mercredi 22 avril 2009

ABROGATION DU BOUCLIER FISCAL

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Le Bouclier Fiscal qui dispense les riches du paiement d'une partie de leurs impôts concentre, légitimement, la colère dans le pays. Les Sénatrices et les Sénateurs du Groupe communistes et citoyens ont défendu le 26 mars leur Projet de Loi demandant son abrogation.

Ce n'est pas aux salariés de payer la crise

« Le bouclier fiscal, c'est 458millions d'euros redistribués à 14 000 contribuables soit une
moyenne de 33 000 euros pourchacun de ces grands privilégiés » !


Et pourtant, jour après jour, s'annoncent de nouveaux plans de licenciements. Des milliards sont distribués aux banques et aux entreprises, mais les plans de relance de Nicolas Sarkozy excluent, par principe, toute relance par le pouvoir d'achat. Le mot salaire est imprononçable pour les Ministres et ils ont même décidé que le SMIC ne bénéficierait d'aucun « coup de pouce ».
Les Françaises et les Français sont 62% à rejeter la politique économique de ce gouvernement. Ils estiment qu'elle ne porte pas de réponse à la crise. 78% ont compris les raisons et soutenu la grande journée d'action du 19 mars. Est-ce possible encore de ne pas entendre la volonté de changements du peuple ?

Le MEDEF défend les privilèges
« La crise, ce n'est pas la mort » a dit Laurence Parisot, la patronne du MEDEF, après avoir affirmé que ce sont les riches qui font tourner le monde. Comme en écho, le Président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé, reprend : « En temps de crise on a besoin de gens fortunés ». Et la patronne des patronnes a trouvé les responsables de la crise : le LKP, « qui sème un véritable climat de terreur », la CGT « responsable de la disparition d'entreprises », les syndicats « coupables d'égoïsme en refusant de repousser le départ à la retraite d'un an ».

Tout de suite abroger le bouclier fiscal
« Le bouclier fiscal c'est 61% des revenus des plus riches qui échappent à l'impôt » selon les propos de Dominique de Villepin dans les Echos du 17 mars. Les parlementaires communistes ont fait le calcul : « Le bouclier fiscal, c'est 458 millions d'euros redistribués à 14000 contribuables soit une moyenne de 33000 euros pour chacun de ces grands privilégiés ». Le 26 mars, dans le cadre de leur niche
parlementaire, les sénateurs communistes et républicains ont proposé, notamment, d'abroger le bouclier fiscal, la suppression des « parachutes dorés » et l'interdiction des stocks options. Alors que la grogne contre le bouclier fiscal monte partout, même à droite, cette proposition de loi a placé les parlementaires devant leur responsabilité.

Après les déclarations médiatiques des uns ou des autres, il s'agissait, pour eux, de passer aux travaux pratiques.


Il ne nous a manqué que 15 voix ! !


Lors du vote, le 26 mars, sans surprise, les sénateurs UMP ont voté conformément aux intérêts du MEDEF contre la suppression de cette mesure injuste et inégalitaire, tout comme les élus du Centre.
Il n’a en fait manqué que 15 voix aux élus communistes, rejoints cette fois dans leur combat par les sénateurs socialistes, pour faire abroger un dispositif inique et inefficace. 15 voix… Tout s’est joué à 15 élus près…



Alors la prochaine fois que nous serons appelées aux urnes, et si nous votions VRAIMENT utile cette fois ? 15 élus communistes de plus, c’est ce qui a manqué pour remporter cette bataille. Si nous ne voulons pas perdre les suivantes, il ne doit plus jamais manquer un élu pour qu’une bataille dans notre intérêt, contre les rois de l’argent qui nous méprisent et nous utilisent soit gagnée.
Parce que ça s’est joué à peu de chose, parce que c’est Alain Bocquet, député PCF, qui a déposé une proposition de loi pour que les bénéfices des entreprises soient d’abord consacrés aux salariés avant de devenir dividendes princiers pour actionnaires, parce que les élus PCF n’ont jamais cédé devant les capitalistes dont la crise montre le vrai visage, parce qu’ils n’ont jamais craint non plus d’accepter les responsabilités et de commettre des erreurs, la prochaine fois : votons pour nous, votons PCF !

Il en va de notre avenir et de celui de nos enfants !
Nous le leur devons !

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