lundi 21 juillet 2008

Grève massive chez Alcan Packaging.

Durant toute la semaine dernière, les machines se sont arrêtées à l'usine de conditionnement plastique du groupe Alcan située sur la zone commerciale d'Arras. Déclenchée par le licenciement d'un salarié vendredi dernier, une grève massivement suivie traduit un profond malaise au sein de l'entreprise.


Venu les soutenir, je suis allé à la rencontre des ouvriers qui tenaient le piquet de grève. Après un acceuil très chaleureux, la discussion porte rapidement sur les conditions de travail de plus en plus pénibles dans les ateliers.


Comme trop souvent, les salariés payent le prix fort des « nouvelles techniques de management » imposées par la direction. En clair, pour 75% d'entre-eux le harcèlement moral est devenu quotidien. « Après 35 ans de boutique, on t'explique que tu sais pas faire ton boulot ». « On est traqué au moindre arrêt maladie », « on essaye de nous monter les uns contre les autres, ils vont jusqu'à insulter ta famille! ». Le patron relayé par ses « petits chefs » n'a donc aucun scupule pour augmenter la production ou dégraisser les effectifs par des départs « volontaires ».


S'ils reprennent le travail lundi matin, les salariés d'Alcan peuvent être fiers de leur lutte. Alors qu'elle ne portaient même pas sur des revendications salariales, cette grève pour faire respecter leur dignité à été très suivie. Il va de soit que les communistes de la section d'Arras apportent leur soutien à cette lutte exemplaire.



Xavier SCHMIDT

dimanche 20 juillet 2008

Journée de détente et d'action à Malo les bains


Plus de 70 ans après le Front populaire, le droit aux vacances n’est toujours pas une réalité pour tout le monde. Chaque année, les communistes de tout le département emmènent 5000 personnes à la mer pour une journée de détente et d’action sur la plage de Malo-les-Bains.

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samedi 12 juillet 2008

Déclaration de Francis WURTZ, Président du groupe GUE/NGL en réponse au Président Sarkozy - Strasbourg le 10/7/2008

Monsieur le Président,

Je vais concentrer mon intervention sur une double caractéristique de cette présidence française, à savoir son incontestable point fort et son trop évident point faible.

Son point fort, par rapport aux habituels ténors de l’Union, c’est qu’elle ne dit pas que l’Europe va bien et qu’elle doit continuer ainsi, quand de plus en plus d’Européens pensent qu’elle va mal et que les choses doivent changer. Fort bien.

Mais après ? C’est là que le bât blesse. Quelles conclusions tirez-vous, Monsieur le Président, de cette apparente lucidité sur la crise de légitimité que subit aujourd’hui l’Union, en particulier son modèle économique et son mode de fonctionnement ?

Vous affirmez vouloir comprendre et respecter le malaise des Européens vis à vis de l’Union. Mais vous faites pression sur le peuple irlandais pour l’amener à se dédire, alors qu’il n’a fait qu’exprimer tout haut, après les Français et les Néerlandais, ce que des millions d’autres Européens ont sur le cœur !

Vous critiquez avec raison la façon dont la BCE gère l’euro depuis sa tour d’ivoire. Mais vous ne préconisez jamais de revoir les statuts qui lui octroient cette toute puissance et même lui fixent cette mission !

Vous affirmez, au sujet de l’immigration, vouloir, « servir les valeurs qui sont les nôtres », mais vous avez appuyé la directive de la honte, condamnée par la Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, par toutes organisations des droits de l’Homme comme par les Eglises européennes, précisément parce qu’elle viole des valeurs humaines essentielles.

Vous évacuez la question sociale - qui doit, selon vous, rester du seul ressort des Etats. Mais vous ne dites mot de la Cour européenne de Justice qui rend arrêt sur arrêt mettant en concurrence les modèles sociaux au sein même de l’Union. Au demeurant en se fondant sur les articles 43 et 49 du traité.

Vous dites que vous n’avez pas aimé l’image du « plombier polonais ». Moi non plus ! C’est une formule lancée par la droite populiste et popularisée à la télévision par M. Bolkestein. Je dis « Bienvenue aux travailleurs de tous les pays » à égalité de droits dans tous les domaines. C’est précisément ce que refuse l’actuel droit européen.

