lundi 23 février 2009

« Histoire et réalités d’aujourd’hui !! «

Article proposé par BARLO christian
Site Seynois Communiste http://www.barloc.org/ PCF A la Seyne sur mer, lundi 23 février 2009,
° « Spéculer aux dépens de la vie d’un semblable est un acte fratricide. »
° Le 2 décembre 1792 face au retour de la monarchie , Robespierre monte à la tribune de la convention nationale et dénonce la théorie de la liberté totale du commerce âprement défendue par les Girondins.
° Pour l’histoire et définit comme telle , les auteurs de la théorie de la liberté indéfinie du commerce n’ont effectivement considérées les denrées les plus nécessaire à la vie que comme une marchandise ordinaire et n’ont mis aucune différence entre commerce du blé et celui de l’indigo dissertant sur le commerce du grain autant que sur la substance et les besoins du peuple.
° Alors la liberté indéfinie n’est autre chose que l’excuse , la sauvegarde et la cause de cet abus .Comment pourrait-elle en être le remède dans ce système ou tout est contre la société, tout est en faveur des marchands de grains à l’exemple d’aujourd’hui où des milliards d’euros de dividendes financés par la précarisation croissante de la vie des travailleurs confrontés à la crise.
° Qu’importe pour ces auteurs anciens ou nouveaux , l’essentiel est que ces milliards puissent être et continuent d’être distribués aux actionnaires .Aléas de l’histoire et des grands discours parlementaires de la révolution et les réalités d’aujourd’hui ..
° Toujours quelques extraits des grands discours parlementaires de la révolution :
« Quelle est le premier objectif de la société , c’est de maintenir les droits imprescriptibles de l’Homme et le premier de ces droits est celui d’exister .La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres de la société les moyens d’exister .Toutes les autres sont subordonnées à celle-là , la propriété n’a été instituée ou garantie que pour la cimenter .Toute spéculation mercantile que je fais aux dépens de la vie de mon semblable n’est point un trafic , c’est un brigandage et un fratricide . » Fin de citations
° Comme quoi aujourd’hui tous les brigands qui existent au sein du système d’application de la loi ne sont pas tous traduits en justice …
° Pour Maximilien Robespierre , toujours devant la convention (extraits) : « J’ai dit que les autre causes des opérations désastreuses du monopole étaient la liberté indéfinie et l’impunité. Quel moyen plus sûr d’encourager la cupidité et de la dégager de toute espèce de frein que de poser en principe que la loi n’a pas même le droit de la surveiller, de lui imposer les plus légères entraves que la seule règle qui lui est prescrite. C’est le pouvoir de tout oser impunément. Que dis-je ? tel est le degré de perfection auquel cette théorie a été porté et qu’il est presque établie que les accapareurs sont impeccables , que les monopolisateurs sont les bienfaits de l’humanité , que dans les querelles qui s’élèvent entre eux et le peuple , c’est le peuple qui a toujours tort . « Fin de citations
° Il est bon de re -mémoriser de tels discours , de telles visions quand l’on voit aujourd’hui ce que l’on vit avec le parti des privilégiés de Madame PARISOT et ces soutiens élyséens et SARKOZYEN ainsi que le gouvernement FILLON et droite au grand complet..
° Alors autres mémorisations :
« Législateurs , souvenez vous que vous n’êtes point les représentants d’une caste privilégié , mais ceux du peuple français .N’oubliez pas que la source de l’ordre , c’est la justice , que le plus sûr garant de la tranquillité publique , c’est le bonheur des citoyens et que les longues convulsions qui déchirent les états ne sont que les combats des préjugés contre les principes , de l’égoïsme contre l’intérêt général , de l’orgueil et de passions des hommes puissants , contre les droits et contre les besoins des faibles . » Fin de citations.
° Toujours dans l’histoire , quatre vingt ans après au congrès de la Hayes de la première internationale socialiste « extraits des procès verbaux) la fédération normande de s département de la Seine inférieure et de l’Eure section française socialiste , déclarait ceci notamment :
« Nous croyons que le congrès doit s’efforcer de relever le drapeau du prolétariat en affirmant ce principe d’internationalité que nos adversaires ne peuvent pas atteindre sans se frapper eux même afin que les opprimés sachent qu’ils ont toujours le droit de se donner la main par-dessus les frontières. Il est incontestable que les castes devenus décryptées doivent disparaître pour faire place aux classes qui possèdent le plus de respect pour la morale et la justice qu’il est grand temps d’y mettre un terme et comme le travail seul est capable de moraliser parce qu’il exige un dépense d’intelligence en une somme d’occupation qui détourent l’esprit du sensualisme matériel inhérent à la paresse , c’est à lui qu’il appartient de reprendre en main le gouvernail .. « Fin de citations
° On peut se prendre à dire et à affirmer que l’histoire ne se renouvelle pas, en tout cas de façon identique et pourtant au vu du vécu des réalités d’aujourd’hui , des discours cités plus haut qui restent et demeurent d’une brûlante actualités et qui sont visionnaires pour le bien commun de l’être humain., l’actualité est plus que jamais source de révoltes, de luttes et d’affrontement pour finir de mettre à bas l’ordre établie par les représentants bourgeois UMP et nouveau centre en France ..
° Tant dans le MONDE, en Europe, qu’au DOM TOM, que dans le Var, qu’à la Seyne sur mer. …
Louis BLANC militant communiste, Christian BARLO conseiller municipal PCF, Cécile MUSCHOTTI conseillère municipale PCF, Annie GUIBAUDO adjointe au maire apparentée PCF, Valérie COSTAGLIOLA militante communiste, Jean Jacques TAURINES conseiller municipal apparenté PCF, Andrée ALBERELLI conseillère régionale PCF, Philippe MIGNONI adjoint au maire PCF, Graziella GAUJAC conseillère municipale PCF, Joseph PENTAGROSSA adjoint au maire PCF, Alain PERRET militant communiste.

