lundi 17 décembre 2007

Sarkozy veut lâcher les capitaux privés à l’attaque du nucléaire français (par Marie Culié)

Après sa promesse non tenue de préserver GDF dans le giron public, le Président de la République récidive en reniant son autre engagement en matière énergétique : ne jamais privatiser le nucléaire.
Il n’ y a pas si longtemps, il motivait à juste titre cet engagement par la nécessaire prise en compte des exigences d’indépendance énergétique et de sûreté nationale. Pense-t-il que l’on peut désormais faire fi de ces exigences ?

Politique ultra-libérale d’un Président omniprésent qui permet à l’Etat « actionnaire » de confier à une banque et à un cabinet de conseil étrangers le soin de proposer des scénarios pour l’avenir d’Areva et de peser ainsi lourdement sur les choix stratégiques énergétiques de la France. Alors que le Président n’a eu de cesse de s’adresser aux citoyens pour les appeler à des sacrifices au nom de la nation.
Le PCF condamne cette fuite en avant dans les choix ultra-libéraux qui non seulement mettent en cause la maîtrise publique du nucléaire et du secteur énergétique mais, de surcroît, menacent l’indépendance énergétique de la France et la sécurité nationale. Il appelle tous les progressistes à se rassembler pour s’opposer à cette privatisation nocive à l’effort de recherche dans le domaine nucléaire, aux surcapacités d’investissement nécessaires pour anticiper l’évolution des besoins et à l’accès des usagers à l’électricité la moins chère d’Europe. Il appelle tous les progressistes à tracer les perspectives d’un grand service public de l’énergie en France et en Europe.

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