Je rappelle que, selon la Commission, en Basse-Saxe, pour un même travailleur, sur un même chantier, un travailleur d’un autre pays membre peut être payé moitié moins que le SMIC qui s’applique à un travailleur allemand.

Savez-vous ce que pense de ces arrêts un homme non suspect de populisme comme John Monks, Secrétaire général de la CES. Il juge ces décisions « considérablement problématiques » car, souligne-t-il, elles affirment « la primauté des libertés économiques sur les droits fondamentaux et le respect du droit du travail. » Que répondez-vous ?

Vous affirmez vouloir construire une « Europe qui protège ». Mais on ne vous entend pas critiquer toutes ces mesures structurelles qui précarisent l’existence des Européens : l’obligation d’ouvrir les entreprises de service public à la concurrence ; les pressions du Pacte de stabilité sur les salaires et les dépenses sociales ainsi que nombre de « lignes directrices » préparées par la Commission et adoptées par le Conseil - que vous appliquez dans votre propre pays avec zèle.

Citons la « ligne directrice » n°2 : réforme des régimes de retraites, de sécurité sociale et de soins de santé. « Ligne directrice » n°5 : flexibilité des marchés du travail. « Ligne directrice » n°13 : suppression des obstacles réglementaires, commerciaux et autres qui entravent indûment la concurrence. Et j’en passe.

Le retournement de la position de la France - et de l’Italie -, vient même de permettre au Conseil d’aller au-delà des obligations qu’il s’était fixées en se mettant d’accord sur un projet de directive autorisant la semaine de 65 heures ! C’est Dickens sacré nouveau « père de l’Europe ! »

Un dernier mot, Monsieur le Président : vous avez, ce weekend, devant vos invités européens - le Président du Parlement et celui de la Commission - et face à 2000 cadres de la droite française, conclu votre discours par une formule interprétée par la totalité du mouvement syndical comme une provocation - au demeurant fort imprudente - en affirmant que « désormais, quand il y a une grève, les Français ne s’en aperçoivent même plus ».

Le lendemain de ce haut fait, votre ministre de l’éducation nationale expliquait que c’était là « une manière de rassurer nos partenaires (européens) en présence des plus éminents d’entre eux. » Eh bien, si pour rassurer les dirigeants européens, il faut à présent insulter les syndicats, c’est qu’il est décidément urgent de changer l’Europe ! Mais pour de bon.


Source : site national du PCF

vendredi 11 juillet 2008

Fillon/ emplois publics : un crime contre l’Etat

"Le gouvernement multiplie les annonces fracassantes sur les suppressions d’emplois dans la fonction publique. Après Xavier Darcos qui annonce 13.500 suppressions de postes d’enseignants en 2009, c’est François Fillon – craignant sûrement d’être doublé sur sa droite – qui en rajoute et annonce 30.000 suppressions d’emplois dans la fonction publique.

D’année en année, les budgets se succèdent et la même logique demeure. A force de multiplier les suppressions d’emplois, c’est toute la puissance publique qui s’atrophie, incapable de penser son propre développement, obligée qu’elle est de répondre aux coupes sombres d’une équipe gouvernementale sous le dogme réactionnaire du « toujours moins d’Etat ».

Ces attaques répétées contre l’emploi public sont un crime contre l’Etat. Ce gouvernement devra y répondre. A cette logique, le PCF en propose une toute autre, beaucoup plus rationnelle. Celle de partir des besoins des populations pour définir l’offre de services publics capables d’y répondre et donc l’emploi public nécessaire."

Paris le 9 juillet 2008


Source : elunet.org

jeudi 10 juillet 2008

Appel à la mobilisation de tous pour que cesse les contrôles et arrestations au faciès à Roubaix


Nos Elus doivent avoir le courage de dire NON aux atteintes aux droits de l’homme

JEUDI 10 JUILLET 18H, DEPART METRO EPEULE/ Montesquieu

Après la grande grève de la faim de juillet/août 2007, le Préfet du Nord a ouvert une période de répression sans précédent visant les Sans Papiers engagés dans la lutte pour leur régularisation. Cet acharnement a conduit les Sans Papiers à organiser avec le CSP 59 la marche de Lille à Paris pour revendiquer le respect des engagements et les valeurs et principes de la République, la régularisation des dossiers pendants de la grève de 2007. Le combat citoyen des Sans Papiers est tellement insupportable au Préfet qu’il a re-ouvert une véritable chasse à l’homme au cours de laquelle furent arrêtés une vingtaine de Sans Papiers Roubaisiens et certains ont été expulsés.

