vendredi 17 avril 2009

Le gouvernement doit prendre toutes ses responsabilités à Bruxelles : Non à un Gandrange de la pêche

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Déclaration de Jacky Hénin, Député au Parlement européen (PCF - GUE/GNL), candidat du Front de Gauche :

L’ouverture immédiate de quotas supplémentaires de pêches, à la sole et au cabillaud, pour les zones 4C et 7D, est vitale pour l’avenir de la pêche artisanale sur la côte Opale.

En la matière, Il est du devoir du gouvernement de notre pays de prendre toutes ses responsabilités d’État souverain face à la Commission européenne. De même, tous les députés européens français de la circonscription Nord, doivent d’urgence mettre la pression sur les technocrates de Bruxelles. Pour ma part, je vais immédiatement interpeller le ministre Barnier et le Commissaire européen Borg.

On ne comprendrai pas que le gouvernement se dise impuissant à aider la pêche artisanale Française alors qu’il a été capable d’imposer à la Commission européenne, au mépris de la « concurrence libre et non faussée », des aides d’État de plusieurs dizaines de milliards d’Euros pour les banquiers spéculateurs responsables de la crise.

Certes la question de la ressource en poisson est un vrai problème. Mais, au-delà de cette contrainte réelle, on voit bien que ce qui est en cause, ceux sont les fondements de la politique économique et sociale de l’Union européenne : La concurrence sauvage et le refus de la démocratie au profit de la dictature des technocrates de Bruxelles.

Avec raisons, les pêcheurs en ont ras le bol d’être soupçonnés en permanence d’être des délinquants de la mer, par une Commission européenne qui se montre au contraire très complaisante pour les véritables forbans de la mer que sont les pavillons de complaisance. Contrairement aux préjugés de l’aréopage de technocrates de la Commission européenne, nul n’est plus attaché à la préservation des ressources halieutiques que les marins pêcheurs. C’est à la fois leur gagne-pain, leur patrimoine et l’avenir de leurs enfants.

Il y en a plus qu’assez, que des quotas relatifs aux quantités et aux jours de pêche, définis bien souvent sans véritable fondement scientifique et que les États se revendent entre eux, en dépit du bon sens, interviennent dans l’établissement des zones de pêche.

La Commission européenne ne doit plus jouer la division entre pêcheurs de différentes nationalités. Tout le monde doit être sur un pied d’égalité au sein de l’Union européenne. C’est pourquoi sur le système de quota, la Commission européenne devrait travailler démocratiquement avec les professionnels de la pêche, plutôt que d’imposer sa dictature de la gouvernance des « experts » et des « technocrates ».

Jacky Hénin,

Député au Parlement européen (PCF - GUE/GNL),

candidat du Front de Gauche.

Calais, le 15 avril 2009

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