mardi 17 février 2009

Antilles, répondre aux exigences populaires

PCF Antilles
Antilles, répondre aux exigences populaires
lundi 16 février 2009
Depuis près d’un mois, un mouvement populaire de grande envergure se déploie en Guadeloupe et en Martinique. Cette colère bénéficie d’un soutien massif de la population. Elle s’élève légitimement face au mépris du gouvernement, contre des inégalités particulièrement insupportables dans ces départements et pour un relèvement significatif des salaires.
Derrière l’image carte postale de ces îles, la réalité sociale est bien différente : taux de chômage dépassant les 20%, revenus moyens d’un tiers de ceux de la métropole, inflation deux fois supérieure et des prix souvent doubles, notamment pour les produits alimentaires.
Lyannaj Kont Pwofitation
Pour une majorité de guadeloupéens et de martiniquais, la vie est dure alors même que 1 % de la population y contrôle 90% de l’industrie agroalimentaire, la moitié des terres et 40% de la grande distribution. Une inégalité sociale poussée à un point d’incandescence et qui aiguise toute les colères dans des Antilles qui n’oublient pas leur passé colonial et l’esclavage.
Silence du Président
Il aura fallut attendre 15 jours de grèves en Guadeloupe pour que le Ministre daigne se déplacer pour annoncer que le gouvernement laissait au Medef le soin de trancher...
Alors même que des centaines de milliards d’euros ont été trouvé pour sauver les banques, le gouvernement n’assume pas ses responsabilités politiques. En 1h30 de show télévisé, Nicolas Sarkozy n’aura pas eu un mot sur le sujet.
Une attitude irresponsable qui ne peut que conduire à une radicalisation du mouvement, à l’extension de la crise, en Guyane, à la Réunion et au-delà et conforter le recours à la grève générale comme seule solution pour être enfin entendu.
Augmenter les salaires, c’est juste et efficace
Aux Antilles comme en France, la solution à cette crise économique passe notamment par un relèvement significatif des salaires et rompre avec les dogmes libéraux.
C’est cette même exigence que le mouvement social a porté le 29 janvier et portera le 19 mars.

Source : http://www.elunet.org/spip.php?article7756

lundi 16 février 2009

LE PCF APPELLE À L'APPLICATION DE LA RÈGLE DES TROIS TIERS CHEZ TOTAL

Marie-George Buffet propose d'appliquer la règle des "trois tiers" prônée par Nicolas Sarkozy pour les profits des entreprises à Total, qui a réalisé 14 milliards d'euros de bénéfices.



