mardi 25 décembre 2007

N'ayons pas la mémoire courte

En cette période de "fêtes", nous mangeons, buvons plus que d'habitude. N'oublions pas que l'exploitation du prolétariat continue ! Cette exploitation est même renforcé par ces temps...En effet, pour faire sans cesse de plus beaux cadeaux, pour s'offrir une plus grande télévision que le voisin, nous courbons un peu plus l'échine devant le patronat (demandant un peu plus de salaire en contre-partie de beaucoup plus de travail) et le diktat financier qui se propose de nous "aider".

N'oublions pas, non plus, que la misère du monde s'accroit, seconde après seconde sur tout les continents ! Le capitalisme continue ces ravages planétaire, condamnant chaque jours plus d'enfants à l'esclavage ou à la mort.

De plus, il est abérrant que nous attendions une fête religieuse pour retrouver nos amis et notre famille autour d'un repas ! Le lien social est de plus en plus distendu et en offrant un simple objet (si ce n'est plusieurs), nous pensons nous laver la conscience d'une abscence quotidienne.

Enfin, n'oublions pas qu'en ce 25 décembre, c'est la célébration d'une fête chrétienne qui pousse la plus part d'entre nous, par tradition, à nous retrouver autour d'une table.
Nous, prolétaires, devons nous réunir pour mettre à bas ces cérémonies bourgeoises où les prolétaires n'ont rien à gagner !

Pensons à Renaud dans "Hexagone" :
Ils s'embrassent au mois de Janvier,car une nouvelle année
commence,mais depuis des éternitésl'a pas tell'ment changé la France.Passent les
jours et les semaines,y a qu'le décor qui évolue,la mentalité est la même.
En décembre c'est l'apothéose,la grande bouffe et les p'tits
cadeaux,ils sont toujours aussi moroses,mais y a d'la joie dans les ghettos,la
Terre peut s'arrêter d'tourner,ils rat'ront pas leur réveillon;

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