lundi 16 juin 2008

Manifestation mardi 17 juin - 14h30 - Porte de Paris

En appelant salariés, jeunes et retraités à descendre massivement dans la rue le 17 juin prochain, CGT, FSU, CFDT et Solidaires tirent un signal d’alarme à la hauteur des menaces qui pèsent sur les droits et conditions de travail de millions de salariés.

Alors que les revenus des patrons du CAC 40 ont augmenté de 58% en moyenne, les salaires « ordinaires » stagnent, les produits alimentaires et l’essence augmentent, des médicaments sont déremboursés, le gouvernement poursuit ses projets d’allongement du temps de travail avec les remises en causes des 35h et de la retraite... Jamais le pouvoir d’achat n’aura été autant mis à mal.

A qui profitent... les profits ?
Dans les entreprises le temps de travail s’allonge, la productivité du travail croît... pour des gains salariaux infimes. Et les profits explosent. Alors où passe l’argent ? Dans une entreprise comme Total, l’échelle des salaires était de 1 à 10 en 1970, elle est aujourd’hui de 1 à 400. Le cumul des revenus patronaux annuels des 40 plus grands chefs d’entreprises est de 160 millions d’euros. Derrière ce scandale, un plus grand encore, celui des revenus de la spéculation boursière, des rétributions grasses aux actionnaires. Ce qui ne peut plus durer, c’est que depuis trop longtemps, en France, les richesses produites explosent alors que la part des salaires régresse.

Résister, lutter
Pour un nombre croissant de concitoyens, il n’est pas question de baisser les bras. Le mécontentement grandit. Les résistances s’organisent. Les catégories les plus diverses sont en action... Gagner plus, les salariés le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1400 euros comme c’est le cas de la moitié d’entre nous. Des luttes déterminées pour les salaires sont victorieuses . Il faut poursuivre et élargir ces actions, les faire converger.

Où est la gauche ?
Chacun sent bien que cette nécessaire riposte ne suffira pas à inverser le cours des choses et à imposer les changements dont la France et le monde ont besoin.Changer, c’est non seulement nécessaire mais urgent. Ce combat n’a rien d’archaïque, il est au contraire d’une grande actualité, il est de gauche. Mais justement, où est la gauche ? L’insuffisance de répondant à gauche fait beaucoup discuter. Où est son projet neuf ? Où sont les propositions audacieuses en matière de protection sociale, de libertés, de luttes contre les privilèges de l’argent, pour de nouveaux échanges internationaux ? Sarkozy a beau jeu de dire qu’il n’entend rien changer à ses plans car « il n’y a pas d’alternative politique ». La gauche doit se ressaisir plutôt que se mettre à la mode libérale. Mais, comment ne pas refaire ce qui a échoué ?

Les communistes veulent y répondre. Pour cela, ils veulent innover, se changer eux-même. C’est l’ordre du jour de leur prochain Congrès. Un Congrès pour faire du neuf à gauche. Ils veulent le faire avec vous, dans les luttes, lors de rencontres qu’ils organisent dans les villes et les entreprises ce mois de juin et tout l’été, à la Fête de l’Humanité. Lors de ces rencontres, ils tendent la main aux hommes et aux femmes de gauche, à tous ceux qui descendent dans la rue pour les retraites ou l’école, à tous ceux qui ne confondent pas libertés et libéralisme.

Source : http://www.lille.pcf.fr/Retraites-35H-Droit-du-travail.html

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