Invitée sur France 3, la secrétaire nationale du Parti
communiste a estimé que le versement de cette somme en dividendes serait "du gâchis."
Nicolas Sar
kozy s'est récemment prononcé en faveur d'un rééquilibrage de la distribution des profits des entreprises en faveur des salariés - un tiers pour ces d
erniers, un tiers pour les actionnaires et un tiers pour l'investissement.
"Je me rappelle la fameuse formule du président de la République, lors de son émission, il faut les trois tiers, et bien si on appliquant cela à Total, cela ferait une belle hausse de salaire pour les salariés", a dit Marie-George Buffet.
"Ils pourraient aussi embaucher et mettre beaucoup plus de moyens pour la recherche, pour développer les énergies renouvelables par exemple", a-t-elle ajouté.
Total a publié jeudi un résultat net trimestriel en baisse de 8% mais affiche pour l'ensemble de 2008 des profits de près de 14 milliards d'euros (+14%) et entend maintenir ses investissements pour éviter une envolée du prix du baril.
Le groupe proposera le versement d'un dividende de 2,28 euros par action, en hausse de 10%.
Gérard Bon

vendredi 13 février 2009

Israël : le succès de la droite et de l’extrême droite est le résultat de la guerre, de la colonisation et de l’occupation

Les résultats des élections israéliennes suscitent une forte et légitime inquiétude. Le succès de la droite et de l’extrême droite ultra-nationaliste et xénophobe est le résultat désastreux de la politique de guerre et des orientations néo-libérales des autorités israéliennes.
En poursuivant la colonisation et l’occupation, en construisant le mur d’annexion, en bafouant systématiquement le droit international et le droit humanitaire, les autorités israéliennes, depuis des années, ont réuni les conditions d’une crise majeure au Proche-Orient, en alimentant les nationalismes, les extrémismes et une impasse politique dramatique. Les trois semaines de bombardements criminels sur Gaza montrent à quel niveau de péril et de mépris humain une telle politique a pu conduire.
Les élections israéliennes et la guerre israélienne de Gaza rappellent ainsi à la France et aux Européens qu’ils sont devant leur responsabilité. Plus que jamais l’exigence est à l’initiative pour imposer l’application du droit international et des résolutions de l’ONU dans la perspective d’un règlement politique juste et durable du conflit.
Dans cette grave situation, le soutien qui doit être apporté aux forces israéliennes anti-coloniales et progressistes est d’une grande importance pour l’avenir. Le PCF se félicite de l’excellent résultat obtenu par des candidats communistes dans le cadre du Hadash.
Parti communiste français Paris, le 11 février 2009

Source : http://www.pcf.fr/spip.php?rubrique53

mardi 10 février 2009

AVIS DE TEMPETE

Avis de tempête sociale sur la France de M. Sarkozy. Le 29 janvier dernier, nous étions plus de deux millions de manifestants à défiler, partout en France, pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la défense des services publics.

Deux millions et demi de manifestants ! Un chiffre qui résonnait comme un défi aux yeux de ce pouvoir de droite, qui n’a eu de cesse de s’attaquer au droit de grève et d’insulter les grévistes. « Maintenant, quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit », disait Nicolas Sarkozy il y a quelques semaines, avec son arrogance coutumière. Le 29 janvier dernier, les travailleurs du public comme du privé, les étudiants, les lycéens, les chômeurs, les retraités ont prouvé le contraire à Nicolas Sarkozy.

Le gouvernement n’a pourtant pas l’intention d’écouter ce que lui ont dit les Français. Sourd et aveugle aux revendications populaires, François Fillon vient de lancer à grands renforts de communication son « train de la relance ». Aux participants de l’immense journée de mobilisation professionnelle du 29 janvier, le Premier Ministre oppose une fin de non-recevoir en se contentant d’une vague invitation « à se serrer les coudes ». Les 2,5 millions de manifestants apprécieront.

Oubliées les revendications de hausses de salaire et d’arrêt des suppressions de postes portées avec force dans les cortèges jeudi dernier. Ce sont pourtant les seuls réformes qui permettraient le redémarrage d’une économie désormais entrée en récession. Le Premier Ministre écarte d’emblée ces propositions et choisit de « garder le cap ». Pour François Fillon, le train de la relance, c’est le service minimum pour les salariés et le service maximum pour les capitalistes.

