mardi 19 février 2008

Motion adoptée par la section d'Hellemmes le 12 février 2008

SANCTIONNER SARKOZY
CE N’EST PAS S’ALLIER AU MODEM
Non contents du coup qu’ils viennent de nous faire à Versailles, certains dirigeants socialistes persistent et signent en s’alliant dans de nombreuses mairies au MoDem de M. BAYROU (Grenoble, Dijon, Roubaix, Tours et bien d’autres).
Or il est clair pour tout le monde que ce parti issu de l’UDF a systématiquement voté avec la Droite à l’Assemblée Nationale. Retrouver des communistes sur ses listes, à Roubaix comme ailleurs, est donc un non-sens, pour tous ceux qui croient encore aux valeurs de gauche et ceux qui ont contribué à les créer.
C’est tromper les électrices et les électeurs sur les raisons réelles de ses alliances malsaines, en légitimant un parti d’opportunistes, qui au gré des situations se sent pousser des ailes à gauche, et dont le chef de file local est un représentant du MEDEF. Mieux ne retrouvons-nous pas à Roubaix un militant UMP sur la liste du maire sortant, ainsi que deux autres membres du MEDEF parmi les personnalités ?

Dans la presse, les camarades de Roubaix ne déclarent-ils pas : « Briguer un nouveau mandat en s’alliant dès le premier tour avec le MoDem est à mes yeux désastreux et scandaleux» ? Et de poursuivre ; « le MoDem, c’est la Droite » et encore « c’est une trahison à gauche ». Quant au Conseil National du P.C.F. du 8 février 2008, il déclarait : « C’est bien parce que l’urgence est de battre la droite, ces idées et de construire une alternative à gauche, que le Conseil National dénonce les manœuvres d’élus socialistes qui, imaginant leur salut du côté du MoDem, contribuent à la dilution des valeurs et des convictions propres à la Gauche » Il encourage les communistes confrontés à cette situation « à continuer de se battre pour assurer la réaffirmation très claire et la visibilité, dans leur localité, des idéaux qui sont les nôtres et ceux de tous les progressistes. »

Les communistes d’Hellemmes pensent que c’est la clarté des idées et le positionnement politique qui doivent prévaloir. Nous sommes contre toute manœuvre politicienne locale ou nationale.
Le PS n’a-t-il pas des positions contradictoires avec nos luttes, concernant les retraites, l’université, les salaires, etc. ?
C’est pour cela que la question du MoDem n’est pas du tout secondaire. La main tendue au MoDem par le PS est le révélateur de choix et d’une recomposition politique où le P.C.F. ne doit avoir aucune place.
Il faut donc que la direction du P.C.F. désapprouve clairement la présence de communistes sur les listes PS-MoDem.

Après les échéances électorales, nous demandons un débat fédéral et national sur ces questions qui touchent notre identité.

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