Voilà une semaine que les cheminots nous montrent la voie. Malgré la compromission d’une partie de leur direction nationale, voire de leur secrétaire national, ils continuent leur mouvement de grève et refusent de plier à la dictature sarkozyste. Aux ateliers d’Hellemmes, un taux de grévistes importants (plus de 80 %) nous prouve que la résistance est plus que jamais d’actualité. ils méritent tout notre soutien et nous nous sommes certains de leur apporter toute notre solidarité.
Aujourd’hui, mardi 20 novembre 2007, environ 600 000 personnes (15 000 à Lille) ont défilé dans les rues françaises. Si la mobilisation a été importante, elle n’est pas suffisante pour faire reculer ce gouvernement bourgeois, servant ses propres intérêts en écrasant le peuple.
Partout, le mécontentement est palpable. Cheminots, électriciens, gaziers, médecins, internes, infirmiers, magistrats, policiers, étudiants, éducation nationale, fonctionnaires… il n’est pas une seule branche des services publics qui ne soient au bord de la rupture. Et que dire du secteur privé ! Enchaînés et domestiqués par la pratique du salariat et de la mise en concurrence des travailleurs, ils baissent chaque jour un peu plus l’échine, en se taisant un peu plus chaque jour également.
Face à cela quelle est la réaction de nos gouvernants ? Eh bien toujours la même détermination et la même volonté de ne pas céder face à la rue. Notre président (voir le lien en bas de page) va même jusqu’à citer Maurice Thorez en 1936 sur le fait de « savoir terminer une grève », mais Thorez précisa que cela était possible « dès que satisfaction a été obtenue ». Disons-le tout net et sans ambiguïté : Non, nous n’avons obtenu aucune satisfaction. Dès lors, l’entêtement de notre président ne peut que nous donner l’obligation de continuer et d’amplifier le mouvement.
Que cela soit par les cheminots ou par les étudiants, nous devons créer les conditions d’une agitation sociale et politique propice à de véritables changements. Plus que jamais, nous devons nous unir dans la lutte. L’unité d’action à la base est possible, elle est nécessaire. Loin de nos querelles de paroisse, lançons-nous dans un élan solidaire afin de contester haut et fort ce gouvernement dont décidément jamais, nous ne voulons.
http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-823448,54-980672,0.html
lundi 17 décembre 2007
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