Sarkozy et Fillon feraient mieux d’écouter ce que disent les Français : selon un sondage CSA/l’Humanité, ils sont 61% - 84 % pour les sympathisants de gauche - à souhaiter que les organisations des salariés « appellent à poursuivre la mobilisation ». Quant à la politique économique du gouvernement, alors que l’équipe Sarkozy-Fillon va répétant qu’elle est la seule thérapie possible, qu’il s’agirait seulement, en somme, d’avoir la patience d’attendre qu’elle produise ses fruits, 62 % des sondés considèrent au contraire qu’elle ne « permettra » pas de « lutter efficacement contre la crise ». La défiance atteint ses plus hauts niveaux chez les chômeurs (81%), les salariés du secteur public (77%) et les étudiants (73%) qui combattent la loi LRU et la casse de l’université publique. Seules 4% des personnes interrogées trouvent les choix du gouvernement « très efficaces » et 23% « plutôt efficaces ».

Ces chiffres peuvent faire trembler le gouvernement qui aurait tort de ne pas prendre la mesure de la colère de l’opinion publique. Ce n’est pas en s’invitant à la télévision jeudi soir que le Président de la République réussira à convaincre des salariés révoltés par la crise et des syndicats unis et déterminés à imposer d’autres choix.

Ces choix, le Parti Communiste a longtemps été presque seul à les porter quand les économistes et les éditorialistes de marché à la solde des capitalistes vantaient les mérites du libéralisme et de la « concurrence non faussée ».

Au milieu de la tempête avec son cortège de suppressions d’emplois et l’envolée du chômage, les mêmes capitaines libéraux qui nous ont conduit au naufrage persistent pour l’instant à garder le cap.

La tempête sociale qui s’annonce pourrait bien les balayer. Dans l’éducation, dans les hôpitaux, dans les usines, les salariés sont décidés à se battre et le coup de tonnerre du 29 janvier pourrait préfigurer un printemps de luttes d’une force sans précédent.

Dans la rue comme dans les urnes où les élections européennes seront l’occasion de faire entendre notre voix, les communistes seront dans les semaines qui viennent aux côtés des salariés pour faire entendre leurs propositions, des propositions concrètes, qui rompent avec la logique capitaliste à l’œuvre en France et en Europe pour ouvrir ensemble un nouveau chemin.


David NOËL


Source : http://www.pcf62.com/

Défendre le droit à l’information, à l’éducation à la sexualité, pour toutes et tous

Aux cotés du Planning Familial, défendons le droit à l’information, à l’éducation à la sexualité, pour toutes et tous

En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective.

Par cette décision, l’Etat montre sa volonté d’abandonner les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les pratiques d’accueil et de conseil, qu’elles soient mises en oeuvre lors d’activités collectives ou d’entretiens individuels.

Ces missions d’utilité publique sont donc très clairement menacées par la baisse des financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations aux côtés de l’Etat.

Pourtant, dans une société où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !

450.000 personnes bénéficient chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations départementales de Métropole et des DOM. La conséquence de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs.

L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.

L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer.

L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.

L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles,

Nous avons lutté pour les obtenir

Luttons ensemble pour les défendre !

Vous souhaitez soutenir Le Planning Familial, signez la pétition.

Source : elunet.org

vendredi 6 février 2009

Le Planning Familial lance une pétition national

"Droit à l’information, à l’éducation à la sexualité, pour toutes et tous »



[…] L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.

L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer. L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer. L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles,

Nous avons lutté pour les obtenir Luttons ensemble pour les défendre ! […] Texte complet téléchargeable http://www.planning-familial.org/ouverture.php

jeudi 5 février 2009

Sauvons la Recherche !


Le PCF soutient le mouvement des universitaires, des chercheurs et des étudiants

Le puissant mouvement de protestation qui se développe dans les universités et les organismes de recherche, comme dans le monde du travail, n’a qu’une seule signification : le rejet massif, largement majoritaire de la politique instaurée par Sarkozy et Mme Pécresse dès le début du quinquennat.

Le PCF s’en félicite ; il n’a eu de cesse de montrer dès l’origine les dangers de la loi LRU , il a mis toutes ses forces militantes et parlementaires en œuvre pour que la Loi et les décrets en préparation soient mis en échec ; cette politique tourne le dos aux défis de l’avenir.

L’avenir a besoin de l’indépendance intellectuelle des chercheurs et des universitaires ; le pouvoir la bafoue ;

L’avenir suppose la mise en coopération des potentiels publics de formation, de recherche fondamentale, technologique et industrielle ; le pouvoir entend soumettre la conquête des savoirs à la logique de la concurrence « libre et non faussée ».

