samedi 29 décembre 2007

Non à la rétention de sûreté

Refusons l’instauration d’un enfermement sans fin sur une simple présomption de dangerosité !

« Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre ».Thomas Jefferson



Le Parlement s’apprête à examiner un projet de loi visant à instaurer une « rétention de sûreté » qui permettra, après l’exécution de la peine de prison, de prolonger - sans limitation de durée, sans peine et sans infraction - l’enfermement des personnes considérées comme d’une « particulière dangerosité ».La mise en place d’un tel dispositif, préparé à la hâte à la suite de l’affaire Evrard, relève d’une philosophie de l’enfermement qui s’inscrit dans la culture du « risque zéro » qui, sous prétexte de lutter contre la récidive, impose, depuis plusieurs années, des législations de plus en plus répressives et attentatoires aux libertés publiques.Il ne s’agit plus simplement de durcir les sanctions ou de renforcer les moyens de contrainte, mais de procéder à des enfermements préventifs, sur la base d’une présomption d’infraction future et dans une logique d’élimination qui s’apparente à une mort sociale.Actuellement circonscrit aux infractions les plus graves commises sur les mineurs, ce texte, comme la plupart des dispositifs répressifs, est susceptible d’extensions au gré des faits divers du moment.

L’appréciation de la dangerosité n’est par ailleurs fondée sur aucune évaluation sérieuse mais sur une simple expertise psychiatrique, ce qui procède d’une grave confusion entre délinquance et maladie mentale. L'évaluation de la dangerosité ne relève donc pas du diagnostic mais du pronostic.En refusant de porter les efforts humains et financiers sur le temps de la peine, ce texte fait le choix de ne pas améliorer la prise en charge durant l'incarcération.Si ce texte est adopté, la France se dotera d’un dispositif sans équivalent dans les démocraties occidentales car, contrairement à ce que le gouvernement veut laisser croire, rien de comparable n’existe en Europe (aux Pays Bas et en Belgique, ce type d’enfermement n’intervient qu’en substitution à la peine).
Aujourd’hui, avec une mesure comparable et au prétexte d’une dangerosité sociale, la Russie enferme des journalistes dans des établissements psychiatriques.Dans un rapport d’information sur les mesures de sûreté concernant les personnes dangereuses (2006), les sénateurs Philippe Goujon et Charles Gautier indiquaient que « s’il est indispensable de limiter le plus possible le risque de récidive, celui-ci ne peut être dans une société de droit, respectueuse des libertés individuelles, complètement éliminé. Le « risque zéro » n’existe pas. »

Nous ne pouvons accepter un modèle de société qui sacrifie nos libertés au profit d’un objectif illusoire de « risque zéro ».

Nous appelons les parlementaires à refuser de voter ce texte indigne.

Pour signer cet appel : envoyer un mail à contrelaretentiondesurete@genepi.fr

Source : http://mjcf.pevele-melantois.over-blog.fr/categorie-10111744.html

jeudi 27 décembre 2007

Arrêtez la chasse aux sorcières judiciaire et politique contre les communistes hongrois!

Après l’interdiction des Jeunesses communistes tchèques, des menaces d’emprisonnement contre les dirigeants du Parti communiste ouvrier hongrois. 56 partis communistes et progressistes du monde entier appel à la solidarité internationale avec les communistes hongrois. Le PCF fait partie des signataires.
Pour information, le premier ministre Gyurcsany a commencé sa carrière politique comme secrétaire des jeunesses communistes avant de devenir millionnaire après 1990 et d’infliger depuis 2004 en tant que premier ministre une politique ouvertement thatchérienne.

Appel commun de 56 partis communistes et progressistes :
Arrêtez la chasse aux sorcières judiciaire et politique contre les communistes hongrois!
Nous, partis signataires, avons pris connaissance avec vive préoccupation de la menace d'emprisonnement encourue par l’ensemble de la direction du Parti communiste ouvrier hongrois (PCOH) pour « diffamation sur la place publique ». Notre conviction est que poursuivre des dirigeants politiques en justice et interdire leurs partis est l'oeuvre de dictatures, non de démocraties. L'acte des autorités hongroises se situe en violation de toutes les normes démocratiques.
Nous condamnons fermement la persécution politique menée par les autorités judiciaires à l’encontre du PCOH. Elle se place dans la chasse aux sorcières anticommuniste contre les communistes en Europe et contre tous ceux qui combattent les privatisations des hôpitaux et des écoles, les coupes sombres dans les dépenses sociales et les autres formes de la politique néo-libérale.
Nous regardons cette manoeuvre manifeste des autorités hongroises comme une attaque revancharde contre les communistes hongrois. Nous appelons à la solidarité internationale pour la défense des droits civils et politiques du PCOH.Nous exigeons l'arrêt immédiat de la procédure visant les dirigeants des communistes hongrois.
Nous appelons le Premier ministre Gyurcsany et le gouvernement de la Hongrie à se sortir de l’abîme et à rester fidèles à leurs promesses de garantir la liberté politique, en annulant toutes les charges qui pèsent sur la direction du PCOH.
1er novembre 2007.


Les partis signataires :
Parti communiste d'Albanie ;Parti communiste d'Argentine; Tribune progressiste du Bahrein ; Parti communiste du Bangladesh ; Parti communiste du Bélarus ; Parti communiste du Brésil [PCdoB] ; Parti du Travail de Belgique ; Parti communiste de Bolivie ; Parti communiste ouvrier de Bosnie-Herzégovine ; Parti communiste de Grande-Bretagne ; Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne ; Parti communiste du Canada ; Parti socialiste des travailleurs de Croatie ; Parti communiste de Cuba ; Parti communiste de Bohême et la Moravie, République tchèque ; AKEL, Chypre ; Parti communiste au Danemark, KPiD ; Parti communiste de Finlande ; Parti communiste français PCF ; Parti communiste allemand DKP ; Parti communiste de Grèce KKE ; Parti communiste ouvrier de Hongrie ; Parti communiste de l'Inde ; Parti communiste de l’Inde [marxiste] ; Parti Tudeh d’Iran ; Parti communiste irakien ; Parti communiste d'Irlande ; Parti communiste d'Israël ; Parti des communistes italiens, PdCI ; Parti communiste jordanien ; Parti socialiste de Lettonie ; Parti socialiste de Lituanie ; Parti communiste libanais ; Parti communiste du Luxembourg ; Parti des communistes, Mexique ; Nouveau Parti communiste des Pays-Bas ; Parti communiste de Norvège ; Parti du Peuple, Panama ; Parti communiste du Pérou ; Parti communiste de Pologne ; Parti communiste portugais ; PKP - 1930, Parti communiste philippin ; Parti de l'alliance socialiste, Roumanie ; Parti communiste de la Fédération de Russie ; Nouveau Parti communiste de Yougoslavie, Serbie ; Parti communiste de Slovaquie ; Parti des communistes de Catalogne, Espagne ; Parti communiste des peuples d'Espagne ; Parti communiste du Sri Lanka ; Parti communiste soudanais ; Parti communiste sud-africain ; Parti communiste de Suède ; Parti communiste syrien ; Parti communiste de Turquie ; Parti du Travail, Turquie [EMEP].

mercredi 26 décembre 2007

Appel du Comité National pour un Référendum

Un nouveau traité –dit traité de Lisbonne- vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.
C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.

Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de la France, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté populaire.
Seule une mobilisation sans précédent des citoyens peut obliger le président de la République à organiser un référendum. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.

C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum.
Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum.

Signer l'appel : http://www.nousvoulonsunreferendum.eu

mardi 25 décembre 2007

N'ayons pas la mémoire courte

En cette période de "fêtes", nous mangeons, buvons plus que d'habitude. N'oublions pas que l'exploitation du prolétariat continue ! Cette exploitation est même renforcé par ces temps...En effet, pour faire sans cesse de plus beaux cadeaux, pour s'offrir une plus grande télévision que le voisin, nous courbons un peu plus l'échine devant le patronat (demandant un peu plus de salaire en contre-partie de beaucoup plus de travail) et le diktat financier qui se propose de nous "aider".

N'oublions pas, non plus, que la misère du monde s'accroit, seconde après seconde sur tout les continents ! Le capitalisme continue ces ravages planétaire, condamnant chaque jours plus d'enfants à l'esclavage ou à la mort.

De plus, il est abérrant que nous attendions une fête religieuse pour retrouver nos amis et notre famille autour d'un repas ! Le lien social est de plus en plus distendu et en offrant un simple objet (si ce n'est plusieurs), nous pensons nous laver la conscience d'une abscence quotidienne.

Enfin, n'oublions pas qu'en ce 25 décembre, c'est la célébration d'une fête chrétienne qui pousse la plus part d'entre nous, par tradition, à nous retrouver autour d'une table.
Nous, prolétaires, devons nous réunir pour mettre à bas ces cérémonies bourgeoises où les prolétaires n'ont rien à gagner !

Pensons à Renaud dans "Hexagone" :
Ils s'embrassent au mois de Janvier,car une nouvelle année
commence,mais depuis des éternitésl'a pas tell'ment changé la France.Passent les
jours et les semaines,y a qu'le décor qui évolue,la mentalité est la même.
En décembre c'est l'apothéose,la grande bouffe et les p'tits
cadeaux,ils sont toujours aussi moroses,mais y a d'la joie dans les ghettos,la
Terre peut s'arrêter d'tourner,ils rat'ront pas leur réveillon;

vendredi 21 décembre 2007

Non à la dictature religieuse !

Nicolas Sarkozy veut remettre la religion au cœur de la vie de la cité

Le "discours du Latran" laissera plus de traces que la visite officielle de Nicolas Sarkozy, jeudi matin 20 décembre au Vatican, au pape Benoît XVI. Les deux hommes ont constaté leur proximité de vues sur la place de la religion dans la vie publique et, à l'étranger, sur le Liban, le Proche-Orient, l'Afrique, et la libération des otages de Colombie.

Le discours prononcé jeudi soir par le président français à la basilique du Latran, lors de la prise de possession – toute symbolique– de son siège de "chanoine d'honneur", est un acte politique d'une autre ampleur, une tentative d'enterrer la "guerre des deux France" (cléricale et révolutionnaire) et de réconcilier, pour de bon, la République laïque et l'Eglise catholique.
C'est la première fois que Nicolas Sarkozy en tant que président –il avait déjà affiché ses convictions comme ministre de l'intérieur– choisissait aussi nettement son camp, sans complexe ni dogme préétabli, sur un terrain aussi miné.