S’appuyant sur de nombreux témoignages de Sans Papiers et de soutiens, le CSP59 a saisi Monsieur le Maire de Roubaix, lui demandant de prendre toutes les dispositions pour faire cesser les contrôles et les arrestations au faciès qui vise à débusquer les sp. Visibles, s’attaque de fait à l’ensemble des sp. Les témoignages font état des arrestations visant particulièrement des Guinéens et des Thaïlandais. Nous voulons lui demander solennellement, en tant que premier Magistrat de la Ville, garant des libertés et de l’Etat de droit, de faire cesser les interpellations au faciès. Et comme l’avait fait feu André Diligent en son temps,Monsieur Vandierendonck s’honorerait en demandant au Préfet de tenir ses engagements et de régulariser les dossiers encore pendants des grévistes, des marcheurs et de ceux annoncés régularisés qui ne le sont toujours pas à ce jour. Les interpellations se font à la fin de la manifestation du mercredi, mais aussi dans le métro, avenue Jean Baptiste Lebas, Rue de l’Alma, Rue de l’Epeule, Rue de Lannoy, et même devant l’Hôtel de Ville de Roubaix. Cette dangereuse et abjecte politique du chiffre qui pousse à faire du zèle en traquant des humains comme des bêtes sauvages, a déjà fait de nombreuses victimes parmi les Sans Papiers.

L’entrée en grève des travailleurs Sans Papiers soutenus par la CGT, dans des d’entreprises d’Ile de France au mois d’avril dernier, démontre que les Sans-papiers ne sont pas « des clandestins hors la loi » ils s’acquittent de leurs obligations comme tous les salariés. Le Préfet du Nord espère depuis 1 an, par la répression pouvoir faire du chiffre, des quotas d’expulsions et de forcer les autres à se cacher. Mais ce racisme d’Etat ne peut faire oublier que les attaques contre les Sans Papiers pour scandaleuses et inhumaines qu’elles soient, s’inscrivent en réalité dans la logique de la déréglementation du marché du travail et des droits sociaux engagée par le Président de la République

Cette traque des étrangers s’accélère, c’est un déni inacceptable des valeurs que nous défendons

Nous ne pouvons rester indifférents devant cette situation.

Il nous appartient à tous et aux élus à quelque échelon qu’ils soient de prendre position, et de protéger ses personnes dont souvent les parents ont combattu dans les forces françaises pour

Libérer notre pays.

Rendez vous jeudi 10 juillet à 18h à Epeule Montesquieu nous irons à l’hôtel de ville

Nous demanderons à la municipalité de faire cesser les interpellations au faciès et les traques aux personnes sans papiers

Appel : Comité de solidarité de l’agglomération roubaisienne avec les sans papiers, Solidarité de Roubaix, poste de la Mission Evangélique de France, Mouvement de la Paix, La Maison du Bonheur, La FAL ;ADN(Africains du Nord) ; MRAP, TRAVAIL ET CULTURE,CGT, PCF, LCR, VERT,FSU….

Le PGE (Parti de la gauche européenne) commence son université d’été !



Le PGE (Parti de la gauche européenne) fait son université d’été, du 10 au 14 juillet 2008.

> Espace Niemeyer, 2 place du Colonnel Fabien, 75019 Paris

www.european-left.org

Objectifs

- Approfondir l’axe 1 de l’Appel de Prague fait au 2e congrès du PGE : « Unis, nous mettrons en échec la tentative de généraliser la précarisation du travail et la flexicurité. Au nom d’une Europe qui n’abandonne pas les droits sociaux. Au nom du droit de chacune et de chacun de planifier sa vie dans la sécurité. »

- Participer à la construction d’une unité d’intérêts et d’aspirations entre salariés habitants l’Europe afin de faire émerger une conscience de classe au niveau européen par-delà les différences d’âge, de sexe, de qualification, de pays d’Europe d’Ouest ou d’Est, migrants de l’intérieur ou de l’extérieur de l’UE.

- Faire connaître nos propositions et participer à l’élaboration d’une plate-forme commune concernant la politique sociale pour les élections européennes.

