Dans un mois auront lieu les premiers tours des élections municipales et cantonales. Un mois pendant lequel les communistes vont continuer à être présents sur les marchés, au porte à porte, à mener campagne sur les lieux de travail, multiplier les initiatives pour convaincre qu’avec ces élections et malgré la politique du gouvernement, c’est la vie quotidienne de chacun et de chacune qui peut s’améliorer. Le journal l’Humanité représente dans cette bataille un atout irremplaçable.
Dans chaque ville, dans chaque canton, les élu-e-s et les candidat-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF sont à l’offensive. A l’offensive pour gagner un maximum d’espaces de résistance à la droite. A l’offensive pour conquérir, partout en France, de nouveaux élus et la direction de nouvelles collectivités. A l’offensive en construisant leur campagne comme ils construiront leur gestion : sur la participation démocratique de chaque citoyenne et citoyen.
A l’offensive tout simplement pour disposer demain des moyens politiques et financiers pour mener des politiques solidaires et moderne, dynamiques et sociales, écologiques et féministes, pour contribuer à promouvoir tant les droits de chacun, de chacune que leur réussite et leur épanouissement personnels et pour se donner des points d’appui aux luttes.
Toutes nos propositions en matière de logement, d’emploi, de développement des services publics, de promotion de la vie associative, culturelle et sportive, de soutien à la réussite de la jeunesse, sont traversées par ces valeurs. Avec elles nous avons à coeur de tisser ces liens qui font le vivre ensemble et la qualité de vie partout en France.
Ces ambitions ne pourront se concrétiser sans la constitution de larges dynamiques de rassemblement à gauche. C’est pourquoi les communistes n’ont pas ménagé leurs efforts pour que l’union à gauche prévale dans un maximum de localités. Très majoritairement cet objectif a été atteint. Jusqu’au dépôt des listes, les communistes seront mobilisés pour favoriser les rassemblements les plus efficaces à gauche sur la base de projets locaux progressistes, construits avec les populations et utiles au plus grand nombre.
Et au-delà de tous les progrès que peut apporter un maire ou un président de Conseil général, des majorités municipales ou départementales de gauche, des points d’appui pour l’action que peuvent être des élus locaux communistes, ces élections sont aussi l’occasion de sanctionner la politique de la droite.
Depuis bientôt un an, le gouvernement ne cesse d’attaquer les droits humains et sociaux pour soutenir les exigences du MEDEF et de la haute finance. Et le résultat est là : notre économie est menacée par la crise du système financier. Et la vie est toujours plus dure du fait des pressions continues sur les salaires , le pouvoir d’achat et le temps de travail, des remises en cause des droits du travail, à la santé et à la retraite, des cadeaux fiscaux qui fragilisent l’école et les services publics, des attaques contre la laïcité, les droits des femmes...
Et c’est bien parce que l’urgence est de battre la droite , ses idées et de construire une alternative à gauche que le Conseil national dénonce les manoeuvres d’élus socialistes qui, imaginant leur salut du côté du Modem, contribuent à la dilution des valeurs et des convictions propres à la gauche. Il encourage les communistes confrontés à ces situations à continuer à se battre pour assurer la réaffirmation claire et la visibilité, dans leur localité, des idéaux qui sont les nôtres et ceux de tous les progressistes.
Aussi, le Conseil national invite les adhérent-e-s, les progressistes dans les villages, les villes, les quartiers et les entreprises, à déployer cette bataille électorale avec enthousiasme et créativité : ensemble, nous pouvons créer les conditions d’une large victoire de la gauche et plus particulièrement des candidats et candidates soutenu-e-s et présenté-e-s par notre parti.
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