Le discours du Latran est, d'abord, une relecture de l'histoire de France à partir de ses "racines" chrétiennes, d'évidence inspirée par Henri Guaino et Max Gallo, qui faisaient partie de la délégation française à Rome. "Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes, martèle M. Sarkozy. J'assume pleinement le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l'Eglise.
Nicolas Sarkozy rappelle comme le christianisme a façonné la nation française, sa culture, son éthique, ses arts et cite Pascal, Bossuet, Péguy, Claudel, Bernanos, Mauriac, Maritain, Mounier, René Girard et des théologiens comme de Lubac et Congar.

Il ne craint pas d'évoquer les "souffrances" infligées au clergé par la loi de séparation de 1905 (expulsion des congrégations, querelle des inventaires). L'interprétation aujourd'hui consensuelle de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905 relève, dit-il habilement, d'une "reconstruction rétrospective". Mais on ne bâtit pas l'avenir d'une nation en ressassant les "blessures du passé".

C'est un ton nouveau. Pour Nicolas Sarkozy, la religion n'est plus un tabou, alors que, pour François Mitterrand ou Jacques Chirac, elle relevait d'abord de la conviction privée. Sur les "racines" chrétiennes, le président de la République prend ostensiblement ses distances avec Jacques Chirac, avec Lionel Jospin et aussi Valéry Giscard d'Estaing, ex-président de la Convention européenne, qui avaient invoqué la laïcité "à la française" pour faire obstacle à la mention des racines chrétiennes de l'Europe dans le préambule du traité constitutionnel. On doute cependant que Nicolas Sarkozy relance la polémique dans l'Union sur cette épineuse question.

La laïcité, selon Nicolas Sarkozy, n'est pas en péril, mais le discours du Latran en propose une autre pratique. Il n'est pas question de remettre en cause les "grands équilibres" de la loi de 1905, dont Jacques Chirac disait qu'elle était un "monument" inviolable.
Mais, à contre-courant des campagnes hostiles à la religion liées à la montée des intégrismes, puis d'un "antichristianisme" si souvent dénoncé par René Rémond, enfin d'un nouvel athéisme revendiqué par le philosophe Michel Onfray, le président affirme que la France a tout à gagner à une "laïcité positive", à une reconnaissance effective de la place des courants spirituels dans la vie publique, à leur concours dans la définition d'une "morale" pour le pays.
Des allusions à une laïcité "épuisée" ou guettée par le "fanatisme" vont faire des vagues. Ne craignant pas de choquer, M. Sarkozy dit que l'intérêt de la République est de compter des populations qui "croient" et "espèrent" et qu'il n'est pas de bonne politique sans référence à une "transcendance".

A Rome, on n'en attendait pas tant. Les catholiques n'ont jamais été si bien traités. Dans un troisième temps, le président lance un appel aux "catholiques convaincus" pour qu'ils l'aident à répondre au besoin de sens, de repères, d'identité et d'espérance. Il loue l'exemple des moines de Tibéhirine et de Mgr Claverie, évêque d'Oran, tués en 1996 en Algérie.

S'il n'a pas un mot pour l'islam, il confirme l'utilité de la commission Etat-Eglise catholique lancée, en 2002, par Lionel Jospin, reprise par ses successeurs. Et, dans un hommage au clergé français pour les "sacrifices" endurés, sans précédent dans la bouche du président d'une République laïque, il arrachera bien des sourires sur le visage des cardinaux, évêques, prélats et prêtres venus l'écouter, en tentant cette comparaison entre la vocation sacerdotale et celle de chef de l'Etat : "On n'est pas prêtre à moitié. Croyez bien qu'on n'est pas non plus président à moitié. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même, je sais ceux que j'ai faits pour réaliser la mienne!" Curieux discours que celui du Latran fondateur, mais aussi naïf et un peu provocateur.

Henri Tincq
M. Sarkozy nous prépare-t-il un retour de l'Eglise et de la Religion à l'Etat...? Il est inconscevable que notre Président prenne ainsi position !
Fort de notre doctrine marxiste, nous devons convaincre que les Religions ont toujours asservi l'Homme !

jeudi 20 décembre 2007

Appel à la délation

Comme vous le savez peut-être, un appel à la délation a été diffusé dans des boîtes aux lettres, à Villiers-le-Bel, pour aider la police à trouver les auteurs des coups de feu tirés, au cours de la récente révolte.

En ce qui nous concerne, nous vous offrons la possibilité de faire de la délation d’un autre genre, avec un choix beaucoup plus large de crimes à dénoncer. Comme Sarkozy, nous pouvons « préserver votre anonymat », si vous le souhaitez.
Mais au lieu de vous verser de l’argent « en liquide » (selon une précision donnée par Le Figaro du 5 décembre), nous proposons de vous récompenser en publiant les crimes dénoncés dans notre journal La Riposte et sur notre site internet (http://www.lariposte.com/). Voici une liste non exhaustive de suggestions :

Loyers trop chers
Logements vétustes
Logements surpeuplés
Locataires expulsés
Personnes sans-abri
Médicaments trop chers
Malades mal soignés
Exploitation au travail
Chantage patronal
Salaires impayés ou en retard
Contrats précaires
Salaires trop bas
Droits des salariés bafoués
Syndicalistes intimidés
Entreprises fermées
Retraites attaquées
Inflation galopante
Maladies professionnelles
Licenciements abusifs
Pauvreté des chômeurs
Quartiers délabrés
Environnement pollué
Discriminations raciales
Contrôles d’identité au faciès
Harcèlement policier
Chasse aux étrangers
Familles dans la pauvreté
Enfants mal vêtus, mal nourris
Ecoles délabrées
Prisons surpeuplées
Personnes expulsées du territoire
Manipulation médiatique
Politiciens véreux

Envoyez votre dénonciation à La Riposte, BP 80378, 75869 Paris Cedex 18, ou par e-mail à : redaction@lariposte.com. Mais n’en restez pas là ! On peut dénoncer, protester, se mettre en colère. Mais pour vraiment résister, changer les choses, devenir une force et agir, il faut se réunir, s’organiser, militer.

La Riposte a été créée pour cela. C’est une organisation qui se bat contre le chômage, contre les inégalités, contre le racisme et les injustices flagrantes engendrées par le capitalisme. Elle organise des réunions pour expliquer ses idées, pour combattre la désinformation médiatique – que ce soit sur la situation ici, en France, ou sur ce qui se passe dans le reste du monde : en Palestine, en Irak, au Venezuela, au Mexique, entre autres.

En même temps, La Riposte défend des idées révolutionnaires, pour un vrai changement dans l’intérêt de ceux qui sont les victimes du capitalisme. Elle se bat pour mettre fin à un système où les grandes entreprises, les banques, les organismes de crédit et les chaînes de distribution sont sous le contrôle d’une petite minorité de capitalistes, qui use et abuse de sa position pour s’enrichir davantage, au détriment du reste de la société. Vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin au sujet de La Riposte sur son site internet ou dans son journal. Pour prendre contact, vous pouvez nous écrire aux adresses données ci-dessus.

Source : http://www.lariposte.com/Appel-a-la-delation-949.html

lundi 17 décembre 2007

A l'affiche depuis 7 mois...changeons de film !




Lénine, Les trois sources et les trois parties constitutives du marxisme

La lecture des penseurs communistes n'est jamais chose superflu. Voici un texte court, simple et concis dont Lénine a le secret. Ce texte est toujours d'une pertinence essentielle, son intemporalité n'est pas à prouver.

Cet article fut écrit en 1913 à l'occasion du 30° anniversaire de la mort de K. Marx. Il sera publié dans le n°3 de la revue théorique bolchévique Prosvéchtchénié (L'Education). Cette revue, dont le tirage atteindra jusqu'à 5000 exemplaires, était dirigée par Lénine de l'étranger. Elle parut de décembre 1911 à juin 1914, data à laquelle le gouvernement tsariste l'interdit. Sa parution reprit à l'automne 1917 pour un seul numéro.


Introduction

La doctrine de Marx suscite, dans l'ensemble du monde civilisé, la plus grande hostilité et la haine de toute la science bourgeoise (officielle comme libérale), qui voit dans le marxisme quelque chose comme une "secte malfaisante". On ne peut pas s'attendre à une autre attitude, car dans une société fondée sur la lutte des classes, il ne saurait y avoir de science sociale "impartiale". Toute la science officielle et libérale défend, d'une façon ou de l'autre, l'esclavage salarié, cependant que le marxisme a déclaré une guerre implacable à cet esclavage. Demander une science impartiale dans une société fondée sur l'esclavage salarié, est d'une naïveté aussi puérile que de demander aux fabricants de se montrer impartiaux dans la question de savoir s'il convient de diminuer les profits du Capital pour augmenter le salaire des ouvriers. Mais ce n'est pas tout. L'histoire de la philosophie et l'histoire de la science sociale montrent en toute clarté que le marxisme n'a rien qui ressemble à du "sectarisme" dans le sens d'une doctrine repliée sur elle-même et ossifiée, surgie à l'écart de la grande route du développement de la civilisation universelle. Au contraire, Marx a ceci de génial qu'il a répondu aux questions que l'humanité avancée avait déjà soulevées. Sa doctrine naquit comme la continuation directe et immédiate des doctrines des représentants les plus éminents de la philosophie, de l'économie politique et du socialisme.La doctrine de Marx est toute-puissante, parce qu'elle est juste. Elle est harmonieuse et complète ; elle donne aux hommes une conception cohérente du monde, inconciliable avec toute superstition, avec toute réaction, avec toute défense de l'oppression bourgeoise, Elle est le successeur légitime de tout ce que l'humanité a créé de meilleur au XIX° siècle : la philosophie allemande, l'économie politique anglaise et le socialisme français. C'est à ces trois sources, à ces trois parties constitutives du marxisme, que nous nous arrêterons brièvement.