L’université d’été s’inscrit dans une campagne contre la précarité comprenant des initiatives dans les pays européens en octobre 2008 et la participation au Forum Social Européen de Malmö en septembre 2008.


PROGRAMME :

Jeudi, 10 juillet

Transformation du marché du travail, précarisation du salariat, conséquences sociales et politiques

13:30 - 14:00

- Accueil

Brève présentation de l’université d’été Christine Mendelsohn (PGE) et Elisabeth Gauthier (Transform !Europe)

14:00 - 16:00

- Plénière

Modérateurs : Anastasia Theodorakopoulou et Benjamen Salesse
• Capitalisme financier et transformation du salariat
Elisabeth Gauthier (Transform !Europe, Espace Marx)
• Précarisation du salariat, éclatement des sociétés ; enjeux sociaux, idéologiques et politiques pour la gauche Joachim Bischoff (Revue Sozialismus, Transform !Europe)

16:30 - 18:30

- Ateliers

1. Nouvelles réalités sociales et la bataille de l’hégémonie politique : stratégies de droite avec Sarkozy, Berlusconi ; crise européenne de la social-démocratie ; potentiels pour une gauche de transformation sociale
Elisabeth Gauthier (Transform !Europe, Espace Marx), Cornelia Hildebrand (Fondation Rosa Luxemburg, Transform ! Europe), Haris Golemis (Institut Nicos Poulantzas, Transform !Europe)

2. Transformation néolibérale de l’école et de l’université, sens et portée des résistances
Maite Mola (PCE), Brigitte Gonthier-Maurin (sénatrice des Hauts de Seine), Olivier Gebuhrer (PCF), Stéphane Bonnery (PCF) et Daniel Rome (PCF)

3. Quels regards sur mai 1968 quarante ans après ? Quels enseignements pour le débat politique contemporain ?
Jan Slemenda (SDS) et Patrick Coulon (Transform !Europe)

19:30

- Meeting avec Marie-George Buffet in Bobigny et repas

Vendredi, 11 juillet

La politique européenne néolibérale et les résistances

10:00 - 12:00

- Plénière

Modérateurs : Katharina Tetzlaff et Henri Wehenkel

Présentation de l’association pour les précaires APEIS
• L’agenda de Lisbonne (2000 - 2010) quant au marché du travail, aux protections sociales et aux secteurs publics. L’appui de la Cour de justice européenne à la politique actuelle de l’Union européenne face aux luttes des salariés. Attaques des droits de grève.
Alfred Kleinknecht (professeur d’économie des innovations, Polytechnique Delft)
• EADS : un exemple d’un processus de résistance et proposition commune.
Michel Molesim (membre du comité européen d’entreprise EADS) Programme Université d’été 2008

14:00 - 16:00

- Ateliers

1. Les femmes points d’appui et victimes de la flexibilité
Litsa Doudoumi (Synaspismos) et intervenante de Europe de l’Est

2. Les jeunes et les conséquences de la flexibilité sur les autres aspects de la vie
Giorgos Karatsioubanis (Jeunes de Synaspismos), Francesca Ruocco (PRC)

3. Comment résister à la mise en concurrences des salariés de l’Est et de l’Ouest
Daniel Bliort (Alliance Socialiste Roumanie) et Christian Pelishowsky (CGT)

4. Les migrants : aspects économiques et politiques des migrations Pedro Marset (PCE), Omar Rkiouak Khanounous (salarié migrant dans la lutte
avec la CGT France) et Fabienne Lentz (Dei Lenk, Transform !Europe)

5. Les conséquences de la précarité sur la santé Carles Acozar (EuiA)

17:30

- Musée d’art contemporain Mac Val et accueil par la fédé du Val de Marne

Samedi, 12 juillet

Nos propositions pour une Europe sociale et démocratique

10:00 - 12:00

- Plénière

Modérateurs : Maite Mola et un jeune socialiste polonais
(Nous aurons en début de plénière une présentation de l’espace Niemeyer que nous visiterons à 16:00.)

