hénin était élu", a expliqué François Dubout, tête de liste FN à Calais. "Notre objectif étant de le faire battre, nous nous retirons, sans aucune contreparie de l'UMP, dans l'intérêt de Calais".
Face à cette alliance objective entre la droite UMP et l'extrême droite calaisiennes, la gauche se mobilise. La liste "Oui pour Calais" conduite par Jacky Hénin a reçu le soutien de nombreuses voix.
Les listes LO et la LCR, qui ont recueilli respectivement 3,43 % et 4,79 %, ont appelé à « battre la droite ». Les Verts qui ont obtenu 5,37 %, qui se sont toujours - revendiqués de gauche, devraient appeler à voter à gauche. Plusieurs responsables socialistes, comme le député et ancien ministre Jack Lang et le président du conseil général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, tiennent une conférence de presse de soutien mardi 12 mars à la maison des associations. Le président du conseil régional, Daniel Percheron, devait faire de même dans la journée.
L'addition des voix qui se sont portées sur les listes de gauche lors du premier tour rassemble plus de 51% des votants, ont insisté les militants.
Autre enjeu : le fort taux d'abstention. Depuis lundi, les militants du PCF, du PS, du MRC et du PRG vont à la rencontre des 43 % des abstentionnistes du premier tour dont dépend pour une grande part l'issue du scrutin de dimanche prochain.
Source : Humanité.fr
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