1ère partie

Le matérialisme est la philosophie du marxisme, Au cours de toute l'histoire moderne de l'Europe et surtout à la fin du XVIII° siècle, en France, où se déroulait une lutte décisive contre tout le fatras du Moyen-Age, contre la féodalité dans les institutions et dans les idées, le matérialisme fut l'unique philosophie conséquente, fidèle à tous les enseignements des sciences naturelles, hostile aux superstitions, au cagotisme, etc. Aussi les ennemis de la démocratie s'appliquèrent-ils de toutes leurs forces à "réfuter" le matérialisme, à le discréditer, à le calomnier ; ils défendaient les diverses formes de l'idéalisme philosophique qui de toute façon se réduit toujours à la défense ou au soutien de la religion. Marx et Engels défendirent résolument le matérialisme philosophique, et ils montrèrent maintes fois ce qu'il y avait de profondément erroné dans toutes les déviations à l'égard de cette doctrine fondamentale. Leurs vues sont exposées avec le plus de clarté et de détails dans les ouvrages d'Engels : Ludwig Feuerbach et l'Anti-Dühring, qui, comme le Manifeste du Parti communiste, sont les livres de chevet de tout ouvrier conscient. Mais Marx ne s'arrêta pas au matérialisme du XVIIIe siècle, il poussa la philosophie plus avant. Il l'enrichit des acquisitions de la philosophie classique allemande, surtout du système de Hegel, lequel avait conduit à son tour au matérialisme de Feuerbach. La principale de ces acquisitions est la dialectique, c'est-à-dire la théorie de l'évolution, dans son aspect le plus complet, le plus profond et le plus exempt d'étroitesse, théorie de la relativité des connaissances humaines qui nous donnent l'image de la matière en perpétuel développement. Les récentes découvertes des sciences naturelles - le radium, les électrons, la transformation des éléments - ont admirablement confirmé le matérialisme dialectique de Marx, en dépit des doctrines des philosophes bourgeois et de leurs "nouveaux" retours à l'ancien idéalisme pourri.Approfondissant et développant le matérialisme philosophique, Marx le fit aboutir à son terme logique, et il l'étendit de la connaissance de la nature à la connaissance de la société humaine. Le matérialisme historique de Marx fut la plus grande conquête de la pensée scientifique. Au chaos et à l'arbitraire qui régnaient jusque-là dans les conceptions de l'histoire et de la politique, succéda une théorie scientifique remarquablement cohérente et harmonieuse, qui montre comment, d'une forme d'organisation sociale, surgit et se développe, par suite de la croissance des forces productives, une autre forme, plus élevée, - comment par exemple le capitalisme naît du féodalisme. De même que la connaissance de l'homme reflète la nature qui existe indépendamment de lui, c'est-à-dire la matière en voie de développement, de même la connaissance sociale de l'homme (c'est-à-dire les différentes opinions et doctrines philosophiques, religieuses, politiques, etc.), reflète le régime économique de la société. Les institutions politiques s'érigent en superstructure sur une base économique. Nous voyons, par exemple, comment les différentes formes politiques des Etats européens modernes servent à renforcer la domination de la bourgeoisie sur le prolétariat. La philosophie de Marx est un matérialisme philosophique achevé, qui a donné de puissants instruments de connaissance à l'humanité et à la classe ouvrière surtout.


2ème partie

Après avoir constaté que le régime économique constitue la base sur laquelle s'érige la superstructure politique, Marx réserve son attention surtout à l'étude de ce régime économique. L'oeuvre principale de Marx, le Capital, est consacrée à l'étude du régime ëéconomique de la société moderne, c'est-à-dire capitaliste. L'économie politique classique antérieure à Marx naquit en Angleterre, pays capitaliste le plus évolué. Adam Smith et David Ricardo, en étudiant le régime économique, marquèrent le début de la théorie de la valeur-travail. Marx continua leur oeuvre. II donna un fondement strictement scientifique à cette théorie et la développa de façon conséquente. Il montra que la valeur de toute marchandise est déterminée par le temps de travail socialement nécessaire à la production de cette marchandise.Là où les économistes bourgeois voyaient des rapports entre objets (échange d'une marchandise contre une autre), Marx découvrit des rapports entre hommes. L'échange de marchandises exprime le lien établi par l'intermédiaire du marché entre les producteurs isolés. L'argent signifie que ce lien devient de plus en plus étroit, unissant en un tout indissoluble toute la vie économique des producteurs isolés. Le capital signifie le développement continu de ce lien : la force de travail de l'homme devient une marchandise. Le salarié vend sa force de travail au propriétaire de la terre, des usines, des instruments de production. L'ouvrier emploie une partie de la journée de travail à couvrir les frais de son entretien et de celui de sa famille (le salaire) ; l'autre partie, à travailler gratuitement, en créant pour le capitaliste la plus-value, source de profit, source de richesse pour la classe capitaliste. La théorie de la plus-value constitue la pierre angulaire de la théorie économique de Marx. Le capital créé par le travail de l'ouvrier pèse sur l'ouvrier, ruine les petits patrons et crée une armée de chômeurs. Dans l'industrie, la victoire de la grosse production est visible d'emblée ; nous observons d'ailleurs un phénomène analogue dans l'agriculture : la supériorité de la grosse exploitation agricole capitaliste augmente, l'emploi des machines se généralise, les exploitations paysannes voient se resserrer autour d'elles le noeud coulant du capital financier, elles déclinent et se ruinent sous le joug de leur technique arriérée. Dans l'agriculture les formes de ce déclin de la petite production sont autres, mais le déclin lui-même est un fait incontestable.Le capital qui bat la petite production, conduit à augmenter la productivité du travail et à créer la prépondérance des associations de gros capitalistes. La production elle-même devient de plus en plus sociale, - des centaines de milliers et des millions d'ouvriers sont réunis dans un organisme économique coordonné, tandis qu'une poignée de capitalistes s'approprient le produit du travail commun. L'anarchie de la production grandit, crises, course folle à la recherche de débouchés, existence non assurée pour la masse de la population. Tout en augmentant la dépendance des ouvriers envers le capital, le régime capitaliste crée la grande puissance du travail unifié.Marx a suivi le développement du capitalisme depuis les premiers rudiments de l'économie marchande, l'échange simple, jusqu'à ses formes supérieures, la grande production. Et l'expérience de tous les pays capitalistes, vieux et neufs, montre nettement d'année en année, à un nombre de plus en plus grand d'ouvriers, la justesse de cette doctrine de Marx. Le capitalisme a vaincu dans le monde entier, mais cette victoire n'est que le prélude de la victoire du Travail sur le Capital.


3ème partie

Lorsque le régime féodal fut renversé et que la "libre" société capitaliste vit le jour, il apparut tout de suite que cette liberté signifiait un nouveau système d'oppression et d'exploitation des travailleurs, Aussitôt diverses doctrines socialistes commencèrent à surgir, reflet de cette oppression et protestation contre elle. Mais le socialisme primitif était un socialisme utopique. Il critiquait la société capitaliste, la condamnait, la maudissait ; il rêvait de l'abolir, il imaginait un régime meilleur ; il cherchait à persuader les riches de l'immoralité de l'exploitation.Mais le socialisme utopique ne pouvait indiquer une véritable issue. Il ne savait ni expliquer la nature de l'esclavage salarié en régime capitaliste, ni découvrir les lois de son développement, ni trouver la force sociale capable de devenir le créateur de la société nouvelle.Cependant les révolutions orageuses qui accompagnèrent partout en Europe et principalement en France la chute de la féodalité, du servage, montraient avec toujours plus d'évidence que la lutte des classes est la base et la force motrice du développement.Pas une seule liberté politique n'a été conquise sur la classe des féodaux sans une résistance acharnée. Pas un seul pays capitaliste ne s'est constitué sur une base plus ou moins libre, démocratique, sans qu'une lutte à mort n'ait mis aux prises les différentes classes de la société capitaliste. Marx a ceci de génial qu'il fut le premier à dégager et à appliquer de façon conséquente l'enseignement que comporte l'histoire universelle. Cet enseignement, c'est la doctrine de la lutte de classes.Les hommes ont toujours été et seront toujours en politique les dupes naïves des autres et d'eux-mêmes, tant qu'ils n'auront pas appris, derrière les phrases, les déclarations et les promesses morales, religieuses, politiques et sociales, à discerner les intérêts de telles ou telles classes. Les partisans des réformes et améliorations seront dupés par les défenseurs du vieil ordre de choses, aussi longtemps qu'ils n'auront pas compris que toute vieille institution, si barbare et pourrie qu'elle paraisse, est soutenue par les forces de telles ou telles classes dominantes. Et pour briser la résistance de ces classes, il n'y a qu'un moyen : trouver dans la société même qui nous entoure, puis éduquer et organiser pour la lutte, les forces qui peuvent - et doivent de par leur situation sociale - devenir la force capable de balayer le vieux et de créer le nouveau.Seul le matérialisme philosophique de Marx a montré au prolétariat la voie à suivre pour sortir de l'esclavage spirituel où végétaient jusque-là toutes les classes opprimées. Seule la théorie économique de Marx a expliqué la situation véritable du prolétariat dans l'ensemble du régime capitaliste.Les organisations prolétariennes indépendantes se multiplient dans le monde entier, de l'Amérique au Japon, de la Suède à l'Afrique du Sud. Le prolétariat s'instruit et s'éduque en menant sa lutte de classe ; il s'affranchit des préjugés de la société bourgeoise, il acquiert une cohésion de plus en plus grande, il apprend à apprécier ses succès à leur juste valeur, il retrempe ses forces et grandit irrésistiblement.

Pétition : Appel pour une autre réforme du service public d’enseignement supérieur et de recherche

La loi LRU veut détruire nos universités et la recherche publique, faisons reculer le gouvernement !
Cette loi, comme les autres du gouvernement Sarkozy, démolit le service publique. L'éducation de nos enfants ne doit jamais être bradée à des intérêts privés et économiques.Ensemble, mobilisons nous, pour les universités comme pour le reste !

"L’enseignement et la connaissance sont importants parce qu’ils définissent ce qui, à travers les siècles, a fait de nous des humains, et non parce qu’ils peuvent améliorer notre compétitivité mondiale", ainsi s’exprimait récemment D. Faust, présidente de l’université de Harvard. Comme l’université française a assumé depuis vingt ans un quasi-doublement des effectifs étudiants sans moyens suffisants pour accompagner cette évolution, elle se trouve aujourd’hui en grande difficulté pour remplir les missions de production et de transmission des connaissances qu’implique une telle vision. Pour améliorer cette situation, de nombreuses propositions ont été formulées par la communauté scientifique. Mais le gouvernement les a ignorées et a tiré argument des difficultés réelles de l’université pour transformer complètement, brutalement et sans réelle concertation, l’ensemble du dispositif national de recherche et d’enseignement supérieur, afin que celui-ci puisse être géré comme une entreprise, afin qu’un objectif majeur de l’enseignement supérieur soit la professionalisation immédiate, et que la recherche soit avant tout finalisée et à court terme.

L’urgence aurait dû être d’investir massivement dans les universités, y compris en moyens humains. Mais l’urgence pour le gouvernement a été la mise en place de la LRU (Loi libertés et responsabilités des universités), c’est-à-dire un cadre (l’autonomie des universités) qui lui permette d’accélérer un désengagement financier, tout en masquant cette démarche par des effets d’annonce. Cette autonomie verra un fort accroissement des pouvoirs attribués aux présidents d’université, qui auront en particulier la haute main sur les processus de recrutement de personnel, au mépris de la norme internationale, qui recommande un recrutement par des pairs compétents.