• Différences et points communs des propositions alternatives des partis membres du PGE Walter Baier (Transform !Europe)
• Présentation des propositions du PGE un membre du bureau du PGE

14:00 - 16:00

- Ateliers

1. Quelles stratégies pour reconstruire une conscience de classe contemporaine, d’une volonté de transformation commune : campagne citoyenne à mener pour un nouveau traité
Christiane Reymann (Die Linke), Jean François Gau (PCF, campagne contre le TCE) et un représentant du Sinn Fein

2. L’état du débat sur le salaire minimum au niveau européen : la motion de Die Linke au 2e congrès, texte du réseau des syndicalistes
Steffen Bockhahn (Die Linke) et un membre du réseau des syndicalistes PGE

3. Le temps de travail et flexibilité : le débat actuel au Parlement européen
Dimitris Papadimoulis (Synapismos, député européen GUE/NGL) et Francis Velain (responsable UGICT CGT métallurgie)

4. Analyse critique du modèle social Nordique, de son utilisation dans le débat idéologique et politique en Europe.
Inger Johansen (Alliance rouge/verte), Gitte Pedersen (Alliance rouge/verte), Christan Juhl (syndicaliste 3F Danois) et Yan Le Lann (UEC)

16:00

- Visite l’espace Niemeyer avec Gérard Fournier

19:00

- Ballade sur la Seine pour voir les monuments de Paris et repas au bord de Seine

Dimanche, 13 juillet

Journée du sommet européen sur l’Union pour la Méditerranée, à Paris L’Europe et les autres régions du monde

10:00 - 12:00

- Plénière

Modérateurs : Aminata Diouf et Pedro Marset

• L’Europe et les autres régions du monde
Francis Wurtz (président de la GUE/NGL), Obey Ament (PCF, pour l’Amérique Latine), Laila Shaïd (PCF, pour le Proche Orient), Inna Shupac (PC Moldave) et Miguel Portas (Bloco de Esquerda, député européen GUE/NGL)

14:00 - 16:00

- Plénière

Modérateurs : Cristina Gay et Yannis Bournous

- Compte rendu des ateliers des jours précédents

20:00

Repas a Saint-Denis, feu d’artifice et le bal du 14 juillet (fête nationale)

Lundi, 14 juillet

La campagne commune contre la précarité en Europe

10:00 - 12:00

Réunion de travail sur les suites à donner à cette université d’été Information sur le forum social européen 2008 de Malmö et notre participation.
Campagne contre la précarité en Europe : matériel commun, le tour des fêtes des partis et l’organisation de la campagne de terrain au mois d’octobre.
Le meeting de Bruxelles du 25 octobre
Paul Marcus (PC Wallonie), Anastasia Theodorakopoulou (Synaspismos), Christine Mendelsohn (PCF) et Pedro Marset (PCE)

12:00

- Pique-nique et départ

mercredi 9 juillet 2008

UMP/Grèves : Nicolas Sarkozy est le président d’un camp contre l’autre, celui du patronat contre les salariés

Au conseil de l’UMP, Nicolas Sarkozy s’est félicité qu’en France, « maintenant, lorsqu’’il y a une grève, personne ne s’’en aperçoit. » C’est une provocation présidentielle de plus, incompatible avec l’’affirmation de la nécessité de la concertation sociale et du respect des syndicats.

On attend autre chose du Président de la République et du Président en exercice de l’’Union européenne qu’il tienne en dérision, avec des formules de matamore l’ensemble du mouvement social. Cette nouvelle attaque contre les salariés ne fait que confirmer le manque total de crédibilité du discours présidentiel sur le progrès social.

C’est désormais officiel, le président de la république est bien le président d’un camp contre l’autre, celui du patronat contre les salariés.


Source : site national du PCF

mardi 8 juillet 2008

L'edito de la FD 62 : on ne saurait mieux dire!!

34ème CONGRES, MAUVAIS COUPS,
IL EST PLUS QUE TEMPS DE S’EN MELER !

Il y a un peu plus de 2 mois lors d’une Assemblée générale de section, nous avons fait le constat unanime qu’on ne pouvait laisser Sarkozy continuer ses mauvais coups sans résistance et nous nous sommes dit qu’objectivement les populations devraient se révolter mais que si elles ne le faisaient pas, c’était peut être parce que nous, les communistes, étions trop frileux. Nous avons donc décidé un porte à porte dans un quartier populaire où notre activité politique de terrain s’est dissipée au fil des années. Nous étions une dizaine de communistes à participer et à tenir le même discours aux gens « Madame, Monsieur, cela fait un an que Sarkozy est arrivé au pouvoir. Vous vous serrez de plus en plus la ceinture y compris sur l’essentiel. Sarkozy en a encore pour 4 ans. Si vous voulez que cela continue comme cela OK ! Si vous pensez qu’il est vital pour vous d’arrêter le massacre alors venez avec nous pour vous battre ! ».

