Depuis qu’il est à la tête du pays Sarko n’a qu’une idée : réformer. Mais pour faire quoi ? Il s’agit pour lui d’adapter la France à la mondialisation libérale et donc d’accentuer tout ce qui aujourd’hui déjà crée les inégalités. Pour le président, nous devons tous être des soldats de la guerre économique, et ne jamais profiter des richesses que nous produisons.
La rupture Sarkozy, c’est en fait celle avec le progrès permis par les conquêtes sociales gagnées de hautes luttes par les salariés, comme l’assurance maladie, les retraites, les services publics. Autant d’argent qui échappe aux appétits toujours plus grands des actionnaires.
Pour lui, tout doit être rentable : les élèves et les étudiants, les immigrés, les médicaments,… Dans le monde de Sarko chacun doit s’en sortir seul, le mérite individuel remplace la solidarité qui permet de progresser ensemble et de contrer les inégalités. C’est donc une mise en concurrence généralisée des individus, des nations, des entreprises.
Dans cette guerre il y aura quelques gagnants et beaucoup de perdants. Et pour Sarko, tant pis pour eux. Les gagnants seront toujours les mêmes : ceux qui ont l’argent. Pendant qu’on fait croire à ceux qui n’ont rien qu’ils peuvent se faire une place au soleil ; en écrasant les autres et en étant les meilleurs serviteurs d’un système qui les oppriment pourtant eux-mêmes. C’est le confort pour quelques uns, la précarité pour l’ultra majorité. Dans sa société, l’Etat sert à contrôler les citoyens et non plus à organiser la solidarité. Les jeunes, les immigrés sont les premières cibles de ce contrôle social qui veut empêcher toute contestation. Cette société c’est l’impossibilité pour les jeunes de construire leur projet de vie, de créer, s’épanouir, s’investir, réussir à l’école. Nous n’en voulons pas !
La droite tente de faire croire que son projet de société est le seul possible. Rien de plus faux bien sûr ! Rien n’empêche d’inverser les rapports de forces, de donner le pouvoir aux citoyens, aux salariés, d’utiliser les masses foncières qui ne servent qu’à spéculer pour créer de la richesse à partager entre tous. Rien n’empêche de développer le service public pour permettre à chacun de réussir dans sa formation, d’accéder à tous les besoins fondamentaux. Non seulement rien ne l’empêche, mais les moyens existent déjà pour faire cela.
Aussi, il est urgent de changer ce monde ! Le capitalisme mondial est en train de piller les ressources naturelles, de casser partout les droits sociaux, de rogner sur les salaires. Mais en faisant cela, il se met lui-même en péril et l’humanité avec lui. Comprendre le monde qu’on nous prépare est essentiel autant que d’en construire un autre. L’heure est à la résistance face à la précarité généralisée et à l’invention d’un monde solidaire de plus en plus nécessaire.
Source : http://www.jeunes-communistes.org/La-politique-Sarkozy-une
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