L’autonomie scientifique des universités ne sera qu’une façade dans une construction dirigiste et centralisée entièrement contrôlée par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche), imposant une recherche sur projets à court terme, sans prise de risque, sur les axes détaillés établis par le ministère, avec un nombre croissant de personnels précaires. Ce dispositif de contrôle du champ scientifique par le politique est complété par l’AERES, agence d’évaluation entièrement constituée de personnalités nommées.

Les phénomènes de concentration de pouvoirs sans contre-pouvoirs seront aggravés par la disparition programmée des EPST en tant qu’organismes de recherche ayant une politique scientifique autonome, en particulier le CNRS, principal vecteur d’une recherche non finalisée sur le long terme privilégiant la pluridisciplinarité et la prise de risque. Les UMR (Unités Mixtes de Recherche, dépendant d’une université et d’un organisme de recherche), représentent l’endroit où peut s’articuler une vision nationale et internationale assurée par les organismes de recherche, et la dimension locale qui relève de l’université de tutelle. Cette articulation permet de coordonner l’effort de recherche dans chaque champ disciplinaire et dans le contexte international. La commission d’Aubert prépare aujourd’hui la suppression de fait de cette double tutelle, et s’apprête ainsi à casser un système qui a fait la preuve de ses vertus structurantes.
Face à ces mesures qui nous paraissent inadaptées et dangereuses, nous demandons : Pour les acteurs de la recherche et de l’enseignement, une véritable autonomie scientifique et pédagogique par rapport au politique (qui n’implique aucunement un désintérêt pour les demandes de la société). Contrairement à ce que la référence à l’autonomie des universités veut laisser croire, cette autonomie-là leur est refusée.

Un renforcement du partenariat entre universités et organismes de recherche, en maintenant le principe d’une double tutelle (locale et nationale) sur les unités mixtes de recherche.
Une répartition complètement modifiée des affectations de moyens pour l’enseignement supérieur et la recherche prévues dans le budget 2008. Il faut diminuer les crédits affectés à l’ANR et au Crédit Impôt Recherche, pour augmenter ceux versés aux laboratoires par le biais des établissements (universités et organismes de recherche).

L’octroi aux universités d’un financement par étudiant équivalent à celui des classes préparatoires, des BTS et des écoles professionnelles. Un tel soutien public est la condition indispensable pour pouvoir renouer avec l’ambition de démocratisation scolaire et pour que le financement privé ne conduise pas à un contrôle des activités d’enseignement supérieur et de recherche par le privé.

Un plan pluriannuel de création d’emplois (chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs) afin de pouvoir renforcer l’encadrement pédagogique en premier cycle, sans recourir à des heures supplémentaires : il importe d’augmenter le temps que les enseignants-chercheurs peuvent consacrer à la recherche, pas de le diminuer ! La moitié de l’augmentation du Crédit Impôt Recherche suffirait pour mettre ce plan en place.

Nous demandons que les principes défendus ici soient pris en compte, et se traduisent dans les faits par un changement net de la politique menée actuellement. Nous demandons que soient clairement explicitées les perspectives d’évolution de notre système, et que toute nouvelle décision engageant son avenir soit précédée d’une concertation avec les instances véritablement représentatives des personnels. Dès à présent, nous nous attacherons à animer le débat sur ces questions auprès de nos collègues et concitoyens. Prochainement, un bilan sera fait de la prise en compte de ces demandes, notamment par la commission d’Aubert, et à travers les budgets affectés aux universités et aux organismes de recherche. Si ce bilan ne fait pas apparaître les garanties indispensables et que se confirment les menaces sur l’avenir des organismes de recherche, nous mettrons en oeuvre d’autres moyens d’action pour stopper cette évolution.

Source et PETITION : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?page=article&id_article=1772

Le nouveau Rouge est arrivé !

Le PCF l’emporte dans l’Allier le département bascule à gauche !

M Alain Lognon (PC) a remporté ce dimanche l’élection cantonale partielle de Chevagnes (Allier) avec plus de 60% des voix face à M André Jardin (DVD).
Cette victoire fait basculer le département de l’Allier à gauche.
Résultats du second tour :
I : 5.634 V : 3.050 E : 2.881 Abst : 45,86%
M Alain Lognon (PCF) : 1 746 (60,60% des s.e.) ELU
André Jardin (DVD) : 1 135 (39,40%)

Déclaration d’Eric Corbeaux, Secrétaire Départemental de la Fédération du Nord du PCF

Ce Week-end, grâce à l’élection d’un conseiller général communiste, le département de l’Allier a basculé à Gauche.
Cela devrait faire réfléchir les dirigeants socialistes du nord pour les futures élections cantonales et municipales.
En effet, dans le nord je regrette que dans plusieurs villes, le Parti socialiste remette en cause les accords de 2001 ou plus grave comme à Denain, fasse le choix de briser l’union de la gauche pour des questions de pouvoir et d’ambitions personnelles. Dans d’autres villes, ils préfèrent s’allier avec le Modem comme à Roubaix
De tels choix politiques vont à l’encontre de l’intérêt des populations et risquent fort de favoriser les candidats et la politique de la droite.
Ce n’est pas ce qu’attendent les électeurs de gauche ou ce qu’expriment les mouvements sociaux !

Solidarité avec les communistes tchéques

Le Communist Youth Union (KSM) de la République Tchèque a été officiellement dissous par le pouvoir de l’état le 12 octobre 2006. Le 16 octobre 2006, le KSM a reçu une lettre du Ministre de l’Intérieur de la République Tchèque, qui lui annonçait que le Ministre de l’Intérieur dissolvait finalement le KSM. Ceci advint en dépit d’une large campagne contre les dangers de mise hors la loi de l’organisation des jeunes communistes en République Tchèque.

Le Ministre de l’Intérieur, à l’origine, opposa les statuts du KSM, en tant qu’association civile, au fait que les responsables des activités du KSM interféraient sur un terrain réservé aux activités des partis politiques. Par la suite, le Ministre de l’Intérieur décida que le comportement du KSM était illégal, car il était basé sur les théories de MARX, ENGELS, LENINE et sur nécessité proclamée d’une révolution socialiste.

Toutefois, le Ministre de l’Intérieur n’a utilisé aucun de ces arguments pour la dissolution du KSM. La seule raison qui fut officiellement fournie comme motif de dissolution du KSM, est le fait que dans son programme, le KSM exprime la nécessité de replacer la propriété privée des moyens de production, dans une propriété collective des moyens de production.
La mise hors la loi du KSM a été effectuée dans un climat de chasse aux sorcières menée par des militants anti-communistes, diverses campagnes anti-communistes, des attaques et de nouveaux appels du pied pour l'interdiction du KSCM. La décision du Ministre de l’Intérieur fut prise une semaine seulement avant des élections locales et sénatoriales auxquelles participait le KSCM.

Les grands "démocrates" qui gouvernent la Tchéquie, sont évidemment complices de cette interdiction scélérate, avec leurs mentors du Parti socialiste européen et du Parti populaire européen. L'Union européenne ne dit mot, pas plus que les défenseurs attitrés des "valeurs démocratiques de l'Europe". Il est vrai que le Conseil de l'Europe a voté au printemps dernier un rapport parrainé par le député suédois Lindblad, lequel prétend criminaliser le communisme et la première expérience socialiste de l'histoire en mettant l'Union soviétique, sur le même plan que le IIIème Reich. Cette symétrie scandaleuse n'a d'autre but en réalité que de diaboliser et de REPRIMER le communisme, tout en banalisant insidieusement l'extrême droite qui fleurit et prolifère dans toute l'Europe de Maastricht, Allemagne et Autriche incluses! En réalité, les nouveaux maîtres capitalistes des pays d'Europe de l'est ont peur d'un débat à la loyale avec les communistes qui n'ont pas renié Lénine et la Révolution d'Octobre, tant le bilan de la contre-révolution et de la restauration capitaliste est négatif pour les ouvriers, les employés, les retraités, les chercheurs, les cinéastes, la jeunesse de ces pays livrés à la déréglementation, au chômage de masse, à la destruction des systèmes publics de santé et d'éducation. Plus que jamais il apparaît que le but des anticommunistes qui ont renversé les régimes socialistes sous les encouragements des impérialistes occidentaux, n'a rien à voir avec la liberté et tout à voir avec le rétablissement de la propriété capitaliste et de l'exploitation du travail humain.
La chasse aux sorcières communistes est, depuis 1991, la pointe avancée de la campagne de criminalisation européenne contre les forces progressistes, syndicalistes, antifascistes et anticapitalistes de toute l'Europe; la laisser se développer serait suicidaire, y compris pour les organisations de gauche qui ne sympathisent pas avec le communisme.

Des milliers de citoyens de la République Tchèque ont signé une pétition contre la tentative du Ministre de l’Intérieur de rendre illégal le KSM. La protestation contre la mise hors la loi du KSM fut exprimée en république Tchèque, par exemple, par l’association d’anciens combattants anti-fascistes, des organisations étudiantes, des partis politiques et des associations civiques. Une grande résistance a été menée pour faire abandonner ce projet du Ministre de l’Intérieur de rendre le KSM illégal. Des centaines de représentants de la jeunesse et d’organisations étudiantes, de syndicats et de partis politiques, unis à des milliers de personnes ont protesté auprès du Ministre de l’Intérieur et des ambassades de la république Tchèque de leurs pays. La solidarité avec le KSM a été exprimée par un grand nombre de membres des parlements, d’intellectuels renommés, et de personnalités, telles que le Prix Nobel Dario FO, le Sous Commandant MARCOS, chef des Zapatistes, ou le chanteur BONO, la voix du groupe U2. Des manifestations de soutien au KSM ont été organisées devant les ambassades de la République Tchèque de nombreux pays du monde. La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique a été à l’initiative d’une Journée Internationale de Solidarité avec le KSM, le 27 février 2006.
Le KSM, en dépit de sa dissolution officielle par le pouvoir d’état, continuera la lutte pour les droits de la majorité des jeunes : étudiants, jeunes travailleurs et chômeurs. Et pour le socialisme ! Le KSM va contester en justice la décision du Ministre de l’Intérieur.


Source : http://mjcf.pevele-melantois.over-blog.fr/article-11733869.html

PETITION : http://mjcf.pevele-melantois.over-blog.fr/article-12524317.html

Compte rendu d'une conférence cité philo

Daniel Bensaid, profersseur de philosophie à Paris VIII est venu nous parler de son nouvel ouvrage : Les dépossédés. Karl Marx, les voleurs de bois et le droit des pauvres, Paris, La Fabrique, 2007. En voici le compte rendu.