Bilan de la matinée après, seulement 1 H/1H 15 de porte à porte = 11 adhésions au PCF réalisées par 4 ou 5 camarades différents.

Lors de la dernière Assemblée générale de section, un camarade a dit que nous ne tirions pas assez sur le PS . La discussion a permis d’aller au-delà de cet énoncé manifestement trop court. En adhérant au capitalisme rectifié de façon minimale à la marge, le PS pose un vrai problème de crédibilité politique pour toutes les forces de gauche qui aspirent à un changement profond de société, en premier lieu le PCF . Se refuser à affronter cette question est suicidaire pour le Parti Communiste. Il ne suffit plus d’appeler le PS à revenir à gauche mais de créer une dynamique populaire pour l’y obliger. On en revient aux rassemblements populaires majoritaires que une Direction Nationale devrait aider à construire sur telle ou telle question (retraites, pouvoir d’achat, logement...) pour faire monter concrètement l’exigence d’un changement radical de société.

Mais certains camarades (parfois dirigeants nationaux) qui ne croient plus eux-mêmes à l’avenir du parti peuvent ils proposer autre chose que de petites combinaisons politiciennes et stériles ?

Il y a quelques semaines, Marie George Buffet a appelé à un véritable bouillonnent de propositions politiques cohérentes, que les bouches s’ouvrent dans le parti.

Alors oui, il est temps de se mêler du congrès non dans un esprit de tendance ou de fraction mais animés de cette force et de cette richesse collectives que les communistes gagnent chaque fois qu’ils mettent en action des femmes et des hommes en prouvant par A+B l’utilité du Parti Communiste.

Il y a urgence car les mauvais coups redoublent : passage à 41 années de cotisation pour une retraite pleine ; casse des 35 heures et baisse de rémunération des heures supplémentaires ; menaces officielles sur l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (prenez une assurance privée ou l’on vous reprend sur votre succession !) ; nouveaux déremboursements de médicaments touchant cette fois les maladies de longue durée ; sur place du SMIC.

Décidément camarades, il est plus que temps de s'en mêler !

Dominique WATRIN

Source : site FD 62

lundi 7 juillet 2008

Pétition Pour une loi-cadre contre les violences faites aux femmes

"France, 2008, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint. Tout le monde se désole. Mais disposons-nous vraiment de toutes les mesures nécessaires pour combattre les violences faites aux femmes ? Toutes les violences faites aux femmes.

Pourquoi la loi ne prend-t-elle pas en compte la prévention des violences faites aux femmes et laisse chacun-e se débrouiller dans son coin ?

Pourquoi les violences psychologiques sont-elles reconnues au travail sous le nom de harcèlement moral et non pas dans le couple ?

Pourquoi la solidarité nationale ne se décline-t-elle pas financièrement auprès des victimes les plus démunies ?

Pourquoi une femme qui se sent menacée ne peut-elle bénéficier d’une protection urgente ? Pourquoi sont-elles si peu à porter plainte (8 % des femmes de 20 à 59 ans victimes de viol, chiffres ENVEFF) ?

Il est temps que la France adopte un ensemble de mesures intégrées et globales pour combattre ce fléau social, comme l’ont fait l’Espagne et la Suède.

Le Collectif national pour les Droits des Femmes, soutenu par d’autres associations féministes, a rédigé une proposition de loi-cadre pour combattre ces violences, qui a été déposée sur le bureau de l’Assemblée par le Groupe de la gauche démocratique et républicaine.

Sur http://www.ville-stains.fr signez et faites signer la pétition pour que la discussion de cette proposition de loi soit inscrite à l’ordre du Jour de l’Assemblée nationale et du Sénat."


Source : elunet.org

jeudi 3 juillet 2008

Après la rétention de sûreté préventive, le fichage policier des enfants de treize ans

Un décret paru le 2 juillet autorise le fichage des mineurs "susceptibles de porter atteinte à l’ordre public" et ce dès l’âge de 13 ans....