L’avenir suppose de puissants programmes de recherche publique ; le pouvoir dépèce ses fleurons.

L’avenir a besoin de démocratie vivante, il a besoin de libérer comme jamais l’initiative créatrice ; le pouvoir renforce, au contraire, la contrainte étatique, il corsète toute expression critique.

Tout ceci a un sens : face à la crise du capitalisme mondialisé, Sarkozy, Fillon et Pécresse accélèrent encore le rythme de leur politique dévastatrice ; ils trouvent des milliards pour sauver un système bancaire et financier en débâcle pour poursuivre les mêmes gâchis, ils comptent chaque centime pour les services publics qu’ils démantèlent et privatisent ; ils entendent faire payer les conséquences d’une crise que leur politique a provoquée au monde du travail.

Dans l’immédiat, Mme Pécresse n’a aucun choix ; elle doit abandonner sans retour les textes sur lesquels elle s’obstine ; elle doit enfin ouvrir non une « concertation » vide de sens mais une négociation effective avec les principaux acteurs . Cette négociation doit prendre tout le temps nécessaire, sans faux fuyants.

Le PCF appuie totalement le mouvement actuel des universitaires des chercheurs et des étudiants ; il prend et prendra toutes les initiatives nécessaires à la construction de l’alternative de gauche dont le pays a maintenant un urgent besoin.

Parti communiste français

Paris, le 3 février 2009.


Source : elunet.org

Le PCF soutient le mouvement des universitaires, des chercheurs et des étudiants

http://www.sauvonslarecherche.fr/IMG/jpg/recherche.jpgLe puissant mouvement de protestation qui se développe dans les universités et les organismes de recherche, comme dans le monde du travail, n’a qu’une seule signification : le rejet massif, largement majoritaire de la politique instaurée par Sarkozy et Mme Pécresse dès le début du quinquennat.

Le PCF s’en félicite ; il n’a eu de cesse de montrer dès l’origine les dangers de la loi LRU , il a mis toutes ses forces militantes et parlementaires en œuvre pour que la Loi et les décrets en préparation soient mis en échec ; cette politique tourne le dos aux défis de l’avenir.

L’avenir a besoin de l’indépendance intellectuelle des chercheurs et des universitaires ; le pouvoir la bafoue ;

L’avenir suppose la mise en coopération des potentiels publics de formation, de recherche fondamentale, technologique et industrielle ; le pouvoir entend soumettre la conquête des savoirs à la logique de la concurrence « libre et non faussée ».

L’avenir suppose de puissants programmes de recherche publique ; le pouvoir dépèce ses fleurons.

L’avenir a besoin de démocratie vivante, il a besoin de libérer comme jamais l’initiative créatrice ; le pouvoir renforce, au contraire, la contrainte étatique, il corsète toute expression critique.

Tout ceci a un sens : face à la crise du capitalisme mondialisé, Sarkozy, Fillon et Pécresse accélèrent encore le rythme de leur politique dévastatrice ; ils trouvent des milliards pour sauver un système bancaire et financier en débâcle pour poursuivre les mêmes gâchis, ils comptent chaque centime pour les services publics qu’ils démantèlent et privatisent ; ils entendent faire payer les conséquences d’une crise que leur politique a provoquée au monde du travail.

Dans l’immédiat, Mme Pécresse n’a aucun choix ; elle doit abandonner sans retour les textes sur lesquels elle s’obstine ; elle doit enfin ouvrir non une « concertation » vide de sens mais une négociation effective avec les principaux acteurs .Cette négociation doit prendre tout le temps nécessaire, sans faux fuyants.

Le PCF appuie totalement le mouvement actuel des universitaires des chercheurs et des étudiants ; il prend et prendra toutes les initiatives nécessaires à la construction de l’alternative de gauche dont le pays a maintenant un urgent besoin.

mercredi 4 février 2009

«Après les travailleurs pauvres, les retraités pauvres»

INTERVIEW

A l'occasion du rapport sur le mal-logement, Bernard Devert, président de l'association Habitat et Humanisme, évoque les problèmes de logement auxquels sont confrontés de plus en plus de personnes âgées.