En 1842, Marx écrit une série d’articles sur la propriété dans La Gazette rhénane. C’est vraisemblablement ici, que Marx s’intéresse pour la première fois en profondeur, à des problèmes économiques.Comme en France, (ou dans de nombreux autres pays) le droit coutumier de ramassage de bois mort existe en Rhénanie. Le parlement de cette région décide d’interdire ce ramassage en 1842. On criminalise un droit coutumier et on redéfini le statut de propriété. On assite au passage d'un bien commun à un bien privé.De plus il est important de noter que c'est dans le contexte d’industrialisation que la propriété est mis en débat, déjà en 1840 Proudhon écrit son fameux texte : Qu’est-ce que la propriété ?

Dans ces articles, Marx veut qualifier les « formes hybrides » de propriété et définir ainsi ce qui est privatisable. Il étudie le changement du statut économique du bois, qui devient une marchandise au sens moderne. La conséquence est tout évidente, il s’agit de la paupérisation des populations locales suite à ce renforcement juridique.Marx est également choqué par le mécanisme de sanctions qui est alors employée lors d’un litige : c’est la parole du garde-chasse (employés du propriétaire) qui prévaut juridiquement. Si un individu est condamné, il doit accomplir sa peine au service du propriétaire. L’État se met donc au service des propriétaires sur le plan juridique.

Ce qui est en jeu s’est une nouvelle définition de la propriété. Notre époque est celle de restauration de la réaction ou un nouveau rapport social se joue. Le monde se privatise (services publics, entreprises publiques, accords AGCS de l’OMC…). Cela touche tous les domaines, l’État perd même son monopole de violence légitime au profit de la violence privée (un quart des troupes américaines en Irak sont des mercenaires). L’espace est lui-même privatisé, des systèmes de rue privée ou de quartiers privés sont mis en place un peu partout. Le savoir n’échappe pas non plus à cette logique, on confond les découvertes qui appartiennent à la nature et les inventions brevetables. Partout il y a une redéfinition du domaine privatisable. On assiste à une nouvelle définition du privé et du public.

À ceux qui se demandent si Marx est encore d’actualité, nous pouvons répondre ceci : le capitalisme est plus important aujourd’hui qu’il ne l’a été donc celui qu’il l'a compris doit être d’autant plus important (et donc écouté) aujourd’hui qu’il ne l’a été. A ceux qui se demandent si le marxisme est en crise, nous répondons qu’il n’y a aucune crise théorique du marxisme, que la seule crise du marxisme qui existe est purement politique à travers les figures concrètes de tel ou tel parti, crise qui est d’autant plus relayé par les médias aux mains de la bourgeoisie.
Il existe une idée forte du communisme qui ne s’arrête pas à l’effondrement des politiques communistes.
L’inquisition n’a pas tué le christianisme…

Super Sarkozy




Voici une petite vidéo venant de nos amis du Quebec...


Décidement la presse libre vient souvent de l'étranger depuis 6 mois !


Le petit Nicolas

Nicolas a dit :
« Chacun se débrouille dans son coin. Ceux qui ont de l’argent le garde. Ceux qui n’en ont pas le donne à ceux qui en ont déjà.
Je vais faire de la France un pays à l’avant-garde de l’injustice sociale et économique.
Et le meilleur de tout cela : Personne ne sera contre, je ferrai ce que je veux. »

Nicolas a fait, fait ou ferra :

1- « Alors que tous les spécialistes mondiaux préconisent l’ouverture massive des frontières pour maintenir le niveau économique des pays développés, je les ferme. Je renvoie chez eux tous ceux qui ne sont pas comme moi et je veux installer des tests génétiques pour ceux qui veulent venir.

2- Je n’ai jamais eu mes concours de fonction publique et j’étais un piteux avocat donc je réduis de moitié tous les fonctionnaires et je ferme les tribunaux par centaine. Peu importe que la France ait besoin d’enseignant et de chercheur pour former la future France…je préfère voir à cour terme, c'est-à-dire pour ma réélection.

3- Je décide d’augmenter de 200% mon salaire, et bien sur je ne payerai pas d’impôt sur cette augmentation. Je préfère augmenter les impôts de ceux qui ont déjà du mal à vivre correctement et, à l’inverse, installer un bouclier fiscal pour protéger mes amis.

4- J’ouvre les universités à mes copains patrons (et oui ils ont tous besoin d’encore un peu plus d’argent), à eux de décider ce qui leur sera utile dans leurs entreprises et de fermer les sections littéraires et autres facultés « improductives ».

5- Je réforme les institutions pour m’assurer le contrôle du Parlement et de la Justice.

6- J’aime tellement contrôler que je censure toute la presse écrite, orale ou visuelle…Et oui cela sert de faire des cadeaux à mes amis patrons, ils me le rendent bien.

7- Je suis un excité du travail (heureusement que les médicaments existent), tout le monde doit faire comme moi ! Tout le monde travaillera plus, plus longtemps, à un rythme plus élevé, mais évidement vous gagnerez moins d’argent, vos retraites seront misérables et de toute façon si vous ne travaillez pas, vous ne servez à rien.

8- J’adore les slogans à la con. Les intelligents comme « diviser pour mieux régner » aussi…simplement ceux-là je ne vous les dis pas, je me contente de les appliquer en montant les Français les uns contre les autres. Et oui tant que vous vous tapez entre vous, je n’ai pas grand-chose à craindre !

9- Je vous prends clairement pour des imbéciles : vous dites « non » au traité européen en 2005, je le fais passer au Parlement. Alors que vous étiez au boulot en mai, un ami patron me prête son yacht pour aller en vacances. Vous crevez de faim dans la rue, j’augmente mon salaire et je diminue votre salaire réel.

10- Je reçois mon copain Le Pen à l’Elysée au moins une fois par mois, je courbe bien le dos devant l’un de mes modèles : G.W.Bush, Thatcher est un exemple, Papon me manque, Poutine m’impressionne par son autorité assumé, les Chinois sont les copains de mes copains patrons donc je m’incline devant eux…et les 1,6 milliards d’enfants qui meurent par ans des conditions sanitaires, les 4 milliards de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté ?
Je pense déjà pas à ceux qui meurent de froid dans mon pays, alors eux, vous pensez bien que je m’en ****** ! »


Cette liste est malheureusement non exhaustive…

Ensemble tout devient possible, même déjouer la politique inhumaine du petit Nicolas.

La preuve par les dates...

90 ans après la révolution soviétique, un petit jeu...
Indiquez la date que vous pensez être bonne pour chacun des droits suivants, en Union Soviétique, puis en France.
Les réponses sont en bas de pages.

Droit de vote des femmes ?

Préservation de l’emploi pendant la grossesse ?

Allocations chômage ?

Congés payés ?

Divorce sur demande ?

Naturalisation des travailleurs qui en font la demande ?


















Droit de vote des femmes ? En Union Soviétique : 1917 / En France : 1944

Droit à l’avortement ? En Union Soviétique : 1920 / En France : 1976

Possibilité de soigner les enfants pendant les heures de travail ? En Union Soviétique : 1917 / En France : Toujours pas !

Préservation de l’emploi pendant la grossesse ? En Union Soviétique : 1917 / En France : 1975


Allocations chômage ? En Union Soviétique : 1917 / En France : 1958

Premiers congés payés ? En Union Soviétique : 1917 / En France : 1936

Divorce sur demande ? En Union Soviétique : 1917 / En France : 2004

Naturalisation des travailleurs qui en font la demande ? En Union Soviétique : 1917 / En France : Toujours pas !

Les acquis de la révolution russe : 20 ans minimum avant la France !

COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE (appel de Lille - 25 novembre 2007)

Ayant assisté en interne à la coordination de ce week end à Lille, je vous livre le texte voté (En gras ce qui me parait essentiel) :

"Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l’appel suivant.

Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.
Nous rejetons la LRU parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-e-s de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d’université en véritables managers.

Nous refusons la logique d’autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l’Etat, et donc l’augmentation à terme des frais d’inscription. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université, qui remet en cause l’accès de tous à l’université.
La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d’un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu’il y a un problème dans les universités, et qu’il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu’elle nous promet. C’est pourquoi nous demandons au bureau national de l’Unef de prendre clairement position pour l’abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu’au retrait de cette loi.
La LRU n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c’est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-e-s mobilisé-e-s.
Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Etudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l’éducation, c’est notre avenir qui est menacé. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Français-e-s et Etranger-e-s dans l’accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d’être solidaires des salarié-e-s qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d’achat.

Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu’il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu’il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.

En effet, la LRU n’est pas une loi isolée mais fait partie d’un contexte de casse généralisée du service public dû à une libéralisation grandissante de la société et de l’économie française, ce que nous condamnons. Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-e-s à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l’Education Nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.
La plupart des présidents d’université étant en faveur de la LRU, ils n’hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c’est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l’amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.Nous réclamons la démission des présidents d’universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l’expulsion de sans-papiers.

Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des Assemblées Générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des Assemblées Générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause. C’est aux grévistes d’organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d’université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.

Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.
Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l’offensive du gouvernement.

Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l’Etat dans le financement de l’enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l’augmentation des salaires et du point d’indice dans la fonction publique....

Nous reprenons l’appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation 27 novembre.
Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.
Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le 3 décembre.
Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le 4 décembre.

Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.

Nous appelons tous les jeunes et les salariés à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève.

Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes."

NON à la Constitution européenne maquillée : EXIGEONS LA TENUE D’UN REFERENDUM POPULAIRE !

Faire ratifier le nouveau traité européen par les Assemblées, et cela dès le mois de décembre, tel est le projet de Nicolas Sarkozy. Le Président veut aller vite et priver les Français du droit élémentaire de décider souverainement de leur avenir. Son clan prétend que le vote majoritaire qui l’a élu en mai tient lieu de référendum sur un texte qui n’était pas encore rédigé!En fait, les commentateurs politiques doivent reconnaître que le refus de donner la parole au peuple est motivé par la « prudence », c’est-à-dire la crainte d’un nouveau rejet. Une fois suffit, considèrent ceux qui accaparent le pouvoir. Ils ont peur d’un nouveau « NON » ! !