Pour la Ligue des droits de l’homme "c’est un fichage arbitraire et stigmatisant" :

"Par deux décrets publiés au Journal officiel du 1er juillet 2008, le gouvernement a accompagné la fusion des RG avec la DST d’une redoutable extension du fichage politico-policier des citoyens.

Le nouveau fichier, dit EDVIGE, mélange les personnes considérées par un policier comme « susceptibles de porter atteinte à l’ordre public » avec les militants associatifs, syndicaux ou politiques et en général tout citoyen sur lequel le gouvernement souhaite en savoir davantage : il s’insère en cela dans la tradition française d’utilisation politicienne de la police.

Mais avec EDVIGE, il ne s’agit plus, comme avec le STIC, de ficher les auteurs d’ « infractions constatées », mais, comme pour la rétention de sûreté, de cibler ceux que l’on étiquette d’avance comme de futurs délinquants hypothétiques. Le soupçon préventif suffit à justifier le fichage.

Et il y a pire : désormais vont pouvoir être eux aussi « tracés » comme futurs délinquants présumés les enfants, dès l’âge de treize ans, que les policiers considèrent comme potentiellement dangereux.

La ministre de l’Intérieur a prétendu se justifier en invoquant l’âge auquel des sanctions pénales sont désormais possibles, argument qu’a balayé la CNIL en faisant observer que ce fichier « ne revêt aucune finalité de police judiciaire ». Mais cela n’a pas arrêté le gouvernement un seul instant : poursuites pénales et fichage policier préventif sont devenus une seule et même mission dans l’esprit des gouvernants français. La séparation des pouvoirs progresse à pas de géants…

Dirigeables équipés de caméras surpuissantes pour filmer les banlieues, prison préventive à vie après la fin de l’exécution d’une peine, extension massive des fichiers d’empreintes génétiques, et à présent fichage d’enfants de treize ans désignés d’avance comme futurs repris de justice : le contrôle social tient lieu de politique sociale, et le « plan Marshall » annoncé se transforme en « plan Orwell ».

La Ligue des droits de l’Homme considère ce niveau de surveillance des citoyens, généralisée parfois, discriminatoire souvent, comme incompatible avec l’état de droit. Face à des gouvernants qui se réclament du libéralisme, elle rappelle aux citoyens la prédiction de Thomas Jefferson : « Quiconque est prêt à sacrifier sa liberté pour un peu de sécurité provisoire ne mérite ni l’une ni l’autre et perdra les deux ».

Source : elunet.org

"Il n’y a rien à attendre de bon de la présidence française de l’UE"

Communiqué du PCF

"Difficile pour Nicolas Sarkozy de ne pas reconnaître « que ça ne va pas en Europe », que « l’Europe inquiète alors qu’elle devrait protéger ».

Pourtant en dépit de tous ses efforts, il n’arrive pas à convaincre. Il tente désespérément de défendre un modèle d’Europe qui a fait son temps. Si on voulait sortir l’Europe de la crise, il faudrait entendre ce que disent les peuples.

Il faut mettre le social au cœur de la construction. Au contraire, pour Nicolas Sarkozy, non seulement ce n’est pas une priorité, mais ça ne fait pas partie des prérogatives de l’Europe. Comment convaincre alors quand on dit qu’on ne peut rien faire sur le prix du pétrole, sur la TVA ; qu’on ne peut pas toucher à la BCE, qu’on ne peut rien faire sur les salaires, qu’on parle de tous les dumpings sauf le dumping social.

Il ne tire aucune leçon du référendum en Irlande, qu’il cherche avant tout à isoler avec l’idée sous-jacente d’imposer un nouveau référendum. En confirmant la poursuite des réformes anti-sociales, il a porté le coup de grâce.

Il n’y a effectivement rien à attendre de bon de la Présidence de l’UE par Nicolas Sarkozy . Mais cette Présidence Française est une opportunité pour que s’expriment très fortement les exigences sociales et l’exigence démocratique de respect du vote des Irlandais pour changer les politiques en Europe et pour un nouveau Traité."


Source : elunet.org

mercredi 2 juillet 2008

L’argent n’est ni fou ni diabolique : il irrigue l’économie selon les canaux qui lui sont ouverts.


Les milliards ne cessent de s’envoler sur les places financières, dans une flambée boursière ininterrompue Mais le discours officiel ne change pas, dur pour les salaires, indulgent pour les actionnaires et leurs gâchis.