Recueilli par MARIE PIQUEMAL

Devert fondait l’association Habitat et Humanisme. Depuis, entouré de 2000 bénévoles et 160 salariés, il aide des personnes en difficulté à se loger. A l'occasion de la publication du rapport sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre, il apporte son expertise d'acteur de terrain.

Que faut-il retenir de cet épais rapport sur le mal-logement publié aujourd’hui par la Fondation Abbé Pierre?

Il y a un point qui me paraît essentiel: la question des retraités pauvres. Voilà un problème de société devenu majeur aujourd’hui. (Selon le rapport, 600.000 personnes âgées vivent avec une allocation de solidarité de 628 euros, et donc sous le seuil de pauvreté, NDLR). Sur le terrain, c’est très net: on rencontre de plus en plus de personnes âgées confrontées à de réelles difficultés pour se loger. J'ai plein d'exemples en tête. Comme ce Lyonnais de 62 ans qui souhaitait être placé en maison de retraite médicalisée alors que la moyenne d’âge est de 89 ans. Voyant ma surprise, voilà ce qu’il m’a répondu: «Tant pis pour mon indépendance. Mais, au moins j’aurais un toit pour dormir...» Ce genre de situation est complètement nouvelle.

Vous voulez dire que les personnes âgées étaient épargnées de la précarité jusqu'ici?
A la sortie de la seconde guerre mondiale, de nombreux retraités se sont retrouvés dans des situations difficiles, obligeant les pouvoirs publics à intervenir. Mais, là, depuis dix-huit mois, on constate une augmentation du nombre de retraités démunis. Il y a dix ans, on parlait surtout de «travailleurs pauvres», aujourd'hui, on a rajouté: «retraités pauvres»

Comment expliquez-vous que de plus en plus de retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté ?
C'est d’abord une histoire de génération: à la différence de leurs aînés, les tout nouveaux retraités ont vécu des périodes de chômage ou des «trous» dans leur carrière. Résultat, à la sortie, ils ont de faibles retraites...
Autre explication, valable pour tout le monde: les salaires (et encore plus les pensions de retraite) ne suivent pas l'augmentation des loyers. Il y a un décrochage évident.

Quelles mesures faut-il prendre pour résoudre le problème?
Soutenir la construction d’abord. Mais pas seulement. Il faut aussi penser autrement l’acte de construction.

Que voulez-vous dire ?
Dans notre association, un groupe d’étude (composé de sociologues, urbanistes, assistantes sociales et architectes) réfléchit à des pistes pour mieux loger les personnes âgées. Ainsi, la colocation peut être une solution qui permettrait aussi de résoudre le problème de la solitude, caractéristique des personnes âgées.
Il faut aussi encourager la mobilité au sein du parc HLM. De nombreuses personnes âgées se retrouvent dans des logements sociaux bien trop grands -et souvent inadaptés- à leur état. Aussi surprenant que cela puisse paraître, en France, changer de logement pour un plus petit revient parfois plus cher!
Enfin, notre association se bat pour encourager la mixité dans les programmes immobiliers : il faut mélanger les catégories sociales mais aussi faire en sorte d’avoir des personnes de tout âge dans les immeubles. Il ne faut pas parquer les personnes âgées. D’ailleurs, si on commençait par arrêter de considérer la vieillesse comme une maladie, ce serait déjà un premier pas...

lundi 2 février 2009

Un front de gauche aux européennes obtiendrait 14,5%

Un "front de gauche" alliant le PCF, le PG de Jean-Luc Mélenchon arriverait en troisième position aux élections européennes avec 14,5% des voix, selon un sondage IFOP


Un front de gauche aux européennes obtiendrait 14,5%
Selon cette enquête, commandée par le Parti de gauche, l'UMP obtiendrait 25,5%, le PS 22,5%, le "front de gauche" 14,5%, devant les listes Bayrou (14%) et celles de l'écologiste Daniel Cohn-Bendit (7%). Seuls le Parti Communiste et le Parti de gauche ont scellé une alliance, le NPA réservant sa réponse au-delà de son congrès fondateur des 6 au 8 février, en fonction des discussions en cours.

Tant Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, que Jean-Luc Mélenchon continuent à "tendre la main" au nouveau parti qui doit se substituer à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR.)

Le sondage IFOP a été réalisé les 22 et 23 janvier auprès de 876 personnes.

Source : http://pcfarras.over-blog.com/