La propagande officielle, relayée par les médias, presque tous aux mains du capitalisme financier, avance un second argument : cette fois, il ne s’agit plus de constitution. L’accord signé à Lisbonne par les dirigeants des 27 Etats de l’Union européenne ne serait plus qu’un « mini traité », « simplifié » en plus (le texte compte 256 pages…), qui ne porterait que sur son organisation administrative. Ses symboles, tels le drapeau étoilé et son hymne, ont disparu. Pour rassurer davantage, on prétend mensongèrement que la référence au «marché libre et non faussé » est passée à la trappe. Cette mise en scène vise à désintéresser les citoyens et à semer la confusion : « Circulez, il n’y a rien à voir ! ».

La vérité est autre.Tous les gouvernements fédéralistes et tous ceux qui refusent la souveraineté populaire et qui avaient encensé le projet de constitution (Giscard d’Estaing, en tête), se déclarent plus que satisfaits du texte élaboré à Lisbonne. Ils ne cachent pas qu’ils y voient une revanche aux « NON » français et néerlandais de 2005. De leur point de vue, ils ont raison. Tous les traités signés depuis Maastricht, ceux d’Amsterdam, de Barcelone, de Lisbonne déjà, demeurent la pierre angulaire de la politique économique et anti-sociale de l’Union européenne. Le « marché libre », « la concurrence » à tout va, la réduction du coût du travail et toute l’idéologie néo-libérale restent le fondement du nouveau traité, véritable constitution européenne de contrebande.Tous les peuples d’Europe en font les frais : la pauvreté, la misère même, gagnent chaque année du terrain. L’accord de Lisbonne permettrait, s’il était appliqué, d’accentuer le processus : par une centralisation accrue (un Président de l’Union qui parlerait au nom de tous), et un système de vote majoritaire au sein des instances qui serait imposé aux nations récalcitrantes.

Ainsi, le Pouvoir en France, chaque jour plus autoritaire, voudrait priver les citoyens de leur droit imprescriptible de décider de leur avenir. La voie parlementaire dans ce cas précis, c’est le moyen par excellence de museler la voix des Français. La majorité automatique acquise, par la manipulation des Français, au parti du Président, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, fausse toute représentativité réelle des Français.

Tous ensemble, exigeons un référendum !

A. DE COOMAN

Pourvu que ça dure !

Voilà une semaine que les cheminots nous montrent la voie. Malgré la compromission d’une partie de leur direction nationale, voire de leur secrétaire national, ils continuent leur mouvement de grève et refusent de plier à la dictature sarkozyste. Aux ateliers d’Hellemmes, un taux de grévistes importants (plus de 80 %) nous prouve que la résistance est plus que jamais d’actualité. ils méritent tout notre soutien et nous nous sommes certains de leur apporter toute notre solidarité.

Aujourd’hui, mardi 20 novembre 2007, environ 600 000 personnes (15 000 à Lille) ont défilé dans les rues françaises. Si la mobilisation a été importante, elle n’est pas suffisante pour faire reculer ce gouvernement bourgeois, servant ses propres intérêts en écrasant le peuple.

Partout, le mécontentement est palpable. Cheminots, électriciens, gaziers, médecins, internes, infirmiers, magistrats, policiers, étudiants, éducation nationale, fonctionnaires… il n’est pas une seule branche des services publics qui ne soient au bord de la rupture. Et que dire du secteur privé ! Enchaînés et domestiqués par la pratique du salariat et de la mise en concurrence des travailleurs, ils baissent chaque jour un peu plus l’échine, en se taisant un peu plus chaque jour également.

Face à cela quelle est la réaction de nos gouvernants ? Eh bien toujours la même détermination et la même volonté de ne pas céder face à la rue. Notre président (voir le lien en bas de page) va même jusqu’à citer Maurice Thorez en 1936 sur le fait de « savoir terminer une grève », mais Thorez précisa que cela était possible « dès que satisfaction a été obtenue ». Disons-le tout net et sans ambiguïté : Non, nous n’avons obtenu aucune satisfaction. Dès lors, l’entêtement de notre président ne peut que nous donner l’obligation de continuer et d’amplifier le mouvement.

Que cela soit par les cheminots ou par les étudiants, nous devons créer les conditions d’une agitation sociale et politique propice à de véritables changements. Plus que jamais, nous devons nous unir dans la lutte. L’unité d’action à la base est possible, elle est nécessaire. Loin de nos querelles de paroisse, lançons-nous dans un élan solidaire afin de contester haut et fort ce gouvernement dont décidément jamais, nous ne voulons.

http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-823448,54-980672,0.html

Hommage à Jean-Raymond DE GREVE Par Roger MALY

Dimanche 11 novembre 2007, salle de la Rotonde.
C’est avec émotion et douleur que les communistes hellemmois ont appris, à la fin du mois d’août, le décès de leur camarade Jean-Raymond DE GREVE.De nombreux hommages lui ont été rendus, mais les communistes hellemmois ne pouvaient décemment pas ne pas évoquer sa mémoire lors de cette fête de section. Jean-Raymond, en effet, aimait particulièrement participer à la fête de section qui se déroulait à l’époque salle Léo LAGRANGE, aujourd’hui KURSAAL.

Pendant plusieurs décennies, Jean-Raymond se sera identifié, sur le territoire de la commune d'Hellemmes et au-delà, aux combats du P. C. F. dont il aura porté les couleurs avec brio aux élections municipales, cantonales et législatives.Conseiller Municipal dès 1971, avec Robert LEBLOND, Pierre GRARD et Robert DUHEM, puisque Hellemmes fut précurseur dans l’Union de la Gauche en commençant six ans avant l’accord national, il fut Adjoint au Maire de 1977 à 2001. Elu également à Lille à partir de 1977, il y fut également Adjoint au Maire jusqu’en 2001 puis Conseiller Délégué de 2001 à 2005. Jean-Raymond avait reçu pour cela l’estime de la population hellemmoise qui lui apportait régulièrement sa confiance, comme elle l'avait fait pour ses glorieux aînés Robert LEBLOND, Charles BRUNSWICK, Michel DOUILLEZ… La population hellemmoise savait pouvoir compter sur sa détermination au Conseil Communal d’Hellemmes et au Conseil Municipal de Lille pour défendre ses intérêts.Dans sa façon de militer, Jean-Raymond DE GREVE sera resté toute sa vie fidèle au Parti Communiste, fidélité acquise dans les combats menés auprès de son père, militant communiste à Fives - Caïl - Babcock, et de sa mère, Simone, que nous saluons ici.Aujourd’hui, la section d’Hellemmes du P. C. F. rend hommage à un militant communiste qui va beaucoup nous manquer. Son sens de la Convivialité, sa profonde humanité autant que sa grande culture et son intelligence politique exceptionnelles faisaient de Jean –Raymond un homme comme il y en a peu.Certes, aujourd’hui tous ceux qui l’ont connu sont en deuil mais parce que Jean-Raymond était un camarade dont la chaleur humaine touchait tous ceux qu’il rencontrait, c’est en faisant la fête cet après-midi que les militants communistes d’Hellemmes rendront leur plus bel hommage à celui qui toute sa vie a uni Lutte Politique et Fraternité.En cette journée du Souvenir, nous pensons qu’il nous faut toujours avoir en mémoire le Passé pour avancer dans le Présent et ne jamais oublier les Femmes et les Hommes qui ont donné leur vie pour qu’un monde meilleur existe enfin.La mémoire est un devoir, c’est en tout cas la ligne de conduite des communistes et comme aurait dit Jean-Raymond : "Ce sont les passions au service des Hommes et non les intérêts particuliers qui mènent le Monde". Je vous remercie.

Roger MALY
Secrétaire de section, Adjoint au Maire

Le capitalisme mène la société dans une impasse

Plus aucun économiste sérieux – même parmi les plus « sarkopathes » – n’ose affirmer que les objectifs du petit Nicolas, en matière de croissance économique, seront atteints. Les historiens futurs retiendront que seuls deux individus auront continué d’y croire jusqu’au bout : Sarkozy lui-même et Christine Lagarde !

L’endettement de l’Etat s’aggrave. Le chômage est reparti à la hausse, avec 11 600 demandeurs d’emploi en plus au mois d’août. Pour le troisième semestre consécutif, les embauches d’intérim sont en recul. La baisse du nombre d’intérimaires est particulièrement sensible dans le secteur industriel, qui emploie plus de 47% des salariés de ce type. C’est l’une des conséquences de l’effondrement de la balance commerciale du capitalisme français, de la pénétration toujours plus forte du marché intérieur par des produits étrangers et de la stagnation persistante des investissements.

La demande intérieure, qui demeure relativement soutenue, est le seul facteur qui maintient la croissance du PIB au-dessus de 0%. C’est notamment dû à la hausse spéculative des valeurs immobilières, qui a contribué à améliorer la situation d’une fraction de la population en facilitant le recours à des emprunts bancaires. Mais pour la vaste majorité, le pouvoir d’achat ne progresse pas. Au contraire : la flambée des prix et des loyers, fortement accentuée depuis l’introduction de l’euro, ronge le niveau de vie des ménages.

Aux Etats-Unis, aussi, la spéculation immobilière sous-tendait la croissance de la consommation, jusqu’à ce que l’effondrement de ce marché plonge subitement des millions de citoyens américains dans les abîmes du surendettement et de la pauvreté. Tôt ou tard, la même chose se produira en France. Déjà, la hausse des prix place l’achat d’un logement hors de la portée de nombreux acquéreurs potentiels. Par le biais de ristournes fiscales, le gouvernement cherche à prolonger la folie spéculative le plus longtemps possible. Mais à terme, un retournement du marché immobilier français est inévitable, comme aux Etats-Unis. Et le moment venu, les conséquences se feront ressentir dans toutes les branches de l’économie nationale.

Au demeurant, le fossé qui sépare les riches des pauvres ne cesse de s’élargir. En 2006, les entreprises du CAC 40 ont réalisé 100 milliards d’euros de bénéfices. Les riches s’enrichissent au détriment du reste de la population. Si les profits augmentent, c’est parce que les conditions de travail, la précarité de l’emploi et le niveau des salaires se dégradent. Le capitalisme français n’est pas en train de gagner du terrain sur les marchés national et international. Au contraire, il en perd. L’augmentation des bénéfices provient des restructurations, des délocalisations et tous les autres moyens par lesquels les capitalistes augmentent le taux d’exploitation des salariés.
Toutes les associations et officines publiques impliquées dans la gestion de la « grande misère » s’accordent à dire que le nombre de pauvres augmente et que le degré de pauvreté s’aggrave. Depuis la grande dépression des années 30, on n’avait jamais vu autant de personnes vivant – ou survivant – dans la rue, dans des sous-sols, dans des parkings, sous des ponts, sous des tentes et autres abris de fortune.