« On va jeter en pâture à l’opinion ces milliards dans un pays qui n’aime pas la réussite » s’inquiétait récemment Le Figaro alors qu’il constatait un nouveau record de profits des entreprises du CAC 40 (100 milliards d’euros). Pas facile, dans un décor de pareille opulence, d’en finir avec « les freins à la croissance, les oripeaux du collectivisme et les reliques du gaullo-communisme d’après-guerre encore bien trop pesant ».

Si de temps à autre des chiffres faramineux sont livrés au public, ils sont tout aussitôt présentés comme inaccessibles aux citoyens. Les profits seraient intouchables, les choix de gestion indiscutables et l’argent suivrait des circuits mystérieux, pris quelques fois de folles convulsions, sans que son usage soit à discuter. Il est le grand tabou de la pensée unique.

La violence des désordres du monde appelle pourtant à bousculer la vache sacrée et ses bouviers intéressés. Non, l’argent n’est ni fou ni diabolique. Il irrigue l’économie selon les canaux qui lui sont ouverts. La crise immobilière américaine puis financière avec les subprimes répond à des choix qui édifient de gigantesques profits sur des montagnes de dettes. Des fonds ont ainsi pu emprunter trente fois leur mise initiale, appâtés par la perspective de gains élevés. Jusqu’à l’effondrement. Aujourd’hui, de grands banques battent de l’aile, repêchées in extremis par de l’argent public aux Etats-Unis mais aussi en Grande Bretagne et plus largement en Europe.

Aujourd’hui les capitaux désertent la terre brûlée de l’immobilier américain pour spéculer sur d’éventuelles pénuries alimentaires, pétrolières ou de matières premières, les provoquant même s’il le faut pour se refaire ou gagner le gros lot. A leur suite, courent famines et malnutritions, envolées des prix pour les peuples, catastrophes pour des professions très liées aux carburants, freinage du crédit et de la croissance. Pour maintenir un taux élevé de profit, il faut réduire les coûts du travail, élever les prix à la consommation, brimer les besoins des peuples non seulement des pays développés mais aussi de ces pays en voie de développement où les multinationales ont puisé une main-d’œuvre bon marché. Mais là aussi les tensions s’exacerbent ainsi que l’ont montré les mouvements sociaux dans les usines occidentales implantées en Roumanie. Les capitaux ont besoin d’accelerer encore les innovations technologiques et y investissent, tentant dans des opérations de fusions-acquisitions d’en contenir un peu la facture. Alors que les besoins sont réfrénés, la surproduction menace et la sur-accumulation de capitaux financiers, de productions, informationnels pourrait bien conduire à une explosion dans les années qui viennent.

La crise s’avère celle du système.La recherche sans relâche de gains maximums conduit les détenteurs de capitaux à négliger leurs responsabilités sociales et territoriales, malmenant les peuples et aggravant les tensions. L’épuisement des ressources, les risques même sur l’avenir de la planète semblent secondaires dans cette logique. Les biens communs de l’humanité ne peuvent être sacrifiés à des logiques aussi cupides. Les besoins à l’échelle mondiale du développement du tiers monde, de l’accroissement de la longévité et des retraites, de formations d’un niveau sans cesse plus élevé impliquent que les richesses créées y soient largement consacrées.

Invraisemblable paradoxe : alors que dans l’industrie les richesses produites (la valeur ajoutée) ont augmenté de 3,3% en 2007, que « l’industrie a été le premier bénéficiaire des mesures sur les heures supplémentaires » selon le Président du Groupement français de l’industrie, le salaire brut a seulement progressé de 1,4%. L’explication ? Les profits ont augmenté de 7,4%. Le « travailler plus pour gagner plus » est bien une arnaque. Il est temps d’ouvrir un débat public sur l’usage de l’argent, celui des entreprises drainé vers les dividendes des actionnaires, celui des marchés financiers et du crédit, les fonds publics si massivement offerts sans même un contrôle aux grandes entreprises. Ainsi les besoins d’investissements, de croissance, d’emplois, de pouvoir d’achat, de protection sociale, de formation initiale et continue pourraient être satisfaits. La politique n’est pas impuissante, contrairement à la rengaine des gouvernants.


Source : site national du PCF