Le PS : une opposition « loyale »
Le capitalisme mène la société dans une impasse. Jamais la défense des idées et du programme du socialisme n’a été aussi nécessaires. Le problème fondamental auquel nous sommes confrontés, c’est que face aux assauts du patronat et du gouvernement, les travailleurs ont été politiquement désarmés. Les dirigeants des organisations qui sont censées défendre leurs intérêts se sont engagés dans une course vers le « réalisme » – c’est-à-dire la capitulation face à la réalité capitaliste. Sarkozy n’aurait jamais gagné les élections si les dirigeants du Parti Socialiste n’étaient pas aussi imprégnés d’idées bourgeoises et pro-capitalistes.

A l’université d’été du PS, à La Rochelle, les dirigeants du parti se sont succédés à la tribune pour clamer haut et fort leur attachement au système capitaliste, qui, pour eux, « est aussi naturel que de respirer », selon les termes de Ségolène Royal. « Comment peut-on encore douter du ralliement du PS à l’économie de marché », disent-ils, « quand Dominique Strauss-Kahn se trouve à la tête du FMI » ? Ainsi, les dirigeants du PS cherchent à se positionner comme une « opposition loyale », sans risque pour les capitalistes. En somme, ils n’ont rien à proposer aux travailleurs, mais s’adressent à la classe capitaliste en lui disant : « Vous pouvez nous faire confiance. Nous ne porterons jamais atteinte à vos intérêts. Et si jamais Sarkozy et l’UMP se trouvent en difficulté, nous sommes à votre disposition pour prendre la relève. »

Avec la droite au pouvoir et la faillite politique de la direction du Parti Socialiste, la voie parlementaire et « institutionnelle » est, dans l’immédiat, bloquée. En conséquence, la stagnation économique, la persistance et l’aggravation du chômage, la pression constante contre les conditions de vie des travailleurs, le harcèlement des immigrés et des pauvres – tout cela débouchera sur des mobilisations extra-parlementaires. La manipulation et l’intimidation médiatiques, l’utilisation de « l’opinion publique » pour décourager et diviser les travailleurs peuvent avoir un certain effet. Mais cet effet ne peut être que temporaire. L’avenir nous réserve des manifestations, des grèves, des luttes implacables, des émeutes et bien d’autres expressions de la révolte populaire.Cependant, cela ne suffira pas à résoudre les problèmes. Avant tout, il est nécessaire de gagner les travailleurs et les jeunes, à commencer par les plus militants, les plus politiquement conscients, aux idées et au programme du marxisme.

A cet égard, le PCF peut et doit faire face à ses responsabilités. La situation actuelle lui offre d’immenses possibilités.Mais il faut réorienter sa politique, changer son programme. Le PCF doit être de tous les combats pour défendre les travailleurs, pour les aider et les renforcer dans leurs luttes. Mais en même temps, l’axe central de politique du PCF doit consister à expliquer la nécessité d’exproprier les capitalistes, de mettre fin à leur emprise sur les banques, sur l’industrie, sur le commerce et sur l’économie en général. En un mot, le PCF doit redevenir un parti révolutionnaire, un parti marxiste, un parti qui ne se limite pas à dénoncer et critiquer le capitalisme, mais qui lutte pour la réalisation du socialisme.

Source : La Riposte

Lien : http://www.lariposte.com/Le-capitalisme-mene-la-societe-dans-une-impasse-910.html

Nicolas nous prouve enfin qu'il est "le candidat de la rupture"



Mobilisation du 18 octobre

De 150 000 à 300 000 manifestants (estimation provisoire) ont montré leur hostilité à la politique de notre gouvernement. Malgrés cela, il affiche toujours sa volonté de ne "pas céder".
A nous de le faire plier !

M. Sarkozy applique son programme : Faire profiter ses amis, la bourgeoisie, de richesses de plus en plus vaste. Pour cela il doit opprimer davantage la masse prolétarienne.
La politique mise en place par le gouvernement réponds clairement à cet objectif.
En descendant dans la rue, nous devons montrer que nous sommes opposés au gouvernement libéral, capitaliste et méprisant qui occupe le pouvoir en France.
Il est temps d'arriver à s'unir, nous prolétaires, par dela nos divergences politique ou syndicaliste pour contrer et renverser ce gouvernement qui ne cesse de nous traiter avec mépris. Le pouvoir est à ceux qui le prennent, qu'un Front Prolétaire se forme pour stopper cette politique immonde !
Notre potentiel est énorme, nous pouvons et nous devons continuer la lutte...l'intensifier...

Que la mobilisation soit forte et notre victoire sera !

Guy Môcquet, Un jeune résistant, Un jeune communiste!


Message de la JC59


Le 22 octobre 1941, Guy Môquet, jeune résistant communiste tomba sous les balles nazies. Retour sur le combat d'un héros mort la tête haute, combattant fièrement pour ses idées.

Guy Mocquet avait 17 ans. Les balles nazies lui ont ôté la vie un matin d'octobre.Le 22 octobre de l'année 1941. Avec 26 autres de ses camarades, des ouvriers, des étudiants, tous ses aînés. Il a été choisi par le ministère de l'intérieur du gouvernement de Vichy dans le camp des otages de châteaubriant et livré aux nazis.
Il est élève au lycée Carnot à Paris quand la guerre éclate. Quand son père Prosper Moquet, député communiste, est arrêté, il quitte l'école et se met en contact avec la JC du 17e arrondissement. C'est une lutte clandestine : distribution de tracts, collages d'affiches la nuit. La police l'arrête pour lui faire dire où sont les amis de son père, les autres Jeunes Communistes. On le bat : Il ne dit rien.
Après un passage à la prison de la santé, il est interné au camp de Chateaubriant. Là, avec Roger Sémat et Rino Scolari, il devient responsable de l'organisation des jeunes à l'intérieur du camp. But : maintenir les internés en forme physique en vue d'une éventuelle évasion, et apprendre auprès des profs internés...

Mais le 22 octobre, Guy est désigné par le lieutenant de gendarmerie français Touya pour être fusillé. A l'appel de son nom, il traverse la baraque la tête haute, bravant ses bourreaux du regard. Il va rejoindre les autres désignés avec lui dans une baraque où on les isola. On les autorise à écrire une dernière lettre. C'est de là, sur une planche de la cloison, qu'il grave ses mots :

"Vous tous qui restez, soyez digne de nous, les 27 qui allons mourir"
Puis ils montent dans des camions qui les emmenèrent vers la carrière de Châteaubriant.
Trois salves... Guy Moquet avait 17 ans.
EN L’HONNEUR DE GUY MOQUET,
NOUS RESISTERONS A SARKOZY
Lors de sa cérémonie d’investiture, Nicolas Sarkozy a décidé que la lettre de Guy Moquet serait lue dans les classes le 22 octobre. Nous approuvons une telle décision qui fait honneur à la mémoire de la résistance, et à ce jeune homme de dix-sept ans qui fût l’un des notres.
Car Sarkozy l’a oublié dans son allocution, Guy Môquet était un jeune communiste, résistant fusillé à l’âge de dix-sept ans. Il résistait contre l’autoritarisme, les arrestations arbitraires, les expulsions de juifs, de tziganes, d’homosexuels, de communistes, de résistants, de syndicalistes et d’opposants. Il incarnait des valeurs : paix, fratmernité, liberté pour les peuples et les individus.
Guy Moquet n’était pas l’ami des ancêtres du MEDEF, qui eux s’écriaient alors « Plutôt Hitler que le Front Populaire », et collaboraient massivement avec les fascistes.
C’est pourquoi nous condamnons l’utilisation démagogique qu'a faite de Guy Môquet Nicolas Sarkozy dans sa campagne. Comment à la fois rejeter Mai 68 et se revendiquer de Guy Môquet ? Comme ministre de l’Intérieur, il a été le champion de la traque aux enfants sans-papiers dans les écoles, de la stigmatisation des immigrés et des jeunes, champion encore de l’attaque aux libertés publiques par ses lois sécuritaires. Nicolas Sarkozy est celui qui faisait et continuera de faire arrêter et matraquer les camarades d’aujourd’hui et de demain de Guy Môquet.
En tout cas, cette reconnaissance de l’action de Guy Môquet est un formidable appel à la résistance, pour la reconnaissance des droits démocratiques, des droits sociaux.
En 1941 comme en 2007 : Résistons
........................................................................................Nous contacter
Par courrier : Mouvement Jeunes Communistes de France, Fédération du Nord, 18 rue d'Inkermann, BP 1233, 59000 Lille.
Par Mail
jc-nord@hotmail.fr
Par téléphone 03 20 63 08 08

Contre la domestication prolétarienne

Un petit texte d'Aldous Huxley à méditer...

Il n’y a, bien entendu, aucune raison pour que les totalitarismes nouveau
ressemblent aux anciens. Le gouvernement au moyen de triques et de peloton
d’exécution, de famine artificielle, d’emprisonnements et de déportation en
masse est non seulement inhumain (cela, personne ne s’en soucie fort de nos
jours) ; il est – on peut le démontrer – inefficace; et, dans une ère de
technologies avancées, l’inefficacité est le péché contre le Saint-Esprit. Un
État totalitaire vraiment « efficient » serait celui dans lequel le
tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeur
auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de
contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. La leur faire
aimer – tel est la tâche assignée dans les Etats totalitaires d’aujourd’hui au
ministère de la propagande, aux rédacteurs en chef de journaux et aux maîtres
d’école.

Aldous Huxley

nouvelle préface au Meilleur des mondes, 1946

On peut trouver encore bien vecteur de cette domestication, surtout en cette ère de "liberté" totale...Le fait est que bon nombre d'individus ont abandonné leur esprit critique (plus ou moins volontairement). La société capitaliste est toujours plus vicieuse, elle réussit à nous faire tenir en laisse par nous-même.
A tous les camarades, informez autour de vous, éveillez l'esprit de curiosité de votre entourage...et petit à petit, la tâche d'huile grandissant, une prise de conscience massive deviendra inévitable, logique et réalité.

Iran : le PCF condamne une confirmation dangereuse de la politique atlantiste de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner

Déclaration du PCF

Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères, vient de confirmer ce que le Président Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé. Non seulement l’ Union européenne, à l’ initiative de la France, va renforcer les sanctions contre l’ Iran sans mandat, sans résolution de l’ ONU, mais il faudrait maintenant « se préparer au pire », c’est à dire à la guerre.

Cela au moment précis où les Etats-Unis, par la voix de Robert Gates, Ministre de la Défense de Georges Bush, annoncent que « pour le moment la voix diplomatique et économique est de loin la meilleure approche »... MM.Sarkozy et Kouchner seraient-ils plus pro-américains que les dirigeants américains eux-mêmes ? L’ élève en feraient-ils un peu trop devant le maître ?
On assiste en fait à une grave et très préoccupante inflexion atlantiste de la politique étrangère de la France. Sanctionner sans mandat des Nations-Unies c’est décider, comme Washington en a pris l’ habitude, en dehors ou contre le droit international. C’est inacceptable. Les autorités françaises se permettent de menacer de guerre et de préparer l’ opinion publique en indiquant ainsi que la France pourrait participer à une telle irresponsable aventure aux conséquences imprévisibles et potentiellement très dangereuses pour le Moyen-Orient et pour la stabilité internationale. C’ est consternant et cela ne peut que susciter la condamnation la plus ferme.

Ce virage atlantiste, déjà amorcé en Afghanistan, constitue une concrétisation inquiétante des annonces de Nicolas Sarkozy en politique étrangère. Le rôle international de la France, son influence et sa souveraineté ne peuvent qu’ en être atteints profondément.
Le Parti communiste français appelle à la plus grande vigilance devant une surenchère politique et militaire peu compatible avec les valeurs de la République et avec l’attachement du peuple français à la paix, à la sécurité, aux efforts nécessaires pour un désarmement multilatéral et contrôlé, à un règlement politique des conflits.

Parti communiste françaisParis, le 17 septembre 2007.

Loi sur l’immigration : La droite ouvre la chasse à l’homme !

Déclaration du PCF

A quatre heures ce matin, à l’Assemblée nationale, une forte majorité de députés UMP a voté la quatrième loi, en cinq ans, contre les migrants.

Le droit au regroupement familial est subordonné à une sélection par l’argent, a des critères à connotations colonialistes, et racistes. Un amendement ignoble institut désormais des tests ADN. L’acharnement de messieurs Mariani et Hortefeux rappelle d’autres temps. Avec leur conception de « l’immigration choisie », ils veulent fixer, arbitrairement, un nombre d’entrants, trier un certain nombre « d’admis » selon des critères économiques, et selon les besoins du patronat. Pour mieux stigmatiser, l’ensemble des migrants, faire ainsi, contre toutes et tous, de la peur et du mépris, de la division et de la méfiance, de la régression des valeurs fondamentales, des moyens d’exploitation à outrance.Les étrangers, surtout s’ils sont pauvres, sont accusés d’être de dangereux perturbateurs « d’identité nationale ». Dans cette politique ils sont d’autant plus suspects qu’ils luttent pour s’en sortir, et acquérir des droits.

Satisfaits de leur oeuvre discriminatoire, les députés UMP en ont rajouté en votant un autre amendement permettant de ficher les gens sur critères raciaux et ethniques. C’est la porte ouverte à l’organisation d’un fichier des migrants, violant les lois sur la bioéthique en France, violant des valeurs essentielles.C’est une honte !%%%
Ces votes abjects rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Inspirés des scandaleuses théories dites du choc des civilisations, ces votes instaurent un système de néo-apartheid, de nouvelles formes de colonialisme.
Le Parti communiste français en appelle à la riposte, à la résistance de tous, citoyens en France et du Monde.

Parti communiste françaisParis, 20 septembre 2007.

Des arrestations ciblées ? Mobilisation générale !

DES ARRESTATIONS CIBLEES POUR SE VENGER !
QUE FAIT LE PREFET DE L’ETAT DE DROIT ?!

Mohamed Bangoura et Ibu Touré, militants sans papiers du CSP59 ont été arrêtés le jeudi 20/09/07 à 11h. En vélo, ils croisent sur la rue Colmar une voiture de Police qui fait demi tour à vive allure, les obligent à laisser leurs vélos sur place avant de les embarquer pour la PAF et ce matin à 11h ils sont placés en détention à Lesquin ...

Tous les deux ont construit leurs dossiers durant 3 ans, et BANGOURA Mohamed a été annoncé régularisé par le Secrétaire Général Adjoint de la Préfecture dans la liste remise le 21 juillet 07. Dans cette perspective Mohamed est même convoqué pour entretien par la Préfecture le 31 juillet 07.
Mohamed est victime d’un blocage de son dossier pour des raisons « politiques ». Cela a été le cas de Saïdi Kader, gréviste de la faim régularisé, qui avait été mis dans l’avion le 18 juin 07 avant que le Tribunal de Créteil ne le libère après son refus et la protestation citoyenne et républicaine des passagers du vol pour Alger. C’est le cas de Cissé Khaïraba, gréviste de la faim, qui se retrouve aujourd’hui en attente de la réponse favorable après « examen avec bienveillance » du Préfet sur les cas des grévistes.
Son arrestation et celle d’Ibu TOURE illustrent un acharnement vengeur du Préfet qui, décidément, digère mal son échec contre la 14éme grève de la faim qu’il a fomenté et l’échec de son projet machiavélique d’écraser le CSP59.

Le cas de Meskin Athmane est une autre preuve de ces pratiques préfectorales d’un autre âge. Celui ci est en France depuis 1993. Le 17 novembre 2004 son dossier est présenté à la rencontre mensuelle, il fournit à la demande de la préfecture une attestation d’apprentissage de la langue française de l’association la Clé ; le 11 mai 2005 sa décision de régularisation est annoncée par le Secrétaire Général de la Préfecture. Aujourd’hui pour se venger de la résistance des grévistes de la faim, il est expulsé au Maroc.

Ces arrestations ciblées sont un détournement de l’état de droit parce qu’elles obéissent non à la loi même dure et inhumaine de Sarkozy/Hortefeu, mais procèdent de la volonté liberticide affichée du Préfet de se venger et de contraindre les sans papiers à la clandestinité. La Préfecture du Nord utilise tous les moyens, y compris les plus perfides, les plus honteux, les plus intolérables pour vider les manifestations hebdomadaires du mercredi à 18h Place de la République des sans papiers. Ces arrestations confirment les informations nombreuses selon lesquelles les sans papiers subissent en Préfecture du Nord le chantage suivant : « ne venez plus au CSP59, n’allez plus aux manifestations et vous serez régularisés ».

Il y a donc une « nouvelle loi » inventée de toute pièce par le Préfet du Nord : pour être régularisé en Préfecture du Nord, il faut donc céder à ce chantage d’Etat qui bafoue les règles élémentaires de base de toutes démocraties. La Préfecture du Nord ne s’embarrasse même plus des exigences républicaines de l’état de droit, des droits de l’homme.
L’obsession de rendre invisible les sans papiers l’amène même à cacher le Secrétaire Général Adjoint de la Préfecture – pourtant toujours là en fonction - lequel est justement celui là même qui a annoncé les décisions de régularisations.
Faire la chasse aux annoncés régularisés qui agissent à visage découvert parce qu’ils, elles exercent leur droit constitutionnel de manifester, voilà à quoi est réduit la Préfecture du Nord dans sa fuite en avant arbitraire revancharde.

Annoncer des régularisés aux responsables des commissions juridiques du CSP59, de la Ldh, du Mrap, de la Cimade pour ensuite trahir la parole donnée et la travestir pour faire du chantage aux sans papiers, telle est l’affligeante pratique de la Préfecture du Nord.
Avec de telles forfaitures répressives de la préfecture, que peuvent valoir les promesses écrites aux grévistes de la faim « d’examen avec bienveillance sur la base des critères » DELARUE ?! L’objectivité que requiert cet engagement du Préfet n’est-elle pas déjà souillée de la subjectivité rancunière qui se manifeste dans ces arrestations ciblées, ces chantages sans scrupules et ces prises en otages comme le sont Mohamed Bangoura, Ibu Touré, Fofana Mamadou et avant eux Meskin Athmane, Diaby Lamine (convoqué), Miloud El Jabri (convoqué) déjà expulsés?!
Contre ces atteintes liberticides, contre ces pratiques d’horreurs anti-républicaines incroyables, intolérables, soyons nombreux au TGI pour dire : - le Préfet doit respecter l’état de droit – le Préfet doit cesser de dévoyer les pouvoirs que lui confère la République à des fins inavouables et honteuses – le Préfet doit arrêter de confondre l’Etat, ses valeurs, ses principes et l’instrumentalisation de l’Etat à des fins de vengeance personnelle pour faire payer l’échec de son plan d’écraser la grève de la faim et le CSP59 –

Fait à Lille le 21/01/07
SAMEDI 29 SEPTEMBRE 07 A 14H, MANIFESTATION, PLACE DE LA REPUBLIQUE A LILLE
DIMANCHE 30 SEPTEMBRE A 15H : CONCERT
PLACE DE LA REPUBLIQUE A LILLE

Comité des Sans Papiers 59 (CSP59), 42 rue Bernos- Lille- 59800- tél : 06.80.57.50.61- fax : 03.20.74.16.68/03.20.52.76.92. – e-mail : csp59@wanadoo.fr-

Décidement Bush n'arrête pas de nous faire "mourir" de rire...


Le Président américain a ajouté une ligne à sa longue liste de bourde...celle-ci est de taille. Lapsus révélateur...?
Nelson Mandela est encore en vie, assurent ses proches après un discours quelque peu embrouillé de George Bush dans lequel le président américain a fait allusion à la mort de l'ancien dirigeant sud-africain pour tenter d'expliquer la situation en Irak.
Défendant la politique menée par son administration en Irak, le président Bush, coutumier de ce genre de maladresses, a voulu souligner que la brutalité du régime de l'ancien président irakien Saddam Hussein avait empêché l'émergence d'une personnalité d'union qui aurait pu arrêter les violences interconfessionnelles.

"J'ai entendu quelqu'un demander 'Où est Mandela ?'. Eh bien, Mandela est mort parce que Saddam Hussein a tué tous les Mandelas", a déclaré Bush, jeudi, lors d'une conférence de presse à Washington.
Ses propos, repris dans le monde entier, ont suscité l'émoi en Afrique du Sud. Evoquer, même pour une analogie hasardeuse, la mort du premier président noir sud-africain, qui est aujourd'hui âgé de 89 ans et dont la santé est fragile, a été considéré par beaucoup comme un manque de tact.

"Ce qui est dit est dit. Tout ce que nous pouvons faire maintenant c'est rassurer les gens, les Sud-Africains en particulier, sur le fait que le président Mandela est en vie", a déclaré Achmat Dangor, directeur de la Fondation Nelson Mandela.
Mandela a été le leader emblématique de la lutte contre l'apartheid et est devenu en 1994 le premier président noir d'Afrique du Sud. Il a été récompensé par le prix Nobel de la Paix.


Source: http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=53713&1506

La vidéo: http://fr.youtube.com/watch?v=4NKmdd0clmQ